La bascule

La bascule

Mes souvenirs, mon histoire, mes folies
L’horloge avance, sans faillir, sans compter
Je brûle, comme une bougie, sans me consumer
J’atteins la dernière marche de ma vie

Au sommet de la gloire, soudain, je bascule
Ce présent, absent, sans espace, sans virgule
Où plus rien ne fait jouir le moindre sens
Où je perds tout, ma passion, mon essence

En escaladant les échelons de ma réussite
J’ai discerné la peur, l’hypocrisie, mon ennui
Je dégringole et me retourne si fort, si vite
Je poursuis cette ombre de la nuit.

Je me retourne, fuyant maintenant le passé
Courant vers un avenir peu clair et incertain
Qui change, chaque jour, à chaque rosée du matin
Animant mon espoir, mes lueurs de l’été

One thought on “La bascule

  1. oui cette horloge qui ne cesse de tic taquer.
    Comme pour nous rappeler que , quoi que l’on dise ou fasse,
    nous ne pouvons pas l’arrêter.
    oui , si l’on pouvait arrêter les aiguilles , disait RINA KETTY .
    grande dame du temps qui savait tellement bien chanter les choses de la vie

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