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Month: novembre 2008

Triste

Triste

Triste sort, d’être la proie
Des hommes, de ses lointaines voix
Difficile d’aimer soi même
Quand on s’auto-rejette

Maman, si tu savais l’amour oublié
Que ton fils ne t’a pas donné
Durant tant de ces années
Maman, maintenant j’y vais

Car tu es attristée de ton sort
Bats toi, tout n’est pas mort
Des étoiles brillent dans tes yeux
Et j’aimerais tellement te voir heureux

Tu n’as pas l’audience nécessaire de tes amis
Ni non plus celle du mari
Celle de tes progénitures non plus
C’est celà que je lis dans ta vue

Viens vers moi que je te rassérène
Ils ne t’en veulent pas mais ne peuvent rien
Pour toi qui es si charmante
Mais tout aussi alarmante

Il n’est pas apte à le concevoir
Et préfère sur sa dignité s’asseoir
Quand il penche pour te voir
Il fuit encore et toujours ton regard

Dans tout ça nous ne sommes responsables
Je suis et elle est pourtant affable
Juste une histoire de mansuétude
Et le soleil ce soir, se couche au sud

Magique

Magique

Petite fée magique, je vois couler les larmes
Sur ton visage, à pleine rage
Et moi qui ne peut rien sauf chanter mon adage
Et te crier que je t’aime de toute mon âme

Mais tu pleures encore car tu es à bout
Car tu as peur, tu ne veux raviver un passé douloureux
Tu prefères qu’on tape et que cela sonne creux
Un grand diable s’incrustre entre nous

Même vidée tu peux encore te faire pleuvoir
Au coucher du soleil, le soir
Je ne peux comme cela te voir
Et c’est à peine si j’ose y croire

Je n’ai même pas matière à te sourire
Je ne peux même te faire rire
T’esquisser le moindre rictus…

Accointances

Accointances

Accointance ne va plus avec ignorance
Accointance chaque jour une foule distinguée
Et tes yeux sont mon soleil qui éclaire mon avancée
Et ta douce peau n’est pas une peau rance

Mille câlins de moi tu dégustes
Plein de paroles aventureuses tu m’envoies
Je crois et bois de ton émoi
Dors , sommeilles sous le lustre

Plutôt vivre bien, mais vivre heureux
Vivre bien c’est être à deux
Peut-être ais-je une vision de l’amour altruiste
Souffles cette bougie et fais un voeu

Manque

Manque

Manquer n’est le contraire du verbe aimer
Adorer, c’est tout aussi fort qu’idolâtrer
Un ange de toutes les couleurs
Mais tourne tourne l’heure

De venir à ton secours
Comme viendrait pneu lors de crevaison
Comme viendrait oreille à celui qui est sourd
Oh toi, éternelle charmeuse tu en dis long!

Et moi grand rêveur, je vois ton bonheur
Non n’ai pas peur de manquer
De quoi que ce soit, tu es sans erreur
Et toutes ces choses sont vénérées

L’unique Sage

L’unique Sage

Je souhaite rendre hommage
A une femme pleine de courage
Je souhaite rendre hommage
A une femme sage

Unique être qui comprend certaines vertus
Unique être qui est compréhensif
Unique être qui m’a lu
Unique être qui est vif

Je n’en ai pas rencontré une pareille
Je ne l’ai même pas vu dans mon sommeil
Mais seulement au réveil !
Voilà la plus vertueuse des petites abeilles.

Jamais on n’a pu autant se dévouer pour des étudiants
Qui n’arrivent pas à rentrer dans les rangs
Autant de gentillesse méritent d’être récompensées
Et c’est pour cela que je le fais.

Si tu savais…

Si tu savais…

Oh Grande Mathilde si tu savais
Ton chemin équivaut à ton bonheur
Toi qui penses être souvent dans l’erreur
Toi qui oserais à peine critiquer

Nous t’aimons comme tu es
A juste titre, juste valeur
Celle de la liberté
Pas celle qui fait peur

Et moi, je prône la liberté et la justice
Et toi, au-delà de ton trône tu ressurgis
Et nous tes amis, ne sommes en lice
de te marginaliser, et je ris

Non de toi, mais des autres
Qui n’ont pas compris ta vie
Ce ne sont que des apôtres
Gentille Mathilde, Souris

Damné

Damné

Damnés par des regards initiaux
Ils sont heureux et s’offrent des bouquets de lilas
Se sussurent, s’aiment avec des mots tout bas
Et depuis ils ne prononcent plus le même argot

Ils leur ont jeté des regards bestiaux
Féroces, mais ils sont munis d’armes
Et se battent, avec des moyens loyaux
Pour prouver qu’ils peuvent égaler, sans alarme

Et , vois-tu pendant que tu me jettes ton regard
Je suis complètement fou, hystérique, hagard
Nonobstant je suis et tu le perçois
Ma foi, je suis resté vide, sans voix

Départ

Départ

Départ insensé, départ malheureux
Et nous ne nous préparions pas à te dire adieu
Je ne dors plus, tu sais je crève
Et nous ne verrons plus tes lèvres

Ni ton visage, adage de bonheur
Et tu ne seras pour nous un mirage
Maintenant nous avons peur
Nous ferons tout pour faire barrage

Et notre corps se ride de tristesse
Car ce que tu fais, en tout conscience, nous blesse
Et comme tant d’autres, c’est un avis de tempête
Je refuse de ne te dire que tu es bête

Plutôt mourir que de vivre cela
C’est comme si tu étais partie dans l’au-delà
Et les larmes coulent sur mon humanité
Toi qui pour nous es terre de vérité

Comme ciel où jaillit la volupté
Nous qui voyions des étoiles dans tes yeux
Cela fait un creux
Comme creux de la main et des choses envolés

Dédié à M.H, M.R, A, R.V.

Alouette

Alouette

Alouette, petite alouette
Tu es là, et tu becquettes
Sur le pont du paradis
Sur le chemin de la vie

Et tu te sens heureuse, petite tortue
Des mers et de la terre
Car tu ne courres plus les rues
En y trouvant sans cesse l’enfer

Ton inclination m’éclaire chaque jour
Mais tu ne m’entends car tu sembles sourde
A mes observations, mes petites leçons
A la fin vieille canaille tu deviendras bonne