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Author: fabien

De temps en temps

De temps en temps

De temps en temps, je viens à toi
Je reste en complet émoi
Devant ton regard tendre, ta complicité
Forgée depuis tant d’années

Je reste sobre, parfois dur
C’est normal car les temps ne sont plus surs
Pendant que nous nous aimons
D’autres se disputeront

Ceux-là sont puritains
Ils n’ont pas le soleil en eux, chaque matin
Et ils ne voient que chagrin
Emmène-moi sur ton chemin

Amour silencieux

Amour silencieux

Amour silencieux sur ce nouveau né
Elle le regarde avec passion
Ce petit nourrisson, et ils s’en vont
Dans les étoiles, planer

Sur cette terre qui lui est destinée
Elle le cajole, le console
Chaque seconde elle l’aime
Et lui la rassérène.

Et de tout son coeur elle le protège
tandis qu’il pleure en son absence
Parce qu’il l’aime dans l’ignorance
Et que ses yeux bleus scintillent d’espoir

Jamais il ne la voit d’un regard noir
Mais plutôt avec doux visage
C’est l’image de cet enfant sage
Que tu as fait éclore, mon beau printemps

Loin de là

Loin de là

Loin de là, loin de moi
Viens par ici mon extraordinaire
Toi qui fait partie de ma sphère
Je suis loin de ton émoi

Et toutes ces choses roses
Et le lilas sur ta douce figure
Et cet oxygène morose
Contient ton air pur

Ta tendresse regardée
Dans ce ciel d’été
Est comme ma vue
Sur le boulevard ingénu

Je cours, tu me fuies
Je te fuies, tu cours
Et je t’attrape au retour
Allez continue, je rie

Indigné

Indigné

Indigné mon amie, de te voir souffrir
Indigné, alors qu’habituellement je te vois rire
Indigné par ces mots, ces cris épouvantés
Tous les mots de ma sphère restent désespérés

Et ils te crient  A l’aide
Reviens vite je ne suis pas loin
Toi qui te souviens
De ce passé, pas si lointain

Tandis qu’ils fuient elle assume
Avec beaucoup de regret, d’amertume
Et je dis viens par là
Te réconforter dans nos bras.

Nous qui t’aimons
Et qui à ton secours viendrons
Comme viennent les pompiers au feu
Toi, qui dans ton désespoir nous alarme

Et nous dit oui, et nous dit non
Ces deux mots en même temps
Deviennent des maux sans signification
Nous sommes là , pourtant

Et le restons, comme depuis des années
Toi qui à brûle-pourpoint pleures
Nous ne comprenons pas que tu aies peur
Nous sommes des gens de coeur

Ces mots pour te dire à quel point nous t’idolâtrons
Et à quel point nous combattrons
Pour ton bonheur de vivre , ta liberté
Avec ceux qui établissent ta vérité

Blanchie

Blanchie

Sale, blanchie et parfois jaunâtre
Ras le bol de voir cette couleur âcre
Qui empeste ma vie,
Ce n’est même pas l’odeur du rhododendron, l’ami!

Tu as pourri ma jeunesse
Mais tu ne saliras pas ma vieillesse
Plutôt mourir que donner
Un seul minuscule petit billet

Même pas une liasse de monnaie
Et encore moins un seul petit blé
Toi qui as guidé mon enfance
Qui m’a emmené dans l’errance

Plus encore, dans l’innocence
Mais on te manie telle une ignorance
Et je te vois d’un regard abject
Avec ça, finie la fête

Sensible

Sensible

Sensible bien est là mon défaut
Sensible chère amie à vos mots
A votre regard
Maintenant il est trop tard

Jamais, non jamais je ne changerai
Car pour vous j’ai tout fait
Et ce coté attentif
Qui me joue des tours, me permet d’etre actif

Merci de devenir actif
Car j’en ai besoin , c’est maladif
Oh Jeunesse éternelle qui dure
Et ces mots à n’en finir! Quel cure!

Parole d’un ange

Parole d’un ange

Un jour, la parole d’un ange se libéra
Elle me prit, sans redevance, dans ses bras
Et d’une tendresse immense, elle se jeta
Dans mes yeux que voilà

Et elle n’a aucune opprobre de le faire
Tandis que d’autres préféreraient se taire
Toi qui n’a aucune opulence
Mais qui se montre heureuse, sans absence

Et je distingue cette douce figure
Qui m’aime , et qui me rend l’air pur
Et il n’y aucune honte à ton impotence
Cela n’a absolument aucune importance

A mes yeux, à mon âme, à mon corps
Ce n’est que par la volonté que l’on s’aime
Pendant que les autres pensent des choses obscènes
Je n’ai pas peur d’aborder ensemble la mort

C’est la continuité de la vie
Celle qui m’a dit, mon ami :  » Souries »
Et je t’ai parcouru mon trésor
Pour extraire la vie, hors bord

Je ne mire sur personne
D’autre que toi, source de chaleur
Et parfois je me blottis quand j’ai peur
Que tu ne me revois, moi, ton homme

Et même si l’existence est ardue
Je t’assure de toute ma conscience
Que tu ne seras pas perdu
Ni trainé dans l’ignorance

Rêve

Rêve

Rêves intrépides, rêves irréalisables
Vous ne venez plus à moi comme d’antan
Et j’aimerais vous suivre, passivement
Mais j’ai la haine, c’est incroyable

De ne faire que de petites choses minables
Et de laisser faire le temps, doucement
Alors que dans la vie, il faut avancer tranquillement
Regardes moi, non, arrêtes, tu es le diable

Si l’on n’est convaincu de rien
On ne fait que des choses sans aucun lien
Et moi je ne suis que chien
Dans cet univers, qui tourne, va et vient

Cadeau de la vie

Cadeau de la vie

Un cadeau de la vie, cela se garde
Mais pour cela il faut se mettre en alarme
Et pour dire, j’y suis, et tu me regardes
Avec ton air enfantin, qui ne m’affable

Et je t’aime, comme on aime rire
Aimer rire, c’est la vie
Celle qui te dit courage et sourit
Et moi je te serre, comme la lyre

Et je lève les yeux et tu les attrapes
Pour les capturer, belle, douce, charmante
Dame! Si tu savais, arrogante!
Tu ne sais rien, tu vois seulement, et tu catches!

Catches mon esprit, pour me réveiller
Me dire parles moi, je suis aussi là
Pour m’entendre et rester auprès de toi
Hélas je ne suis pas ce que tu as rêvé

Mais elle raconte que ce n’est pas vrai
Je te le dis cher lecteur , ne prends pas peur
De mes mots, ils sont véritables, mais quelle erreur
De ne pas t’écouter, étoile….

Père

Père

Père, indigne de son nom
Père qui ne voit son rejeton
Père, arrêtes ça ne sent pas bon
Tu as grillé toutes les cartouches, le charbon

Mon ami, tu ne peux te rattraper maintenant
Si tu avais su jouer avec le temps
Tu aurais pu me faire renaître de mes cendres
Mais pas d’amour ni d’amitié tu sais revendre

Déçu par une telle attitude
De rejet de son propre géniteur
Ne continues pas , tu me fais peur
Reviens comme tu étais, père.

Noël

Noël

Noël, le jour de merveille
Noël, et tous s’asseyent
Noël, un grand repas de famille
Noël, moi je ris

Tu n’es pas présent,  à mon esprit
Ce n’est qu’une simple banalité
Qui n’a pas de valeur, de jovialité
Et encore moins de vie

Mais c’est noël
Ce jour censé si merveilleux
Mais qui finalement ne me rend heureux
Noël, qui n’est pas belle

Même avec tout l’or du monde
Je ne souhaite le fêter
Je ne veux m’agiter
A quoi bon? Pas de table ronde…

Bonne vacances et surtout bonne fêtes!

Bonne vacances et surtout bonne fêtes!

Bonsoir à tous,
Merci pour vos nombreux commentaires, emails, courriers. J’en suis submergé. Tellement, que quelques uns s’inquiètent.
Je suis un peu absent en ce moment. Et pour cause, les autres projets ainsi que mes dernières choses à faire m’ont quelques pris du temps personnel.
Cependant, je lis bien vos commentaires, et les valide, tant bien que mal, pendant mes temps disponible, c’est à dire 30 minute/jours, et encore, je n’ai pas le temps de tout faire.
Que certain(e)s lecteur(rice)s se rassurent, je ne fais la tête à personne, et je n’ai aucune raison de le faire , je pense en particulier à quelqu’un, dont je ne citerais expressément pas le prénom, pour respecter sa confidentialité.
Donc, de ce fait, et par mesure pour ma santé, je m’auto-ordonne (sans rire!hein!) de :
– Me reposer, sans activité supplémentaire en coupant internet du 21 au 24 décembre
– Vous souhaiter de bonnes vacances pour les lycéens, profs, et autres personnes qui ont le droit à leurs congés payés ainsi que  bonnes fêtes de fin d’année à tout le monde.

