Évanouis

Évanouis

Évanouis, dans mes pensées, tout l’été
Je suis cet homme au regard perdu
Dans ces chemins, ce sentier battu
J’ai cherché la sortie, je me suis égaré

J’ai pris une boussole, direction nord
Je me suis retrouvé, sidéré, à l’ouest
Sur ce chemin de ronce, sans ma veste
Blessé, je suis resté hagard, dehors

Pétris d’angoisse, attendant mon sauveur
Si faible physiquement, le moral en berne
Les yeux ouverts, épuisés, plein de cernes
J’ai pleuré, souvent, pendant des heures

L’intensité de ce vide qui s’empare de moi
Remplissant l’esprit de farfelues questions
Dans ce cerveau si absent, si brouillon
Qui appelle à l’aide, il me semble, je crois

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