L’horloge

L’horloge

L’horloge de huit heures sonne encore.
Et alerte mon corps aux plus belles aurores
Mon esprit constellé de brume grisâtre
Le teint de mes joues est parfois olivâtre.

Tandis que mon âme conteste la nuit écoulée
La sagesse sommeille en moi durant l’été.
Je retiens à chaque apnée mon oxygène.
Jusqu’à devenir un oiseau bleu et blême

Je muselle mes réactions impropres et animales.
Pour n’assumer que les choses banales
Tenus par les laisses de cette indécente société
Pour laquelle je ne renouvelle pas mon amitié.

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