La houle
Ce jour où tout est si pénible et dramatique
Où tout te semble un baroud d’honneur à la vie
Souviens toi que toutes nos amitiés n’abdiquent
Tu n’est point orpheline face aux insidieuses maladies
Tu es la passagère de ce bateau sans capitaine
A bord, tes matelots réforment ton embarcation
Pour conjurer à chaque moment toutes tes peines
Vaillants, ils poursuivent leurs intenses missions
Perdue, au loin, inquiète, observant la fureur de la houle
Tu t’accroches, manquant de trébucher par dessus bord
Te repêchant juste à temps avant que tu ne t’écroules
Le calme revient, nous t’accompagnons jusqu’à bâbord
L’assistance est maintenant requise, les secours arrivent
Afin de nous ramener, de pied ferme, sur cette belle terre
Qui nous remplis de bonheur, mon amie, mon émotive
La chaleur de nos âmes est toujours un si grand mystère