Le silence
Ce soleil, si loin, m’éblouis.
Je joins mes deux mains, au paradis.
La solitude m’envahis, dans le noir
Je cherche la lumière du dortoir
Le silence de la nuit qui m’oppresse
Avec cette douleur qui m’agresse
Le sommeil s’absente chaque soir
Le jour se lève, sur une note d’espoir.
Ces agressions parfois m’oppriment
J’oublie mes libertés dans l’âbime
Ecrasé par la force des contraintes
Je m’arrache de toute cette étreinte
Celle qui m’accable et m’afflige
Celle que j’oublie, que je néglige
Qui me fait souffrir, chaque heure
Au point où, à chaque instant, je meurs