Archives de
Month: octobre 2008

Ils furent heureux

Ils furent heureux

Ils sont heureux, mais surtout furent heureux
Car de tous ces mots, le seul qui ressort est l’amour
Le terme qui ne nécessite pas de retour
Et nous continuons notre vie à deux

Sans se préoccuper du monde extérieur
Afin de continuer sans faire d’erreur
Et toi et moi aimons la vie à brule-pourpoint
Et continuons ce passé jamais lointain

Et c’est une déesse qui décide de toi
Qui fait que je suis dans tes bras
Qui statue sur ta flamme éternelle
Chut! Toutes ces choses sont charnelles!

Droit de vivre

Droit de vivre

Droits de vivre, mais obligation de subir
Les mots, la maltraitance hiérarchique
La royauté et la dictature empiriques
Mais aucun droit de se faire salir

De ces subordonnés aucun ne résiste
Et s’il y en avait, le cachot s’ouvrirait
Pour continuer de violer leurs libertés
Sans voir d’autre solution, d’autre piste

Que celle de rechercher le gain, l’égocentrisme
Et il voit une réalité prisme
Vide de sens, nue de regard
Et ils se regardent d’un air hagard

En se demandant si démocratie et royauté
Sont équivalents et rendent grand
Et ces petites beauté les voilà enfermées
Dans un cauchemar, et il se croit avant

Mais nous sommes au présent, et je parle au futur
Et je condamne ces traitres, ces tyrans
Qui se croient supérieurs, et qui ne sont blancs
Comme neige, ici je le dis en lieu sur

Mes soeurs

Mes soeurs

Mes sœurs, celles de coeur
Qui avec vous emmènent la chaleur
Qui changent à chaque fois de couleur
Vous n’avez jamais eu en me rencontrant, peur

Mais moi, j’ai ce besoin immense d’amour
Éclairez ma nuit, assombrissez mon jour
Comme la rose et le réséda
Oh vous que voilà

Et je suis parfois, à votre égard, poupée de cire
Jetable, rachetable à merci
Et pour vous ces mots j’écris
Et pour toi mon cœur balance, ma mire

Petite Hirondelle

Petite Hirondelle

Petite Hirondelle, viens vers moi
Petite Pucelle, entraines toi
A ne rendre l’amitié qu’on t’a donné
Et vois que belle est la vie qu’on ta créé

Et tu n’arrives pas à le concevoir
Petite merveille de la nature
Que tu es sous le charme de l’air pur
Et en toutes ces illusions je ne pourrais croire

Tu ne joues pas à armes égales
Tu triches avec tes mots fatals
Tu es une poupée de cire
Malléable, mais je te vois rire

Comme pleurer , et la rivière s’écoule
Et la mer s’effondre
Et la terre se chamboule
Et tout ces mots tu es en train de me pondre

Et tu essayes petite alouette
D’avoir l’air un peu plus chouette
L’oiseau qui est en toi somnole
Alors qu’il préférerait être en vol

Oh princesse charmante qui s’endort
Loin dans le pays des cieux
Avec les ténèbres et les dieux
Je sens l’air incrusté de la mort

Dans l’âme que tu as
Dans ta flamme , la plus belle
Et tu souffres, dans l’au-delà
Restes ouverte au monde petit hirondelle

Dédicacé à N.D, et M.H

Il se ballade

Il se ballade

Il se ballade, de chemin en chemin
Sur les quais et les rivières de France
Lui aussi a mal de bon matin
Quand il fut abandonné dans l’ignorance

Et lui aussi, il aurait aimé vous connaître
Et il aimerait dans cette société, renaître
Et moi, Et vous, je suis là mais ne peut rien faire
Et toutes ces choses sont si austères

Tristesse, et coule de l’eau dans l’océan
Et souffle, souffle le vent
Je ne suis que peau de chagrin
Et j’écris mon amertume sur ce parchemin

Impopulaire

Impopulaire

Impopulaires, ils  sont,
Ils ont autant, les mêmes boutons
Que moi, sur ma figure pétifriée
Sur tous ces mots scarifiés

Et Alors? Qu’ils soient blancs, noirs, jaunes
D’autre couleur, aveugles, handicapés, altérés,
Ils ont les même droits, les mêmes valeurs
Ni moins, ni plus que nous, mais ils ont peur.

Car il se sentent rejetés de la société
Qui les a martyrisé , maltraité
Et tout ces mots d’amour, d’amitié
N’existent plus, pour vérité!

Si vite perdu

Si vite perdu

Ma rose du matin, si vite perdu
Mon chagrin, tant soit peu lié
Et je peux encore aimer
A ces instants que je t’ai volé

Et si rapidement tu t’éloignes
De mon cœur, mais je t’aime encore
Car dès que je te parle je te dévore
Et comme avant, ton corps j’empoigne

Je suis exposé à tes rayons ultra-violet
J’ai brulé une partie de ta flamme
Mais la mienne reste pour toi, ma femme
Et ce seul amour, je te l’ai accordé

Et je ressent la nostalgie comme vacances d’été
Comme si c’était loin, passé, daté
Et pourtant c’est toujours au présent
Et je te souffle de l’amour maintenant

Amour oublié

Amour oublié

Amour oublié, tout l’été
Amour perdu, pour ceux que je n’ai vu
Je me ravive avec ceux qui m’ont manqué
Je me suis vraiment déçu

