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Author: fabien

Liberté

Liberté

Liberté d’aimer, d’amour ou d’amitié
Liberté de penser, de t’écouter, te parler
Je scie les murs et les barreaux de prison
Qui ont encerclés et enfermés ma raison

J’ai reçu une explosion de joie, de tristesse
Je voulait te voire virevolter, princesse
Moi qui saisis combien est ta peine
Toi que je devais traiter comme ma reine

N’étant jamais partie malgré mes décisions
Bonnes ou mauvaises, celles sans raisons
L’ oiseau a voulu se poser dans ce nid
Douillet sans se soucier vraiment d’autrui

J’ai fini dans la geule de ce grand loup
J’ai reçu votre message, votre courroux
Je respire à l’abri de cet animal féroce
Sans ressentir cette amertume atroce

La destruction

La destruction

Nous nous sommes détruit à petit feu,
Je voyais tes doux et beaux yeux
Je m’effritais comme un mille feuille
D’un air triste j’ai fait ce léger deuil

C’était le bon temps de nos vingt ans
Comme le racontait nos parents
Celui de l’amitié et de l’amour volage
Celui des enfants qui n’étaient plus très sage

Ils s’amusaient à boire toute l’eau de ces mirages
S’approchant de moi en me criant  » A l’abordage » !
Et sentant le rire étouffé de ces grands enfants
J’eu le malice de leur courir après avec élan

Je n’ai plus le droit à un moindre petit geste
A un faux pas qui pourrait devenir indigeste
J’admire la vivacité tudesque de certains
Que j’exècre pourtant au plus haut point

Les amitiés périlleuses

Les amitiés périlleuses

Amitié d’aujourd’hui, amitié d’autrefois
Moi qui émet l’amour et qui en reçoit
Qui se soumet aux éternels discours
Qui me rendent aveugle et parfois sourds

J’ouï ceux qui comprennent aisément
Certains de mes choix faits aveuglément
Je suis l’être qui somnole et souvent dérange
Celui du temps passé que rien ne change

Je m’en vais tournicoter dans ces tempêtes
Tu me tend ta douce main et me rouspéte
Je survole ton adorable côté burlesque
Tes pensées à mon égard si pittoresques

Je me noie dans ton immense rivière creuse
Petit à petit je m’enfui de manière joyeuse
Las d’entendre encore sonner le clocher
Qui me rappelle ces histoires d’amitiés.

Les enfants

Les enfants

L’enfant, symbole de cet amour hagard
Je fais ce rêve toujours trop tard
Je chante parfois cette grande peine
Loin, si loin de celle que j’aime

Je suis le capitaine d’un naufrage trivial
J’escalade souvent ta plus belle cathédrale
Je grave ton délicieux prénom dans le marbre
Et te cherche en haut de mon vieil arbre

Tu es le fruit de mes plus grandes passions
Tes yeux m’ont fixé et j’ai reçu ton ovation
Ces rêves quotidiens me peinent et m’attristent
J’écoute l’air mélancolique de ce violoniste

La tendresse se lit sur ton doux visage
J’imagine que tu puisse tourner la page
Je te perdrais, toi et tes légers délices
Tu me condamneras aux plus immenses supplices

Les paysages lointains

Les paysages lointains

Je m’évade de cette prison embrumée
Et saute d’une jolie colline abîmée
Je patine dans ces désert brûlants
Et se déchaîne sur moi l’ouragan

Moi qui sautille de joie, qui vagabonde
Je ne changerais pas ce triste monde
Qui détruit tout à son petit profit
Dans vos yeux, votre désespoir, je lis

Je ne veux plus être le simple spectateur
Du temps qui m’est pris comme un voleur
Je veux agir pour le compte d’autrui
Et qu’enfin on me rende mon ami la vie

J’aspire au plus grand des bonheurs
Et tente de faire fondre tout mes malheurs
Ce paysage lointain se rapproche de moi
Je le vois, je le touche avec mes mains

Par Amour du Ciel !

Par Amour du Ciel !

