Archives de
Category: Poesie

Le Couvent

Le Couvent

Les sœurs et moines vivent au couvent
Exclus et reclus, serrant les rangs
Enfermés dans le monastère de la vie
Soudain des doutes ils ont émis

Les chanoines suivirent l’éternel mouvement
Dans les cris, la colère, la rage, le sang
Tentant de libérer toute amertume et tristesse
De cette vie ecclésiastique sans largesse

Ils oublièrent leur plus grande inculture
Pour faire baver les plumes et ratures
Pour écrire le livre de leur médiocre vie
Pour oublier à quel point ce ciel est si gris

Les nuages se sont désormais découvert peu à peu
Pour laisser place à une atmosphère gris-bleu
Pour emprunter le chemin d’une certaine renaissance
Et voir à nouveau cet arc en ciel qui danse

Le Radeau

Le Radeau

Je suis cloué sur ce radeau qui coule
Je navigue à vue, et tout se chamboule
Je suis un réfugié de toutes ces amitiés
Un vrai clandestin sans réelle destinée

J’allume les cierges de cette église fermée
Je prie Dieu, qu’il fasse en moi la bonté
Mes désirs, mes envies, sont mes pêchés
Ceux que je ne peux désormais plus éviter

Le radeau chavire, je ne tient plus la barre
De toutes ces perfides personnes, je me marre
Je suis l’un de ceux que vous ne voyez arriver
Qui arrive en cachette, avec une grande épée

Le radeau a coulé sur cette rivière du Delta
Que j’avais hélas emprunté bien trop tôt déjà
Je meurt, je m’asphyxie dans cette eau froide
Je souffle, je respire, je ne suis plus malade

Les sirènes

Les sirènes

Mon visage est tiraillé et parfois flétri
Il y’a quelques sirènes sur mon chemin
Je m’en vais et m’éloigne avec la grêle
Moi qui suis devenu pâle et si frêle

Je suis parti sur ces lointains rivages
Comme cette tourterelle d’un autre âge
Je virevolte doucement au loin, dehors
Je caresse la douceur de ce vent du nord

En remontant la pendule, à la bonne heure
J’ai perdu soudainement les clés du bonheur
Je surmonte le froid et l’amertume de l’hiver
Avec l’immense joie et la tristesse d’hier

J’ai perdu au jeu de la vie, au jeu de l’ennui
Le matin, je reprends confiance en la vie
Je laisse de nouveau réfléchir mon cœur
Celui qui m’a si souvent mis en erreur

Les désirs

Les désirs

Je mange les mots de la vie
En chantant de petites litanies
Ma folie s’est perdue en chemin
Un jour, une semaine, un matin

Je me suis envolé dans ce paradis
Sur le nuage cotonneux d’un lundi
Pour éviter les creux de l’enfer
D’où je suis vite revenu, hier.

Mes bulles de joies s’envolent
En écoutant ces discours frivoles
Ces envolées belles et lyriques
Ces homélies, brèves et sympathiques

M’enfonçant dans l’ivresse d’un soir
Conservant parfois de rares espoirs
je geins, pensant à mon avenir
Qui se dessine, sans mes désirs

Les insomnies

Les insomnies

Les insomnies qui reviennent
Qui nous réveillent, qui retiennent
Notre sommeil, au far de la nuit
Je souffle des mots, mes derniers cris

Je caresse ce sentiment d’horreur
Sans jamais ressentir une petite peur
Je cajole cette belle île en mer
Endormi dans les creux de l’enfer

J’ai perdu soudainement ma tête
Dans ce sable et ses alouettes
Les anges sont partis dans la Seine
Dans le brouillard de ce matin blême

Je perd soudainement de ma superbe
Au coin de ce paradis, ce carré d’herbe
Adieu les aurevoirs, adieu les joies
Mon corps tremble, tout en émoi.

Solitudes

Solitudes

La solitude, le mal être des forts
Celle qui nous guette au dehors
Que nous ne montrons à l’intérieur
Nous cachons nos plus grandes peurs

Je suis une poupée, si faible et si belle
J’entend tellement souvent les crécelles
Qui règlent mes mots tellement indicibles
Qui exprime cette tristesse indescriptible

J’imagine ces moments d’incroyables souffrances
A angoisser, seul, dans une certaine errance
Une main tendue m’a maintenant repêché
De ces eaux troubles, de ce trottoir usé

J’ai rêvé d’un monde, bien trop à mon goût
Sans me soucier d’autrui, ce nouveau loup
Croyant que mes douces larmes et mon sang
Suffiraient à faire revenir mes petits garnements

