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Month: avril 2023

Poussières

Poussières

Le mur de poussière s’effondre de peu.
Dans ce lopin de terre, je suis devenu frileux.
Il a éteint l’étoile lumineuse de mon âme.
Brûlant l’asphalte de cet infâme macadam

Sur lequel roule encore mon esprit cabossé
Jusqu’à mourir dans l’absence, l’indignité
J’appelle mon juge, celui de ma belle liberté.
Qui, chaque jour, deviens un diable habillé.

Heureux soient les hommes indifférents.
Au chagrin des ruptures, des sentiments
Je suis cet oiseau blessé, sans rancœurs.
Apprenant à naviguer, perdu dans l’erreur

J’ai jeté un SOS, ma bouteille jusqu’à la mer.
En attendant l’espoir d’éclaircir ton mystère
Détestant l’affliction dans laquelle je plonge
Je ne veux plus souffrir, ni passer l’éponge.

Guérisons

Guérisons

Quelque soit les choses de l’univers
Je t’aime à l’infini
D’une amitié folle qui me guéris
Que j’en perds chaque jours tout mes vers

Ton rire si solaire, qui me bouscule
Ton angoisses parfois, une pause une virgule
Toi que j’aime, ton sang qui coule dans mes veines
Que je n’ai plus de mots, jusqu’à à en perdre haleine

Mes rêves solaires

Mes rêves solaires

Il était un soir, un jour, une nuit, un rêve bleu.
Celui qui m’apporte le sourire avec ses yeux.
Ces mots solaires qui ce jour m’accompagne
Ne plus être seul face à cette tramontane

La peur de si mal faire, l’inquiétude qui me gagne
Quand je gravis le haut sommet de la montagne
Chamboulé par ce caractère si fort, si ingénu
Et sa fatigue du vendredi soir, qui l’exténue

L’amitié d’une heure, une semaine, une année
Cette émotion dépasse à présent mon foyer.
Elle enflamme ce bûcher rempli de tout bois.
Qu’aucun pompier n’éteint ce qui flamboie

Elle m’émoustille un peu plus à chaque instant.
Que j’en deviens sourd, muet, aveugle à présent
Ne voulant ni voir, ni entendre ma soudaine raison
Perdu dans mes strophes, mes rimes, mes sensations