Mon amour, mon Emeline,

Je regarde tes grands yeux tristes
Et pense à ton âme si altruiste
En décrochant cette pluie d’étoile filante
Mais tu t’éloigne et t’absente

Le temps passe et l’amour s’eternise
Sur ton visage caréssée par la brise
Nous nous aimons et parfois resistons
Pour notre bien et notre raison

Je reçoit avec inquiétude ton courroux
Je vois, au loin, naviguer des caribous
Mes larmes n’ont eu que peu d’effets
Sur cette colère que j’ai accepté

Je suis un chevalier d’autre fois
Qui a traversé la rivière du delta
Pour venir a tes pieds te couronner
Te susurrer mes doux mots abîmés

Contrées lointaines

Contrées lointaines

 

J’ai le regard nerveux et fébrile
En caressant ton visage si agile
Tes yeux pétillants d’amitié
Qui sont si souvent jalousés

Je n’ai que faire de ces bruits
De ces légères murmures d’autrui
Mes mots s’embrasent et s’enflamme
Pour dire combien j’aime madame

La tristesse s’est emparée de moi
En pensant que la vie est un choix
Je m’envole vers une contrée lointaine
Où il y a plus d’amour que de haine

Je contemple le creux de ta main
Qui me fait vibrer chaque matin
Je subodore toutes tes pensées
Toi qui ne m’a jamais jugé

Larmes séchées

Larmes séchées

Mes larmes ont tant coulées
Tandis que tu était contre moi
Ton silence m’a mis en émoi
Je n’ai plus rien à donner

Il n’y a plus d’envie ce soir
Sauf à venir sauver ce soldat
Qui a perdu la bataille de la joie
Et pense toujours finir au mitard !

Puis il y’a ces tout petits sursauts
Le destin que personne n’a prévu
Qui m’enferme dans ce monde reclu
Pour que je soigne mes légers maux

Je court sans jamais apprendre
Mes yeux vont se fermer à jamais
Comme certains êtres décédés
Qui aux aussi ont tenté de comprendre

Le manque

Le manque

Des êtres qui souvent vous manque
Qui font des tours comme des saltimbanques
J’ai ris comme j’ai parfois pleuré
Du décès de certaines relation d’amitié

Mes yeux ont été brûlés à l’acide
Mes caresses n’ont plus été placides
Mes proses dissoutes par la chaux
Si bien que ma pensée dépasse mes mots

J’ai aveuglement aimé sans vouloir détruire
J’ai arraché tes envies, tes derniers désirs
Pour mon cœur déchiré par ton soudain départ
Nous nous sommes regardés d’un air hagard

Je me suis effondré comme un gibier abattu
En plein bois, par surprise, sans piège tendu
J’ai saigné en me laissant mourir peu à peu
En invoquant pour la dernière fois les dieux

Un temps passé

Un temps passé

Le temps passe comme une menace
Je vocifère puis je me lasse
On torpille parfois mes projets
Et aussi ceux que j’ai aimé

La vie, les ennuis, sont sans fin
Pour moi qui suis un grand crétin
Qui rugit parfois comme un lion
Quand je ressent une manipulation

J’efface ces douloureux souvenirs
Qui me font imaginer souvent le pire
Je suis faible comme le poussin
Qui vient d’éclore ce matin

Mon cœur a été maintes fois brisé
Par des espérances, des amitiés
Mais il y a la rose de l’espoir
Qui me dit encore d’écrire ce soir

Les cœurs fendus

Les cœurs fendus

J’eus dans le passé l’âme fendue
Par des personnes mal entretenues
Qui n’ont vus que leurs petits égos
Qui ont proférés de perfides mots

J’ai renforcé ma carapace de fer
Pour ne plus jamais revivre l’enfer
Je ne cherche plus vraiment à comprendre
Comment j’ai pu tenter de me rendre

J’ai absous tout leurs mauvais pêchés
Puis-je m’empêcher, moi aussi, d’y penser?
Je suis le seul juge de ma paisible existence
Qui n’est pas animé d’un désir de vengeance

J’ai le pouvoir d’aimer, parfois de pardonner
De comprendre l’autre, cet être intéressé
Par l’amitié, l’amour, la joie, la colère
Je plonge dans l’au-delà de cette terre

Les hommes

Les hommes

Deux hommes inconnus se sont rencontrés
Ils se sont parlés et parfois regardé
Il n’y eu de jalousie entre eux deux
Quand leurs yeux ont croisés ce ciel bleu

Les amitiés naissent de points communs
Mais aussi de divergences qui vont loin
Il y a aussi parfois d’étendus brouillards
Qui donnent à chacun de grands cafards

Je visionne, au loin, cette main tendue
Qui me demande aussi d’où je suis venu
Qui m’épaule chaque jour tel un majordome
Qui m’écrit et parfois aussi m’assomme

J’idolâtre nos perfides et longues discussion
Qui nous empêche, parfois, de tourner en rond
Je me suis perché en haut de cet arbrisseau
Pour observer les émeutes de nos rivaux

Les solitaires

Les solitaires

Il était cinq heures du soir
Et revoilà quelques idées noires
Qui vagabondent dans mon esprit
Triste, sans espoir, sans amis

