Colère

Colère

La colère, toujours passagère, mauvaise conseillère
Celle qui amène la démesure, l’amertume, la misère
Qui t’attrape, exhume tes peurs, suspend tes sanglots
Échoue dans ton coeur et agresse à présent ta peau

Elle me guette à toute heure, à tous les instants
Je conserve mes mots, mon revolver à présent
Chargé, munis de quelques balles à blanc
Prêt à tirer en l’air, pour disperser les outrageants

Les mots sont courts, la sincérité est amère,
Face à toutes les tractations, les trahisons d’hier
Ces gestes, qui, parfois vous poignarde à nouveau l’âme
Agrémentés de paroles qui blessent et vous diffament.

Condamnant les plus grand excès, les félonies du jour
J’abats mes dernières cartes, celle de la vie, de l’amour
Attrapant le rare oxygène restant du septième ciel
Je suffoque, mes cris explosent maintenant au pluriel

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