Messieurs
Deux êtres si proches, doux et menus
Une romance qui se lève aux aurores
Pour ne plus laisser s’échapper le trésor
Brillant à midi, ce diamant bien en vue
Leurs mots d’amour, soufflés à l’occasion
Font danser leurs quotidiens d’illusion
Les bercent d’un instant rare et magique
Et rendent leurs âmes d’enfant unique
Les moments tristes de vides et d’ennui
Vites oubliés par leurs mots d’aujourd’hui
Qui tardent à s’échapper après le petit soupé
Et se poursuivent jusqu’au grand decouché
Je prends le relais des flammes olympiques
Pour lire chacun de leurs écrits magnifiques
Qui fait fondre le cœur de toutes les femmes
Et surtout de vous, joyeuses mesdames.