Contrées lointaines
J’ai le regard nerveux et fébrile
En caressant ton visage si agile
Tes yeux pétillants d’amitié
Qui sont si souvent jalousés
Je n’ai que faire de ces bruits
De ces légères murmures d’autrui
Mes mots s’embrasent et s’enflamme
Pour dire combien j’aime madame
La tristesse s’est emparée de moi
En pensant que la vie est un choix
Je m’envole vers une contrée lointaine
Où il y a plus d’amour que de haine
Je contemple le creux de ta main
Qui me fait vibrer chaque matin
Je subodore toutes tes pensées
Toi qui ne m’a jamais jugé