L’île déserte

L’île déserte

Poser mes yeux sur le rivage, fréquenter cette plage
Où seul, je suis étendu, un drap blanc sur mon visage
Qui éclipse les larmes joyeuses de mon âme de la nuit
Et anime le matin une éclaircie, ce jour où je m’ennuie

Les frontières de mon île sont irréelles, si chimériques
En plein onirisme, enthousiaste dans ce chemin unique
Je viens à la rencontre de ton intelligence, qui m’instruit
Avec la peur des mots qui certaine fois m’ont détruit

Mon esprit de saltimbanque se réfugie dans ton univers
Pour expliquer tantôt tes sourires et grands mystères
Mes complaintes croupissent dans ton silence intérieur
Tes plus grands bonheurs me laissent souvent songeur

Je m’abrites dans ce paradis imperméable à la violence
Et t’enfermes dans mon coeur à chacune de tes absences
En étant privés de tes mots, je suis en peine, en sursis
Avec la peur d’éteindre définitivement ta flamme, mon amie

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