Dépendances

Dépendances

Ma dépendance, si aveugle, si sournoise
S’accapare de mon corps, mon entourage
Jusqu’à détruire toutes mes belles relations
À qui je réclame la plus grande attention

Je suis démuni, détruit par mon angoisse.
Qui ne cesse de grandir, qui m’entache.
Je suis perdu, sans capitaine à tribord.
J’attends ma piqûre quotidienne d’anti-corps.

Une réaction allergique s’est produite.
Quand le produit s’est déversé en un clic
Je suis tombé, moi et mon visage violacé.
Refroidis, le cerveau soudainement éclaté

L’oxygène devient rare, je suffoque.
L’air me manque et à présent, je chuchote.
Mes derniers mots, mon souffle si rare
Je m’endors sans peine et sans fanfare.

One thought on “Dépendances

  1. c’est beau, les larmes de ce corps meurtri par la souffrance morale se lisent sans et se comprennent sans peine .
    Nos douleurs ne sont pas les mêmes , mais on doit comprendre que nous ne sommes pas maitres de notre vie , ni de notre corps .faisons pour le mieux , pour ne pas trop le laisser souffrir .courage mon ami .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *