Poussières
Le mur de poussière s’effondre de peu.
Dans ce lopin de terre, je suis devenu frileux.
Il a éteint l’étoile lumineuse de mon âme.
Brûlant l’asphalte de cet infâme macadam
Sur lequel roule encore mon esprit cabossé
Jusqu’à mourir dans l’absence, l’indignité
J’appelle mon juge, celui de ma belle liberté.
Qui, chaque jour, deviens un diable habillé.
Heureux soient les hommes indifférents.
Au chagrin des ruptures, des sentiments
Je suis cet oiseau blessé, sans rancœurs.
Apprenant à naviguer, perdu dans l’erreur
J’ai jeté un SOS, ma bouteille jusqu’à la mer.
En attendant l’espoir d’éclaircir ton mystère
Détestant l’affliction dans laquelle je plonge
Je ne veux plus souffrir, ni passer l’éponge.