Le silence
Le silence qui remplace ta sourde colère
Au point d’injurier ton absence qui me sidère
Mon immense peine intérieure te fait face.
Pour briser les larmes devant ma glace.
La courtoisie de ces moments m’échappe.
Et parfois assassine ma tendresse si plate
J’observe le pinson qui siffle à tue-tête.
Qui te regarde, toi, mon éternelle doucette.
La montre de ma vie s’arrêta sur minuit.
Le chronomètre cessa de gérer mes envies.
Je meurs soudainement de ton ignorance.
Troublé à présent dans mon adulescence
Mon sommeil a atteint le piquet de grève.
Il s’agite, manifeste sans violence, sans rêves.
Mon esprit s’amuse à me conter l’histoire.
Celle que je vis, maintenant, chaque soir