Le Feu
Le feu brûle dans mon foyer, ma maison.
J’ai perdu peu à peu ma flamme, ma raison.
Mon fleuve intérieur qui ruisselle pour si peu
Je pense à vous en tout temps, en tout lieu.
Les mots ne suffisent plus à soigner mon âme.
Qui s’est éteinte aujourd’hui à Bourg-Madame.
Le sentiment coupable d’être si présent
Quand tout m’indique que ton cœur est absent
L’amour d’autrui devient ma destruction.
Les flammes brûlent dans le gosier de mon dragon.
Je vocifère de l’intérieur, j’étouffe dans mes cendres.
Pétrifié dans la peur encore à nouveau de descendre
Le soleil a disparu sous le nuage de colère.
Dans la nuit sombre et glacée de l’hiver
Je grelotte, la peur me domine à nouveau.
Je veux parfois me jeter dans cette eau.