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Month: mai 2023

Dépendances

Dépendances

Ma dépendance, si aveugle, si sournoise
S’accapare de mon corps, mon entourage
Jusqu’à détruire toutes mes belles relations
À qui je réclame la plus grande attention

Je suis démuni, détruit par mon angoisse.
Qui ne cesse de grandir, qui m’entache.
Je suis perdu, sans capitaine à tribord.
J’attends ma piqûre quotidienne d’anti-corps.

Une réaction allergique s’est produite.
Quand le produit s’est déversé en un clic
Je suis tombé, moi et mon visage violacé.
Refroidis, le cerveau soudainement éclaté

L’oxygène devient rare, je suffoque.
L’air me manque et à présent, je chuchote.
Mes derniers mots, mon souffle si rare
Je m’endors sans peine et sans fanfare.

Le Feu

Le Feu

Le feu brûle dans mon foyer, ma maison.
J’ai perdu peu à peu ma flamme, ma raison.
Mon fleuve intérieur qui ruisselle pour si peu
Je pense à vous en tout temps, en tout lieu.

Les mots ne suffisent plus à soigner mon âme.
Qui s’est éteinte aujourd’hui à Bourg-Madame.
Le sentiment coupable d’être si présent
Quand tout m’indique que ton cœur est absent

L’amour d’autrui devient ma destruction.
Les flammes brûlent dans le gosier de mon dragon.
Je vocifère de l’intérieur, j’étouffe dans mes cendres.
Pétrifié dans la peur encore à nouveau de descendre

Le soleil a disparu sous le nuage de colère.
Dans la nuit sombre et glacée de l’hiver
Je grelotte, la peur me domine à nouveau.
Je veux parfois me jeter dans cette eau.

Le silence

Le silence

Le silence qui remplace ta sourde colère
Au point d’injurier ton absence qui me sidère
Mon immense peine intérieure te fait face.
Pour briser les larmes devant ma glace.

La courtoisie de ces moments m’échappe.
Et parfois assassine ma tendresse si plate
J’observe le pinson qui siffle à tue-tête.
Qui te regarde, toi, mon éternelle doucette.

La montre de ma vie s’arrêta sur minuit.
Le chronomètre cessa de gérer mes envies.
Je meurs soudainement de ton ignorance.
Troublé à présent dans mon adulescence

Mon sommeil a atteint le piquet de grève.
Il s’agite, manifeste sans violence, sans rêves.
Mon esprit s’amuse à me conter l’histoire.
Celle que je vis, maintenant, chaque soir

L’amour est toujours la raison

L’amour est toujours la raison

Le jour où ton programme s’est éteint
N’oublie pas de venir prendre ma main.
Que je fasse taire tes maux et tes cris
Choisis ton destin à tout instant de la vie

N’oublie pas de gommer ton miteux passé.
Et de penser chaque jour à toute l’amitié
Offerte à ton quotidien en délicatesse
Profite de l’insouciance de ta jeunesse.

Quand tout vous semble lointain et perdu
L’amour est la réponse, fidèle ingénue.
C’est un don qui surpasse toute la haine.
Qui peux s’accumuler chez vous, ma dame.

Je signe avec vous notre vingtième année.
En étant le spectateur de cet humble défilé
Celui de l’éternité, de votre amicale présence
De la délicatesse qui remplace votre absence