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Month: mai 2015

Votre précieux ami

Votre précieux ami

Poésie : ( A DIJON le 24/05/2015)

Je suis votre précieux ami
Celui qui pleure, celui qui ris
Jamais fâché, mais parfois outré
Qui prends avec loisir quelques libertés

Vous pensez a des signes avant-coureur
Je n’ai pourtant jamais parlé de malheur
Soyez content, croquez votre vie
Avant de finir triste dans votre lit

Goûtez au plaisir des mots qui réchauffent
Restez comme vous êtes, sain et sauf
J’aime votre amitié, comme vous aimez ma malice
Je vous ai pourtant vu sous de meilleures hospices

Comment vous rendre votre léger sourire?
Si vous me soufflez à chaque fois votre dernier soupir?
Comment devez vous comprendre mes gestes amicaux?
Si vous cherchez à chaque fois à décrypter mes maux?

Le néant

Le néant

J’ai ressenti le plus grand néant
J’ai caressé tes cheveux dans le vent
J’ai fait sonné toutes tes timbales
Je suis frappé d’indignité nationale

Je suis parti contempler tout ce sable
Pour vous offrir mes sourires affables
J’ai reçu mille étincelles de joies
Qui m’ont mis dans un certain émoi

Je n’ai aucune valeur, aucun chagrin
Je ne donne plus que trois fois rien
Je saisi cet inatteignable arc-en-ciel
Tes paroles sont toujours aussi belle

Ma vie, mon corps a explosé en plein vol
Les sauveteurs n’ont pu que déblayer le sol
Et recevoir leurs belles médailles d’honneur
De n’avoir pas péri avec moi, quel malheur !

Liberté

Liberté

Liberté d’aimer, d’amour ou d’amitié
Liberté de penser, de t’écouter, te parler
Je scie les murs et les barreaux de prison
Qui ont encerclés et enfermés ma raison

J’ai reçu une explosion de joie, de tristesse
Je voulait te voire virevolter, princesse
Moi qui saisis combien est ta peine
Toi que je devais traiter comme ma reine

N’étant jamais partie malgré mes décisions
Bonnes ou mauvaises, celles sans raisons
L’ oiseau a voulu se poser dans ce nid
Douillet sans se soucier vraiment d’autrui

J’ai fini dans la geule de ce grand loup
J’ai reçu votre message, votre courroux
Je respire à l’abri de cet animal féroce
Sans ressentir cette amertume atroce

La destruction

La destruction

Nous nous sommes détruit à petit feu,
Je voyais tes doux et beaux yeux
Je m’effritais comme un mille feuille
D’un air triste j’ai fait ce léger deuil

C’était le bon temps de nos vingt ans
Comme le racontait nos parents
Celui de l’amitié et de l’amour volage
Celui des enfants qui n’étaient plus très sage

Ils s’amusaient à boire toute l’eau de ces mirages
S’approchant de moi en me criant  » A l’abordage » !
Et sentant le rire étouffé de ces grands enfants
J’eu le malice de leur courir après avec élan

Je n’ai plus le droit à un moindre petit geste
A un faux pas qui pourrait devenir indigeste
J’admire la vivacité tudesque de certains
Que j’exècre pourtant au plus haut point

Les amitiés périlleuses

Les amitiés périlleuses

Amitié d’aujourd’hui, amitié d’autrefois
Moi qui émet l’amour et qui en reçoit
Qui se soumet aux éternels discours
Qui me rendent aveugle et parfois sourds

J’ouï ceux qui comprennent aisément
Certains de mes choix faits aveuglément
Je suis l’être qui somnole et souvent dérange
Celui du temps passé que rien ne change

Je m’en vais tournicoter dans ces tempêtes
Tu me tend ta douce main et me rouspéte
Je survole ton adorable côté burlesque
Tes pensées à mon égard si pittoresques

Je me noie dans ton immense rivière creuse
Petit à petit je m’enfui de manière joyeuse
Las d’entendre encore sonner le clocher
Qui me rappelle ces histoires d’amitiés.

Les enfants

Les enfants

L’enfant, symbole de cet amour hagard
Je fais ce rêve toujours trop tard
Je chante parfois cette grande peine
Loin, si loin de celle que j’aime

Je suis le capitaine d’un naufrage trivial
J’escalade souvent ta plus belle cathédrale
Je grave ton délicieux prénom dans le marbre
Et te cherche en haut de mon vieil arbre

Tu es le fruit de mes plus grandes passions
Tes yeux m’ont fixé et j’ai reçu ton ovation
Ces rêves quotidiens me peinent et m’attristent
J’écoute l’air mélancolique de ce violoniste

La tendresse se lit sur ton doux visage
J’imagine que tu puisse tourner la page
Je te perdrais, toi et tes légers délices
Tu me condamneras aux plus immenses supplices