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Month: mai 2009

Avenir

Avenir

Avenir incertain, avenir puritain
Je me pose des questions,
Qu’est ce que tu diras, voisin
Quand je te dirai » morts ils sont»

De chagrin car ils sont altérés
De fonctionnalité
Et crois-tu que cette tulipe d’été
A éclos cette année?

Je crains que cette perdrix
Ait perdu tout son plumage
Malheureusement il n’est pas sage
Il n’arrive pas à prendre toutes les images

De moments impénétrables
Magiques, mais qui partent en fumée
Et dire que nombre de ménages se querellent
Oiseau passe au dessus de ces têtes les purifier.

Descends de ton arbre

Descends de ton arbre

Descends de ton arbre singe agrippé
Va récolter les fruits délaissés
Qui s’échappent dans la colline
Qui roulent vers une mer divine

Il faut sortir les bataillons animal
Pour que tes griffes ne puissent être coupés
Mais tu trembles , tu es pâle
Oh pécore, tu as trop couru, tu es gelé

J’ai écorché la moitié de ton myocarde
Maintenant il est rayé, inutilisable
Et ton visage a touché je ne tarde
Cris étouffés, censure valable

Cette orange est si lointaine
Elle a fait toutes les épreuves, vaines
Et maintenant elle se fait découper
Elle préfère encore être mangée

Plutôt que d’attendre , tristement
Orange, oh désespoir
J’écorche ta peau une fois par soir
Et ton épluchure vole, avec ce vent

Tombée du ciel

Tombée du ciel

Une étoile accrochée dans mon univers
Qui file à tout vitesse, dans l’air
Frais de mon océan, de ma tendresse
Pourvu que ces mots soient vieillesse

Je te tends mes deux mains
Ce n’est qu’un petit rien
Qui fait un petit tout
Qui fait que ce soit nous

Et si un brouillard apparaissait
Je ferais pour qu’il s’éclaircisse
Et tes larmes, tes cris, je viderais
Et ton cœur, ton alarme, reste lisse

Et ces termes pour dire que l’amour n’a pas de mots
Pour crier qu’il est là, qu’il reste
Même si parfois il se comporte en idiot
Il ne peut comme cela, retourner sa veste