Je reviens très très vite, avec quelques changements en profondeur, d’ici le début de l’année.
J’oubliais, avant de vous quitter que :
– Vous pouvez laissez des commentaires, car de temps en temps éventuellement, je dit bien eventuellement, si j’ai envie j’irais faire un tour
– Que mon livre est toujours en cours, mais suite à quelques ennuis de santé, je ne peux pas pour le moment vous communiquer officiellement de date concernant sa sortie.

Joyeuse fêtes à tous!

Fabien Sorez

Elle

Elle

Elle, et ses yeux doux , ses yeux clairs
Qui éclairent mon ombre
Qui illuminent ma chandelle sombre
Je l’aime, même avec ces yeux en l’air

Et ces mots qu’elle sort, vulgaires
Mais si voluptueux à la fois
Je grogne,  j’élève ma voix
Pour ces choses si austères

Pour de bon, je suis coiffé de toi
Qui chaque jour m’aperçois
Sous un autre angle
Sous cette vision rectangle

Non carrée, car rectangle
Peut être contourné
Peut être violé
Et n’existe plus la liberté

Liberté de te susurrer
Quelques tendres gestes
Je n’ai jamais de reste
Sinon de te chérir , de t’aimer

Et te rassurer, et dire que je suis là
Et que j’angoisse pour ton toi
Même en t’écrivant ses mots oppressés
Je t’aime encore et toujours ma fée

Il fut un temps

Il fut un temps

Il fut, un jour , tout seul en pleine sincérité
Avec lui-même, avec son corps, avec son âme
Et celle de maladie m’emmène dans l’austérité
Moi, qui, sous couvert d’anonymat est malade

De ne pas pouvoir vivre comme les autres
Qui en se nettoyant, sont toujours blancs, propres
Et moi je noircis chaque jour, et elles rient comme des sottes
A la vie, comme à la mort je garde le même amour, idiotes!

Ciel d’azur

Ciel d’azur

Mon bleu ciel d’azur, toi qui fais ma cure
Je vois des milliers de flammes nous brûler
Je sens ton odeur de rose m’encercler
Aujourd’hui tu n’as pas une drôle d’allure

Toi, clarté du jour éternel
J’ai vu sur ta peau de chagrin
Que le vent froid te traverse ce matin
Oh, mon bleu ciel

Oh, ma belle et luxueuse lumière d’hiver
Tu fais pousser les roses rouges sur cette terre
Que je suis charger de cueillir, chaque soir
En entrant dans ton terroir

Mes yeux brillent d’espérance
De toujours t’aimer avec innocence
Continues, raffoles de ton prochain
Il es là, te tend la main

Triste

Triste

Triste sort, d’être la proie
Des hommes, de ses lointaines voix
Difficile d’aimer soi même
Quand on s’auto-rejette

Maman, si tu savais l’amour oublié
Que ton fils ne t’a pas donné
Durant tant de ces années
Maman, maintenant j’y vais

Car tu es attristée de ton sort
Bats toi, tout n’est pas mort
Des étoiles brillent dans tes yeux
Et j’aimerais tellement te voir heureux

Tu n’as pas l’audience nécessaire de tes amis
Ni non plus celle du mari
Celle de tes progénitures non plus
C’est celà que je lis dans ta vue

Viens vers moi que je te rassérène
Ils ne t’en veulent pas mais ne peuvent rien
Pour toi qui es si charmante
Mais tout aussi alarmante

Il n’est pas apte à le concevoir
Et préfère sur sa dignité s’asseoir
Quand il penche pour te voir
Il fuit encore et toujours ton regard

Dans tout ça nous ne sommes responsables
Je suis et elle est pourtant affable
Juste une histoire de mansuétude
Et le soleil ce soir, se couche au sud

Magique

Magique

Petite fée magique, je vois couler les larmes
Sur ton visage, à pleine rage
Et moi qui ne peut rien sauf chanter mon adage
Et te crier que je t’aime de toute mon âme

Mais tu pleures encore car tu es à bout
Car tu as peur, tu ne veux raviver un passé douloureux
Tu prefères qu’on tape et que cela sonne creux
Un grand diable s’incrustre entre nous

Même vidée tu peux encore te faire pleuvoir
Au coucher du soleil, le soir
Je ne peux comme cela te voir
Et c’est à peine si j’ose y croire

