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Month: août 2014

Mille faux baisers

Mille faux baisers

Mille faux baisers qui m’ont embrassés
Mille amitiés qui m’ont encore brisés
Et de faux copains que l’on aime
Pour que la vie ne soit plus vaine

J’ai attendu une sincérité légère
Pour voler tel une gentille mégère
Qui ne fait de mal à personne
Et en retour, tristement, je donne

Mon cœur, ma santé , mes espoirs
Que je place la nuit, chaque soirs
Mais jamais ne vient la douceur
Il n’arrive que de beaux leurres

J’ai regardé la vie d’un air songeur
Et réellement je suis devenu rêveur
J’ai suivi ce parchemin de vérité
Qui m’indique ma route parsemée

D’embuche et de graves problèmes
Je suis resté chaque jour blême
Face aux problèmes quotidiens
De tout ceux qui ne comprennent rien

Entre deux feux

Entre deux feux

Entre deux feux, entre deux lieux
Tiraillé par la vie, je suis incompris
Je ne ressemble qu’a un demi zombi
J’ai encore tout cela, faute de mieux

Je piaille à vous égosiller vos tympans
A réveiller les morts de leurs tombeaux
Je suis à mille lieu de panser vos maux
J’attache peu à peu un petit ruban

Sur mes grandes phalanges si extensible
Je suis un phénix renaissant des cendres
Alors que je détenais un lourd scaphandre
Je n’ai maintenant plus rien de risible

Je suis tantôt désiré, tantôt rejeté
Et petit à petit le fossé se creuse
Pendant que vous enfoncez de la gueuse
Je suis comme un arbuste mort, mal planté

Récit fusionnel

Récit fusionnel

La fusion née de nos connivences
Manquent en ta totale absence
J’ai besoin de te voir, de t’écrire
Et dans tes yeux ouverts , te lire

Je suis triste être moins présent
Au point qu’amertume je ressent
Et c’est mon âme ensanglantée
Qui se trouve maintenant abîmée.

Je n’ai que des mots si facile
Pour te décrire les gravats de l’île
Sur laquelle je me suis enfouis
Pour ne plus comprendre ma vie

Mon esprit t’aime avec certitude
Quelque soit la grande altitude
Que je gravis par petits échelons
Pour tatouer à jamais ton nom

Amour enchevêtrée

Amour enchevêtrée

A la demande de Pauline M

Notre amour quotidien enchevêtrée
Nos silences drôles et parfois animées
Nos absences si lointaines toutefois
Jette présentement un grand froid

Moi, débordante d’énergie positive
Toi, qui me fait tourner la tête , m’enivre
Nous sommes un tout, mais je ne suis rien
Je regarde les étoiles qui sont au loin

Et j’aime l’odeur de ta tendre chaire
Quand je voit une étincelle en l’air
Qui éclate pendant un certain temps
Telle une grande bohème d’antan

Formant une galaxie légèrement étoilée
Que nous attrapons au vol , sans rivalités
Notre amour depuis maintenant cinq univers
Où tout nos moments sont gravés dans la terre

Détresse

Détresse

Détresses ordinaires et peurs continuelles
Je ne fait plus partie de ce rituel
Je tente de sauver parfois du déclin
Sans aucune retenue, ni aucun frein

Je suis pourtant gentillement tourmenté
Par des mots inconsciemment dictés
Qui reflètent la tristesse et le désespoir
La où, au coucher du soleil, je souris, le soir

Sans pouvoir tendre ma main
Qui te dit au revoir jusqu’à demain
Ni te donner mes dernières palabres
Sous ce peuplier, cet arbre

Mon rêve de te réconforter
De te rendre heureuse, toi l’être aimé
Je ne suis qu’un petit écureuil
Qui parfois sait faire son deuil