Équilibre Précaire

Équilibre Précaire

L’amitié, cet amour de justice, si précaire
Les gouttes d’eau qui ruissellent, quel mystère
Nos mains ouvertes, tremblantes et tendues
Joignent nos coeurs si faibles ma petite ingénue

L’innocence de notre passé s’est peu à peu éteint
Je me suis levé ce matin, pétris d’un certain chagrin
J’ai déversé mes si belles larmes dans ton océan
Tu as reçue une ondée de tristesse en m’écoutant

Semant nos embuches dans ces routes sinueuses
Mon coeur a fléchi sous cette terre visqueuse
Ma raison, mon esprit, ignorait cette lourde vérité
Sacrifiant mon idéal, la réalité de notre tendre amitié

Ce corps-à-corps était si physiquement présent
Que je rêvais de cet idéal du passé, maintenant
J’ai trébuché dans ce grand escalier de l’enfer
Je suis revenu aux démons qui m’habille cet hiver

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