Je n’ai même pas matière à te sourire
Je ne peux même te faire rire
T’esquisser le moindre rictus…

Accointances

Accointances

Accointance ne va plus avec ignorance
Accointance chaque jour une foule distinguée
Et tes yeux sont mon soleil qui éclaire mon avancée
Et ta douce peau n’est pas une peau rance

Mille câlins de moi tu dégustes
Plein de paroles aventureuses tu m’envoies
Je crois et bois de ton émoi
Dors , sommeilles sous le lustre

Plutôt vivre bien, mais vivre heureux
Vivre bien c’est être à deux
Peut-être ais-je une vision de l’amour altruiste
Souffles cette bougie et fais un voeu

Manque

Manque

Manquer n’est le contraire du verbe aimer
Adorer, c’est tout aussi fort qu’idolâtrer
Un ange de toutes les couleurs
Mais tourne tourne l’heure

De venir à ton secours
Comme viendrait pneu lors de crevaison
Comme viendrait oreille à celui qui est sourd
Oh toi, éternelle charmeuse tu en dis long!

Et moi grand rêveur, je vois ton bonheur
Non n’ai pas peur de manquer
De quoi que ce soit, tu es sans erreur
Et toutes ces choses sont vénérées

L’unique Sage

L’unique Sage

Je souhaite rendre hommage
A une femme pleine de courage
Je souhaite rendre hommage
A une femme sage

Unique être qui comprend certaines vertus
Unique être qui est compréhensif
Unique être qui m’a lu
Unique être qui est vif

Je n’en ai pas rencontré une pareille
Je ne l’ai même pas vu dans mon sommeil
Mais seulement au réveil !
Voilà la plus vertueuse des petites abeilles.

Jamais on n’a pu autant se dévouer pour des étudiants
Qui n’arrivent pas à rentrer dans les rangs
Autant de gentillesse méritent d’être récompensées
Et c’est pour cela que je le fais.

Si tu savais…

Si tu savais…

Oh Grande Mathilde si tu savais
Ton chemin équivaut à ton bonheur
Toi qui penses être souvent dans l’erreur
Toi qui oserais à peine critiquer

Nous t’aimons comme tu es
A juste titre, juste valeur
Celle de la liberté
Pas celle qui fait peur

Et moi, je prône la liberté et la justice
Et toi, au-delà de ton trône tu ressurgis
Et nous tes amis, ne sommes en lice
de te marginaliser, et je ris

Non de toi, mais des autres
Qui n’ont pas compris ta vie
Ce ne sont que des apôtres
Gentille Mathilde, Souris

Damné

Damné

Damnés par des regards initiaux
Ils sont heureux et s’offrent des bouquets de lilas
Se sussurent, s’aiment avec des mots tout bas
Et depuis ils ne prononcent plus le même argot

Ils leur ont jeté des regards bestiaux
Féroces, mais ils sont munis d’armes
Et se battent, avec des moyens loyaux
Pour prouver qu’ils peuvent égaler, sans alarme

Et , vois-tu pendant que tu me jettes ton regard
Je suis complètement fou, hystérique, hagard
Nonobstant je suis et tu le perçois
Ma foi, je suis resté vide, sans voix

Départ

Départ

Départ insensé, départ malheureux
Et nous ne nous préparions pas à te dire adieu
Je ne dors plus, tu sais je crève
Et nous ne verrons plus tes lèvres

Ni ton visage, adage de bonheur
Et tu ne seras pour nous un mirage
Maintenant nous avons peur
Nous ferons tout pour faire barrage

Et notre corps se ride de tristesse
Car ce que tu fais, en tout conscience, nous blesse
Et comme tant d’autres, c’est un avis de tempête
Je refuse de ne te dire que tu es bête

Plutôt mourir que de vivre cela
C’est comme si tu étais partie dans l’au-delà
Et les larmes coulent sur mon humanité
Toi qui pour nous es terre de vérité

Comme ciel où jaillit la volupté
Nous qui voyions des étoiles dans tes yeux
Cela fait un creux
Comme creux de la main et des choses envolés

Dédié à M.H, M.R, A, R.V.