J’ai vu une si jolie fleur déprimée
Qui peinait parfois à être arrosée
Être mise de côté, sans amour
Mais s’ouvrait un peu plus chaque jour

Et finissait par ne plus rien redouter
Ne se sentais finalement pas si détesté
Ce fut une explosion de ses petites colères
Qu’elle noya comme un poisson dans la mer

Je ne l’eu cru capable de se faire du souci
Par ce que pensait d’elle chaque jour autrui
La voyant forte face aux constantes menaces
Que représente certains jugements salaces

Ombre et brume

Ombre et brume

Un soir de brume et d’ombre
Avec mes idées les plus sombres
Et ces moments parsemé de noir
Qui font couler les larmes du désespoir

Je suis un artiste simple, mort-né
Que doit je faire pour être aimé
Comme je suis, comme je désire ?
Sur mon visage disparaît le sourire

Je ne voulais pas de ce grand Colorado
Qui peut me rendre peut être plus beau
Mais de l’amitié, de l’amour, de la joie
Celle de vous serrer encore dans mes bras

Paix et sincérité sont mes grandes palabres
Pour ne jamais emprunter mes petits sabres
Qui peuvent transpercer les plus habiles
Afin qu’ils puissent rester toujours fébriles

Le bonheur par deux

Le bonheur par deux

L’amitié partagée de bonheur et de sourires
Chaque doux mot de toi je lis et j’admire
Je suis l’ombre de ta bonté, de ta vie
Tu es le soleil qui me retire des ennuis

La sensation de te connaître depuis l’éternité
Nous nous idolâtrons avec beauté et fierté
Tes profonds désirs enfouis seront réalisés
Ta mémoire et ta tendresse jamais bafouée

Nous irons compter les étoiles de ta galaxie
Pour effacer les écorchures, quel ineptie !
J’ai retrouvé les parfaites clés du bonheur
Que j’avais égaré, un jour, par malheur !

Je me suis endormi riant de ma simplicité
Avec ce petit rire agrémenté de sincérité
Tu fais prospérer mes plus belles années
Toi que je regarde, que j’aime et que j’aimerais !

Les liens

Les liens

J’ai pleuré des années sans amitié
J’eu la grande chance d’être relevé
Le vie passe, les relations trépassent
Sauf les liens solides qui se dépassent

Le temps n’efface rien aux blessures
Il les atténues et nous rend mûres
Il n’arrose pas une pétale fanée
Mais assure une plantation doré

L’amitié et l’amour sont différents
J’hurle les bonheurs en chantant
Avec ma main fébrile et légère
Qui peut maintenant vous plaire

J’ai fait reculer peur et trahison
Et j’essayai de faire entendre raison
Aux perdus du présent, du passé
Aux autres personnes que j’aimais

Ma route

Ma route

Ma route , ma vie, totalement tracée
Ce chemin d’enfance qui m’a initiée
Pourquoi suis-je un crétin croyant?
J’ai enfoncé le bitume en marchant

Droit devant moi un succulent paysage
Droit derrière moi, que de jolis mirages !
Je caresse cet atmosphère totalement sain
Moi, qui pense à tout, mais ne dit rien

Mon étoile s’éloigne sans me dire au-revoir
Comme si mes rêves étaient mes désirs d’un soir
Comme si mon futur n’avait plus de gout sucré
Mais plutôt un odorat légèrement amer et salé

Je me suis accroché à cette petit balancelle
Qui à rendu mon existence un peu plus belle
Qui m’a dégourdi de dramatiques situations
Rien ne m’empêche plus de tourner en rond

Terrorisés

Terrorisés

Cette France qui a peur, chaque heure
Cette France à genoux à chaque malheur
Cette France qui se lève et se réveille
Cette France qui n’avait plus sommeil

Terrorisés par notre liberté bafouée
Quand des grenades ont frappés
Des innocents, comme des animaux
Comme des chiens dans les caniveaux

Nous cherchons la guerre et la trouvons
Elle est à notre porte et nous marchons
La tête levée, les épaules baissée
La où le peuple n’a plus d’amitié

Quand les bombes tomberont sur nos tours
Qu’il y aura des morts-vivants sans retour
Ce ne sera plus la liberté d’expression
Qui sera bafouée, mais toute la nation

Regards et amitiés

Regards et amitiés

Ce regard trouble qui fait des vagues
Dans ces eaux froide de l’océan arctique
Ces relations amusantes, parfois platonique
Qui ne se transforment jamais en petite drague