Et je t’ai oublié mais tu sais qui je suis
Et je t’ai oublié et mon regard tu as volé
Comme un oiseau au milieu du ciel
Et je n’ai pour exister que ce que de moi tu admets

Non, ne me perds pas, je reste là
Non, n’y voit pas là mon mystère
L’homme inconnu au regard de père
Et plus je m’éloigne , moins tu t’en vas

Et dire que pendant ce temps je t’ai châtié
Pour ce regard, ce sourire vide d’espoir
Qui me dit il te reste encore quelques soir
Maintenant, ces bribes sont pour toi la vérité

Adolescence

Adolescence

Adolescence, toi qui es si vite passée,
Adolescence, en toi je me suis envolé
Restes un peu en moi, où tu es
Afin de me dégager de ces responsabilités

Et du reste je ne suis à l’abri
Maintenant que je grandis
Et cet espoir gâché
Par une famille déchiré

Meurtri, blessé, par les états de chacun
Et personne n’aurait osé, ni même une catin
Dire ces sous-entendus, ces choses mal vues
Et toi, et moi, et nous sommes des gens incongrus

Mène ton bateau

Mène ton bateau

Mènes ton bateau, ta rade
Uses ta voix, ton visage
Vois ces choses si perfides!
Fais un peu de vide!

Et tu verras, tu te reconnaitras
Tes passions, ta patience reviendront
Saches, douce, que je suis toujours là
Cet état d’esprit m’en dit long

Toi qui a toujours su te battre
Je ne te vois ni te sens plus
Et tu cherches la chose à abattre
Hey, n’abandonnes pas. J’y ai cru!

Vivre bien

Vivre bien

Vivre bien c’est vivre heureux
Vivre heureux c’est n’être égoïste
Mais penser aux autres, quel aveu!
Et je ne change pour autant de piste

Amies et amis, voyez la vérité
Celle qui dit que je vous aime à l’éternité
Vous avez votre sourire cajoleur
Vous avec votre tendre cœur

On ne se rend pas compte d’autrui
Et ne vivons pas assez de l’altruisme
Mais beaucoup plus de l’égoïsme
Et ce qui fait rage c’est cette lie

Que chacun exploite à sa manière
Hélas il faut s’y faire
Et des personnes voudraient le monde
Moi je leur dit restez dans vos songes.

Sépares-toi

Sépares-toi

Sépares toi de son corps, de ses yeux, de sa terre
Sépares toi d’elle, mon frère
Je te le répète sans cesse avec mes propres mots
Arrête! Cesse de faire l’idiot

Tu as laissé ta jeunesse, et elle te blesse
Tu continues ta vieillesse. oh! Lâche et insensible
Aux tourmentes que désormais tu délaisses
Et je lis ta tristesse comme on lit une bible

Plus fort, plus courageux, merci merci encore
Mais là maintenant, tu as vraiment tort
De t’acharner, d’attendre. Avance!
Reculer est la pire des insolences!

Vie d’espoir

Vie d’espoir

Ma vie est munie d’espoirs, de rêves irréalisés
Et en deux semaines, celà se concrétise
Des liens si forts entre deux êtres appréciés
Ô! Combien ai-je la joie de te faire la bise

Doux soleil, tendre automne
Beau ciel bleu, verdure en vogue
Quel félicité de t’avoir rencontré
Moi qui tout ce temps n’y croyait

Mes mots sont simples pour te dire merci
De voler à mon secours, autant que me faire rire
C’est dans ton coeur qu’est ta pensée d’esprit
Même à mes moments les plus noirs tu ne vois le pire

Et tu ressens l’envie de me le dire en cachette
Par des gestes, des attitudes parfois outrées
Mais c’est un plaisir de voir que tu n’as pas d’inimitié
Envers moi, jeune alouette.

Dédié à M.H

Bouleversement

Bouleversement

Bouleversement, attendrissement et ces mots tendres
Que je te tend, que tu renverses, que tu bouleverses
Pour réveiller en moi ce que j’ai, cette habile adresse
Qui s’était endormie dans mon âme, que j’ai voulu vendre

Mais tu n’as pas besoin de te réveiller en porte-jaretelles
Pour continuer à mon égard d’être belle
Restes simplement toi, la plus naturelle
Car forcer le destin, c’est percer les nuages, le ciel

Toi qui es si douce, tu as bousculé mon existence
Toujours avec des heures d’avance
Et avec une si grande insolence
Et si tu ne l’avais fait, je ne me serai fait violence

Mais il n’y a pas besoin de se gâcher la vie
Pour être connu, reconnu
Le bonheur tient à quelques envies
Parfois insoluble,vu, revu et maintenant vendu

Et si vous pleurez chaque soir, sachez qu’il y’a plus triste
Et qu’il y a des gens, qui ne visitent que leur intérieur
Et qui oublient que le monde, les amis, c’est l’extérieur
Alors maintenant vivez! Refaites tourner le tourne-disque!

Injustice

Injustice

Injustice sur cette terre, où le juste mot est l’enfer
De se retrouver avec des idéaux, et rester en marge
Du monde, de l’amitié, des relations de notre âge
Et en cet instant, je vous perd

Mais je vous aime, au point le plus absurde
Ta vue m’est lointaine, mais pourtant si soudaine
Ma vie est longue, large, et rude
Et toutes ces questions qui me reviennent

Ma mie, ma vie vous me paraissez si distante
Avec moi, votre jeune ami, au cœur d’oiseau
Libre, qui vole et chante
Mais rappelez vous, il y a toujours des corbeaux