La bascule
Mes souvenirs, mon histoire, mes folies
L’horloge avance, sans faillir, sans compter
Je brûle, comme une bougie, sans me consumer
J’atteins la dernière marche de ma vie
Au sommet de la gloire, soudain, je bascule
Ce présent, absent, sans espace, sans virgule
Où plus rien ne fait jouir le moindre sens
Où je perds tout, ma passion, mon essence
En escaladant les échelons de ma réussite
J’ai discerné la peur, l’hypocrisie, mon ennui
Je dégringole et me retourne si fort, si vite
Je poursuis cette ombre de la nuit.
Je me retourne, fuyant maintenant le passé
Courant vers un avenir peu clair et incertain
Qui change, chaque jour, à chaque rosée du matin
Animant mon espoir, mes lueurs de l’été