J’ai le cœur qui crépite chaque fois
Quand j’ois vos belles et claires sonorités
Qui me font chaque seconde chavirer
Dans ce bateau sur lequel je me noie

J’ai été armé comme les plus grandes dents
Du requin qui se ballade et vous capture
Vous avale, vous détruit, tel une fioriture
Pour devenir un dauphin vous affectionnant

Je suis le petit oisillon consolateur
Je cagole mes petites tourterelles
Qui se couvrent de cette fine grêle
Pour qu’elles n’aient plus jamais peur

L’absence

L’absence

L’absence qui me fait parfois peur
Je continue d’être dans son cœur
J’ai parfois pris quelques libertés
Mais je n’oublie jamais les amitiés

Vers d’autres cieux je me suis envolé
Pour ne jamais me sentir prisonnier
J’ai pris le chemin de la sobriété
Pour ne plus jamais faire d’excentricités

Mes fondamentaux sont vraiment acquis
Pourtant je ressent la sensation d’oubli
Sans le comprendre, ni même le vouloir
Ce qui ne m’empêche pas de le voir

Mon esprit est resté clairvoyant
Malgré les blessures saillantes
J’ai besoin de poser mes valises
Mes peines, mes joies, sur cette banquise

Tendresse et Révolte

Tendresse et Révolte

Tendresse ,beauté de notre petite jeunesse
Tristesse perdue dans une grande vieillesse
Les roses du printemps tournent et virevoltent
Elles fanent signe de l’approche d’une révolte

En ces temps où l’on oublie son prochain
Qui nous regarde, exprime ses chagrins
Que d’être laissé à l’abandon, esseulé
Je n’ai rien vu, même si la vie l’a broyée

Je suis parmi sept milliard d’être humains
Qui se côtoient, se serrent parfois la main
Et qui se racontent nombreuses vérités
Comme des mensonges bien organisés

Je perce le mystère que vous provoquez
J’ai appris à en résoudre tel un initié
Je perce vos attitudes si curieuse
Pour lire dans vos pensées ignominieuse

Amitiés d’autrefois

Amitiés d’autrefois

Il y a des années que tu es partie
C’est la vie des drôles d’amis
Moi qui aimais tant discuter
Et qui essayais de t’admirer

Je suis soumis à ce profond regret
Que tu te sois sentie délaissée
Mon coeur est devenu si noir
Le jour où tu ne m’as pas dit au revoir!

A y revenir je crois que je t’ai trahi
J’me serais sacrifié, j’aurais donné ma vie
Sans même le vouloir tu t’es éloigné
Et jamais je n’ai pu, une seule fois, te détester

J’ai brûlé ma mémoire de ton visage et ton nom
Pour ne jamais oublier ce qu’était notre relation
J’ai traversé un désert abyssal, un grand vide
Et je n’ai pas pris une seule toute petite ride

Un an d’étoile scintillante

Un an d’étoile scintillante

Je t’ai vu, mon étoile à scintillé
Une grande année est maintenant passé
A nous de nous attaquer aux projets
Qui font la vie, ma petite fée

J’ai le rêve de souffler dans le sable
Et de ne jamais te raconter des fables
je voit ce train qui m’emmène au loin
Qui m’éloigne chaque jour de tes mains

Chaque matin, se dire bonjour, au revoir
Pour se dire encore et toujours à ce soir
Se ramener amoureux seconde après seconde
Avoir la tête en l’air, les idées vagabondes

Tu est l’hôte de ma tendresse et de mon âme
Rendu malade par l’absence de ma petite dame
Je suis l’hôte de ton regard pénétrant en moi
Tu continue comme chaque heure, à rester toi

Travailleurs endiablés

Travailleurs endiablés

 

Travailleurs endiablés et mal administrés
Qui ne réussissent jamais à se faire aider
Qui sont des moins que rien si fauchés
Traînant aux pieds de multiples boulets

Attachés comme des prisonniers victime
D’un système qui incroyablement nous abîme
Chaque jour, chaque nano-seconde de notre temps
Que nous n’avons plus tout à fait maintenant

Nous sommes les ravisseurs d’un système perdu
Qui nous à rendu un millier de fois ingénu
Ils nous ont fait bouillir de fausses joies
Et nous ont montrés que nous ne sommes plus rois

Je me sent faussement trahi par ces incompétents
Qui n’ont rien d’autres que leurs petits moments
De rire, d’éclat de joie en rayant cette case
Celle qui m’aurait donné un sourire de base