Alouette

Alouette

Alouette, petite alouette
Tu es là, et tu becquettes
Sur le pont du paradis
Sur le chemin de la vie

Et tu te sens heureuse, petite tortue
Des mers et de la terre
Car tu ne courres plus les rues
En y trouvant sans cesse l’enfer

Ton inclination m’éclaire chaque jour
Mais tu ne m’entends car tu sembles sourde
A mes observations, mes petites leçons
A la fin vieille canaille tu deviendras bonne

Ils furent heureux

Ils furent heureux

Ils sont heureux, mais surtout furent heureux
Car de tous ces mots, le seul qui ressort est l’amour
Le terme qui ne nécessite pas de retour
Et nous continuons notre vie à deux

Sans se préoccuper du monde extérieur
Afin de continuer sans faire d’erreur
Et toi et moi aimons la vie à brule-pourpoint
Et continuons ce passé jamais lointain

Et c’est une déesse qui décide de toi
Qui fait que je suis dans tes bras
Qui statue sur ta flamme éternelle
Chut! Toutes ces choses sont charnelles!

Droit de vivre

Droit de vivre

Droits de vivre, mais obligation de subir
Les mots, la maltraitance hiérarchique
La royauté et la dictature empiriques
Mais aucun droit de se faire salir

De ces subordonnés aucun ne résiste
Et s’il y en avait, le cachot s’ouvrirait
Pour continuer de violer leurs libertés
Sans voir d’autre solution, d’autre piste

Que celle de rechercher le gain, l’égocentrisme
Et il voit une réalité prisme
Vide de sens, nue de regard
Et ils se regardent d’un air hagard

En se demandant si démocratie et royauté
Sont équivalents et rendent grand
Et ces petites beauté les voilà enfermées
Dans un cauchemar, et il se croit avant

Mais nous sommes au présent, et je parle au futur
Et je condamne ces traitres, ces tyrans
Qui se croient supérieurs, et qui ne sont blancs
Comme neige, ici je le dis en lieu sur

Mes soeurs

Mes soeurs

Mes sœurs, celles de coeur
Qui avec vous emmènent la chaleur
Qui changent à chaque fois de couleur
Vous n’avez jamais eu en me rencontrant, peur

Mais moi, j’ai ce besoin immense d’amour
Éclairez ma nuit, assombrissez mon jour
Comme la rose et le réséda
Oh vous que voilà

Et je suis parfois, à votre égard, poupée de cire
Jetable, rachetable à merci
Et pour vous ces mots j’écris
Et pour toi mon cœur balance, ma mire

Petite Hirondelle

Petite Hirondelle

Petite Hirondelle, viens vers moi
Petite Pucelle, entraines toi
A ne rendre l’amitié qu’on t’a donné
Et vois que belle est la vie qu’on ta créé

Et tu n’arrives pas à le concevoir
Petite merveille de la nature
Que tu es sous le charme de l’air pur
Et en toutes ces illusions je ne pourrais croire

Tu ne joues pas à armes égales
Tu triches avec tes mots fatals
Tu es une poupée de cire
Malléable, mais je te vois rire

Comme pleurer , et la rivière s’écoule
Et la mer s’effondre
Et la terre se chamboule
Et tout ces mots tu es en train de me pondre

Et tu essayes petite alouette
D’avoir l’air un peu plus chouette
L’oiseau qui est en toi somnole
Alors qu’il préférerait être en vol

Oh princesse charmante qui s’endort
Loin dans le pays des cieux
Avec les ténèbres et les dieux
Je sens l’air incrusté de la mort

Dans l’âme que tu as
Dans ta flamme , la plus belle
Et tu souffres, dans l’au-delà
Restes ouverte au monde petit hirondelle

Dédicacé à N.D, et M.H

Il se ballade

Il se ballade

Il se ballade, de chemin en chemin
Sur les quais et les rivières de France
Lui aussi a mal de bon matin
Quand il fut abandonné dans l’ignorance

Et lui aussi, il aurait aimé vous connaître
Et il aimerait dans cette société, renaître
Et moi, Et vous, je suis là mais ne peut rien faire
Et toutes ces choses sont si austères

Tristesse, et coule de l’eau dans l’océan
Et souffle, souffle le vent
Je ne suis que peau de chagrin
Et j’écris mon amertume sur ce parchemin

Impopulaire

Impopulaire

Impopulaires, ils  sont,
Ils ont autant, les mêmes boutons
Que moi, sur ma figure pétifriée
Sur tous ces mots scarifiés

Et Alors? Qu’ils soient blancs, noirs, jaunes
D’autre couleur, aveugles, handicapés, altérés,
Ils ont les même droits, les mêmes valeurs
Ni moins, ni plus que nous, mais ils ont peur.

Car il se sentent rejetés de la société
Qui les a martyrisé , maltraité
Et tout ces mots d’amour, d’amitié
N’existent plus, pour vérité!