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Month: février 2013

Passage

Passage

Mentalement roué de coup
Trainé dans la boue
Rage , amour, désespoir
Je ne puis plus vous voir

Insignifiant à mes yeux
Incrusté de vœux pieux
Adossés à la misère
Pour vous je suis une galère

Vous êtes maintenant austère
Je fait pour vous une prière
Celle de l’intelligence
Celle de l’insolence

Mon cœur saigne abondamment
Maintenant, bon vent
Chers gardiens, chers lionceaux
Vous n’êtes que pour moi sot

Ode Fraternel

Ode Fraternel

Mes entrailles meurtries
Maintenant sans vie
Mon plaisir charnel
Toi petite pucelle

L’éclat de bonheur
Est en toi ma soeur
Doux visage animé
Face à la réalité

Princesse tu n’est point
Je revient de loin
Oublié de ton coeur
Quel grave erreur

Je naquit avant toi
Tu représente la loi
Oublié parfois je suis
Et jamais tu n’a ris

Toi, si douée de nature
Jamais aucune rature
De pépin, de chagrin
C’est très malin!

Aigle Blanc

Aigle Blanc

Aigle blanc, Aigle dormant
D’un exceptionnel talent
Ma petite églantine
Ne tombe pas en ruine

Dotée d’un éternel chagrin
Tu es mon petit matin
Ma vie, l’amitié, mes regrets
Ton cœur se tient prêt

Il bourgeonne d’amitié
De chemin, tendresse, vérité
Une petite fée de la vie,
Une étoile dans la galaxie

L’or vient de ton âme
Tu as ouvert une petite vanne,
J’idolâtre tes choix
Tu me laisse sans voix

23 ans déjà

23 ans déjà

La grue s’en va
Absente tu es déjà
Ton coeur est pierre
Es-tu encore sur Terre ?

Laisse moi encore t’aimer
Te voir, t’entendre, crier
Mais je crois que je voyage
Je n’ai jamais vu d’autres rivages

Pourquoi tu ne m’aides plus ?
Je suis maintenant reclus.
Ne suis-je vraiment rien ?
Même pas une caresse de chien ?

Le crime n’était pas parfait
Tu fus totalement divorcé
La vie n’est pas un cadeau
Accepte tous mes maux

Ennui, problèmes, fatalité
Sont si souvent en toi criés
Et déchirent ta mauvaise humeur
Je n’ai plus vraiment peur

J’assiste à ta jalousie, ta rancune
De connaître des meilleures fortunes
Accepte les autres grandes détresses
Cela devrait t’interdire de stress

Oubli

Oubli

Oubli, tu m’as quitté
Oubli tu m’as forgé
Et mon coeur chavire
Et ton regard se tire

Tu es ma pépite d’or
Tu m’as jeté un sort
Mon âme est percée
Transpercée , sur le côté

Ton désir est le mien
Autour de toi le bien
De moi tu as tout
Vient Vient, tend la joue

Et mille roses t’embrasseront
Mille hortensias voleront
Et la lune s’éclaircira
Je serais dans tes bras

Ignorance

Ignorance

Ignorance, tu es ma petite vengeance
Ignorance, Et c’est à toi que je pense
Ignorance, j’ai un tour d’avance
Ignorance, je n’ai aucune croyance

Me voilà stress de toi, sans nouvelles
Tu t’es encore fait la part belle
Et me voilà, encore une fois, rebelle
Pourquoi, à moi, ta petite hirondelle ?

Ma petite coccinelle, toi si proche
Tu ne m’es que de reproche
Et loin de là tu m’abandonnes
Tu peux encore changer la donne

Crève

Crève

Crève et tait-toi
Crève et soit le roi
Crève et aboie
Crève il n’y a de loi

Et tous les jours l’on meurt
Sans la population, sans rancœur
Me voilà plein de douleur
Me voilà plein de douceur

Un petit sourire, parfois un petit mot
Et tout sort du quotidien, du lot
J’en suis complètement sot
Il n’est jamais trop tôt

Rangez votre fierté, votre orgueil
Je vous ai maintenant à l’œil
Ne faites pas devant moi semblant
Donnez un peu de votre argent

Normalité

Normalité

Qui est normal ?
Qui est banal ?
Sans différences ?
Sans aucun sens ?

Réalité, tu m’as défait
Réalité, je t’ai conjugué
Réalité, j’ai eu la vérité
Réalité, tu m’es sacré

Avec ou sans fauteuil
Toujours le même accueil
Et encore un recueil
Quoi qu’il en veuille

Et je fais le serment
Que tout est comme avant
Que vous êtes dans mon rang
Et que vous ne soufflez du vent

Profit

Profit

Toi, le Profit d’autrui
Cela à maintenant suffit
J’ai assez ris
Trop tard, tout est pris

Mon cœur est trop ouvert
J’ai assez souffert
Vous n’aurez plus de vers
Et je ne ferais rien pour plaire

Là où le souci n’existe
Je ne suis pas une liste
Et me voilà détruit, Bien vu!
Je continue, et ne vis plus

Et vous soignez mes plaies
Cela aujourd’hui me déplait
Et vous ne m’avez raté
Et je vous aurais !

Pourquoi ?

Pourquoi ?

Pourquoi tant de questions ?
Et je tourne en rond
Et je ne suis vagabond
Pourtant c’est si long

Vivifié de l’amitié
Refroidis de l’amour
Cours, cours toujours
Et je me suis retiré

Dans ces instants de bonheur
J’ai parfois peur
J’ai oublié l’heure
En offrant cette fleur

Je suis souvent au piquet
De mes sentiments, risqués
Même en étant limité
Je continue d’être aux aguets.

Et j’aime ce charme d’antan
Qui me procure un certain talent
Cette envie de vivre
Me rend totalement ivre

Révolté de la condescendance
Je n’ai plus aucune essence
Et me voilà totalement rance
Sans aucune avance

Le sens de la vie

Le sens de la vie

Le sens de la vie

Nuls n’a plus d’estime que soi
Et personne n’est le roi
Vous annulez ma joie
Entourage sans foi ni loi !

Le bécot sur la main
Sans raisons , ne vaut rien
Les louanges injustifiées
Ne valent d’êtres consolées

Pinsons, reveillez-vous!
Ainsi il ne faut continuer
Ou je vous ferais rouer
En place de grève, à bout !

Ne soyez point égoïste
Vous qui me rendez si triste
Soyez parfois un peu altruiste
Atterissez sur la piste

Accointances nouvelle

Accointances nouvelle

Amitié, Amour, de beaux gages
Et vous n’êtes plus très sage
Vous ne faites votre âge
Et vous tournez une page

En moi tulipes vous ouvrez!
Et vous roses vous aurez!
Et je vous offrirais des hortensias
Et aucun réséda

Semblerait-je recevoir des sentiments?
Semblerait-je avoir de l’accointance?
Mon coeur m’indique l’ignorance
Mon corps tremble dans vos rangs

Seul vous pouvez m’éblouir
Seul vous pouvez me faire rire
Croire en la bonne étoile
Celle qui n’a jamais mis de voile

Tout les jours j’ai votre fraîcheur
Cela m’évite quelques malheurs
M’apporte quelques bonheurs
Et m’en voila rieur