La parenthèse
Toi, qui aimes la vie, assumant les défis
Ralentis par la boue crachée à ton visage
Tu honnis ceux qui te vitupèrent, mon amie.
Toi, qui aimes le silence, qui est si sage
Épris par ce nouvel amour que tu adules
Ton âme est éprise, l’horloge est ralentie.
Au plus haut sommet de l’aiguille du midi
Une parenthèse, un sursis, une virgule
L’existence bouleversée par tous ses mots
Ceux qu’il te susurre, ceux qui te rassurent
Dans ce voyage défilant à toute allure
Perdu, souvent, au fond de ce hameau
Où ta censure personnelle est quotidienne
Ta souffrance d’un jour constamment niée
Tes blessures sont à présent altérées.
Toi, mon amie, ma danseuse, ma physicienne