Amitié réconfortée

Amitié réconfortée

Une amitié entièrement réconfortée
Celle que je regarde dans les yeux
Pour dire que nous somme deux
Je t’offre une belle orchidée

Pour te prouver que je vis de toi
Car chacun de tes mots me met en émoi
C’est la renaissance d’une belle rose
Qui s’envole avec ton coeur et mes proses

Mon esprit ne divague plus en te regardant
Toi et ton visage, les cheveux dans le vent
Je m’envole vers un autre ciel nuageux
A chaque fois que je t’osculte, envieux

Je suis épanoui grâce à mon étoile brillante
Qui accompagne ma vie et parfois chante
Le ciel m’a offert une belle relation epanouie
Je ne suis plus triste, je souris et survie

Les vagues de la détresse

Les vagues de la détresse

Vague de détresse, once de tristesse
Où s’emportent mille et unes bassesses
êtes vous dans mon corps, dans mon cœur?
Pour ressentir mes quelques douleurs

Vous rendez froid ce soleil brulant
Qui me fait marcher parfois en avant
Je salue ceux qui acceptent le dilemme
Qui n’arrivent pas à rester blême

Mon regard au loin, la larme à l’œil
Qui m’a parfois fait penser au cercueil
Mais j’ai continué souvent d’affronter
L’ensemble de mes erreurs, mes difficultés

Il faut regarder l’avenir et non le passé
Et toujours prendre la vie du bon côté
En oubliant les épreuves du quotidien
Qui à petit feu, vous mange, comme un rien

Le temps passe si vite

Le temps passe si vite

à Fati ….

Six années de rires et de pleurs
En ayant bravé toutes les peurs
En gravissant tout les échelons
Sans jamais que tombe de grêlons

Ton visage ton caractère sans duplicité
Sans nul doute ont fait de notre amitié
L’une des plus grandes valeurs morales
Et rien ne nous parait plus normal

Des liens solides et unis sans faille
Ont fait des amis de grandes tailles
Qui jamais ne se mettent un poignard
Quand il fait nuit parfois très tard

Le réconfort mutuel est notre credo
Pour ne jamais se mettre à dos
Pour continuer de tisser notre toile
Rien qui, au fond, ne parait plus normal

Garde moi encore

Garde moi encore

Garde moi, garde moi encore mon petit trésor
Toi que je consume comme une pépite d’or
Nous rassemblés pour vivre un grand espoir
Celui d’un rêve d’antan, d’une chimère d’un soir

J’ai appris à vivre en mon âme et conscience
En ne reniant jamais quelques circonstances
J’ai le désespoir, la peur de ce saut en avant
Dans le miroir brisé je ne voit ni noir ni blanc

J’apprends à aimer et ne jamais détester
Ceux qui partagent mon amour, mon amitié
Je suis parti sous cette brume automnale
Avec un regard sobre, une habitude matinale

J’ai regardé mon avenir un peu trop tard
En pensant qu’il n’y a jamais de hasard
Je suis ce chemin parsemé de nuage
De tempêtes, de brouillards, d’orages

Mille faux baisers

Mille faux baisers

Mille faux baisers qui m’ont embrassés
Mille amitiés qui m’ont encore brisés
Et de faux copains que l’on aime
Pour que la vie ne soit plus vaine

J’ai attendu une sincérité légère
Pour voler tel une gentille mégère
Qui ne fait de mal à personne
Et en retour, tristement, je donne

Mon cœur, ma santé , mes espoirs
Que je place la nuit, chaque soirs
Mais jamais ne vient la douceur
Il n’arrive que de beaux leurres

J’ai regardé la vie d’un air songeur
Et réellement je suis devenu rêveur
J’ai suivi ce parchemin de vérité
Qui m’indique ma route parsemée

D’embuche et de graves problèmes
Je suis resté chaque jour blême
Face aux problèmes quotidiens
De tout ceux qui ne comprennent rien

Entre deux feux

Entre deux feux

Entre deux feux, entre deux lieux
Tiraillé par la vie, je suis incompris
Je ne ressemble qu’a un demi zombi
J’ai encore tout cela, faute de mieux

Je piaille à vous égosiller vos tympans
A réveiller les morts de leurs tombeaux
Je suis à mille lieu de panser vos maux
J’attache peu à peu un petit ruban

Sur mes grandes phalanges si extensible
Je suis un phénix renaissant des cendres
Alors que je détenais un lourd scaphandre
Je n’ai maintenant plus rien de risible

Je suis tantôt désiré, tantôt rejeté
Et petit à petit le fossé se creuse
Pendant que vous enfoncez de la gueuse
Je suis comme un arbuste mort, mal planté