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Month: mars 2023

La parenthèse

La parenthèse

Toi, qui aimes la vie, assumant les défis
Ralentis par la boue crachée à ton visage
Tu honnis ceux qui te vitupèrent, mon amie.
Toi, qui aimes le silence, qui est si sage

Épris par ce nouvel amour que tu adules
Ton âme est éprise, l’horloge est ralentie.
Au plus haut sommet de l’aiguille du midi
Une parenthèse, un sursis, une virgule

L’existence bouleversée par tous ses mots
Ceux qu’il te susurre, ceux qui te rassurent
Dans ce voyage défilant à toute allure
Perdu, souvent, au fond de ce hameau

Où ta censure personnelle est quotidienne
Ta souffrance d’un jour constamment niée
Tes blessures sont à présent altérées.
Toi, mon amie, ma danseuse, ma physicienne

L’absent

L’absent

Je penses à lui, l’absence me pèse
Une réaction, un mot, parfois un malaise
Mon coeur est à la porte de ses émotions
Requérant toujours un peu de son attention

Portant dans mes pensées un seul espoir
Celui de connaître son âme, de le recevoir
Dans mon esprit si troublée par son être
Que tout mes maux viennent à apparaître

Mon amour est tel qu’à présent je suffoque
Quand ses paroles dépassent mon époque
La peur envahit l’ensemble de ma chair
Ma vue devient trouble, je vois si peu clair

L’île déserte

L’île déserte

Poser mes yeux sur le rivage, fréquenter cette plage
Où seul, je suis étendu, un drap blanc sur mon visage
Qui éclipse les larmes joyeuses de mon âme de la nuit
Et anime le matin une éclaircie, ce jour où je m’ennuie

Les frontières de mon île sont irréelles, si chimériques
En plein onirisme, enthousiaste dans ce chemin unique
Je viens à la rencontre de ton intelligence, qui m’instruit
Avec la peur des mots qui certaine fois m’ont détruit

Mon esprit de saltimbanque se réfugie dans ton univers
Pour expliquer tantôt tes sourires et grands mystères
Mes complaintes croupissent dans ton silence intérieur
Tes plus grands bonheurs me laissent souvent songeur

Je m’abrites dans ce paradis imperméable à la violence
Et t’enfermes dans mon coeur à chacune de tes absences
En étant privés de tes mots, je suis en peine, en sursis
Avec la peur d’éteindre définitivement ta flamme, mon amie