Les Trahisons

Les Trahisons

Les trahisons du quotidien
Qui me donne un grand chagrin
La confiance est inestimable
Je perd souvent l’amitié véritable

Mes rêves ont peu à peu disparus
Des larmes sont parfois apparues
J’ai pourtant recherché la vérité
Sur ces visages peu enjouées

Ma rage et ma haine sont féroce
Je rends quelques joutes et j’endosse
Les plus beaux coups donnés par la vie
J’assume ma tristesse et les ennuis

J’ai cru qu’il fallait, à tout pris, croire
Sans ouvrir les yeux, sans voir
Je reste immobile et je vous observe
Pour ne pas vous déverser toute ma verve

Les douceurs

Les douceurs

Toi ma petite douceur
Qui réalise mes bonheurs
Moi, si loin, si triste
M’en allant faire un tour de piste

Je caresserait tes joues
Tu restera près de moi, debout
Je t’enlacerais le corps
Te conserverait tel un trésor

Les gouttes de pluie coulent
Sur toute cette foule
Sur ton esprit en mouvement
Sur tes cheveux dans le vent

Mes mots sont si faibles
En t’offrant cette hièble
Une belle étoile est née
Je ne veux plus la quitter

Le temps

Le temps

Je cours, je cours après le temps
Celui qui passe maintenant si vite
Je tombe, je tombe dès à présent
Une colère intérieure m’habite

Je voudrais parfois recommencer
Et m’endormir dans l’asphalte
Je veux tellement vous câliner
Ne plus devenir un automate

Je gâche parfois ce bel avenir
Et fout souvent en l’air ma vie
Personne n’a de droits sur mes désirs
Sur ces destins que j’avais ravi

Je vous assassine d’un regard sombre
Quelquefois j’amuse et surprend
Je laisse mes fidèles dans l’ombre
Je rejoins ce paradis qui m’attend

L’amitié du moment

L’amitié du moment

Je suis l’amitié du moment
Je caresse une vague de la vie
Les cheveux dans le vent
Je te regarde avec joie

Tu fais briller le soleil, au réveil
Et décroches les astres perchés
Ton étoile qui file m’émerveille
Je suis parfois amer et attristé

Tu es si loin et si proche à la fois
Moi, capitaine d’un bateau en dérive
Je n’avais aucun espoir sans toi
Étant à bout, dans un certain qui-vive

Il est des jours où l’orage gronde si fort
Qu’il fait trembler les carcasses désossées
Je suis l’une des leurs, quelle métaphore !
Tu me ressuscites d’une toute petite mort

L’ombre

L’ombre

Je pense à vous à chaque seconde
Je suis l’ombre de votre vie
Avec la main d’un grand ami
J’interprête toute vos ondes

Sans bagage, je suis parti rêver
Sans amour, je m’évade et m’absente
Tard le soir, tot le matin, je rentre
Sans confidences, il n’y a d’amitié

J’étais une rose épanouie dans un jardin
De fleur de lys, arrosé à chaque instant
Venerant cybèle, ma divinité du moment
Du fond du précipice, mine de rien

Je suis docile comme l’agneau dans le pré
S’étant échappé d’un grand asile de fou
Rien n’est très clair, tout est si flou
Je reste assis sur ma chaise, hébétée

Le manège

Le manège

Je n’oublie rien, je n’oublie plus
Je retourne dans mon monde reclu
Je suis couché à terre, sanguinolent
A cause des coups de massues violents

Toutes ces palabres, parfois, me désarme
Mes sourires fondent en grosses larmes
Mon corps se dilue dans l’acide
Ma silhouette et mon être restent placides

J’ai rêvé d’un monde bien trop rose
Où la vie peut être souvent mise en pause
Je n’ai ni le monopole du coeur ni de la raison
Et ne retourne que rarement mon blason

L’expérience évite les grands pièges
Des tourbillons, des petits manèges
Mon courage s’évanouit peu à peu
Je ne supporte plus ces milieux

Rendre l’âme

Rendre l’âme

J’ai rendu toute mon âme
Dans ces rues de panames
J’ai l’Australie dans mes draps
J’ai la Grèce à bout de bras

En perdant ce souverain pouvoir
Je me réveille avec le désespoir
En croyant rêver d’un monde meilleur
J’ai fichu en l’air tout ce bonheur

Je vis les plus belles années de ma vie
Mes espérances, mes regrets m’ont suivi
J’ai claqué tout mes voeux, tout mes cachets
Je suis toujours mon destin sans le regretter

Je frissonne de cet avenir tellement incertain
Qui me chagrine, me mine l’air de rien
La vie n’est faite que d’espoirs douchés
Je vais dans ma tombe m’en retourner

Les Pertes

Les Pertes

Perdu dans le fin fond des grandes marées
Je survis des mots assassins des amitiés
Mon coeur fendu et empli de compassion
Fond au soleil comme un doux glaçon

J’ouï et chante mes plus grandes accointances
Je me noie dans les eaux fluviales de la rance
A mon errance s’attache les plus gros boulets
Ceux que par mon intelligence je sais éviter

Je suis digne, heureux des bonheurs de la vie
Ma conscience me dicte mes choix, mes envies
Je scie parfois cette banquise a moitié fissuré
Celle sur laquelle j’ai posé mes deux pieds

J’ai perçu tout ces signaux, ces drôles d’alarmes
J’ai reçu l’amour, la lumière, sans fait d’armes
Et suis l’artiste des mots qui parfois me brulent
Laissez moi rêver, laisser moi aimer, dans ma bulle

Les amitiés Fidèles

Les amitiés Fidèles

Amitié légère, amitié d’aujourd’hui
Celle que je contemple, qui me souris
Que j’attrape cheveux au vent
Celle qui me comprend si je suis absent

Je devine le futur sans renier mon passé
Je vous aime et encore vous aimerais
J’expie aussi les amitiés de déshonneur
Celles qui abaissent mon doux bonheur

J’absout les jugements tristes d’autrui
Et exprime peu à peu mes ressentis
Toutes les secondes je m’étonne et lutte
Pour obtenir de la joie chaque minute

Nous avons toujours notre part d’ombre
Parfois même infiniment grise et sombre
Mais il faut continuer de penser à l’avenir
Même si l’on pense toujours au pire

Votre précieux ami

Votre précieux ami

Poésie : ( A DIJON le 24/05/2015)

Je suis votre précieux ami
Celui qui pleure, celui qui ris
Jamais fâché, mais parfois outré
Qui prends avec loisir quelques libertés

Vous pensez a des signes avant-coureur
Je n’ai pourtant jamais parlé de malheur
Soyez content, croquez votre vie
Avant de finir triste dans votre lit

Goûtez au plaisir des mots qui réchauffent
Restez comme vous êtes, sain et sauf
J’aime votre amitié, comme vous aimez ma malice
Je vous ai pourtant vu sous de meilleures hospices

Comment vous rendre votre léger sourire?
Si vous me soufflez à chaque fois votre dernier soupir?
Comment devez vous comprendre mes gestes amicaux?
Si vous cherchez à chaque fois à décrypter mes maux?

Le néant

Le néant

J’ai ressenti le plus grand néant
J’ai caressé tes cheveux dans le vent
J’ai fait sonné toutes tes timbales
Je suis frappé d’indignité nationale

Je suis parti contempler tout ce sable
Pour vous offrir mes sourires affables
J’ai reçu mille étincelles de joies
Qui m’ont mis dans un certain émoi

Je n’ai aucune valeur, aucun chagrin
Je ne donne plus que trois fois rien
Je saisi cet inatteignable arc-en-ciel
Tes paroles sont toujours aussi belle

Ma vie, mon corps a explosé en plein vol
Les sauveteurs n’ont pu que déblayer le sol
Et recevoir leurs belles médailles d’honneur
De n’avoir pas péri avec moi, quel malheur !

Liberté

Liberté

Liberté d’aimer, d’amour ou d’amitié
Liberté de penser, de t’écouter, te parler
Je scie les murs et les barreaux de prison
Qui ont encerclés et enfermés ma raison

J’ai reçu une explosion de joie, de tristesse
Je voulait te voire virevolter, princesse
Moi qui saisis combien est ta peine
Toi que je devais traiter comme ma reine

N’étant jamais partie malgré mes décisions
Bonnes ou mauvaises, celles sans raisons
L’ oiseau a voulu se poser dans ce nid
Douillet sans se soucier vraiment d’autrui

J’ai fini dans la geule de ce grand loup
J’ai reçu votre message, votre courroux
Je respire à l’abri de cet animal féroce
Sans ressentir cette amertume atroce

La destruction

La destruction

Nous nous sommes détruit à petit feu,
Je voyais tes doux et beaux yeux
Je m’effritais comme un mille feuille
D’un air triste j’ai fait ce léger deuil

C’était le bon temps de nos vingt ans
Comme le racontait nos parents
Celui de l’amitié et de l’amour volage
Celui des enfants qui n’étaient plus très sage

Ils s’amusaient à boire toute l’eau de ces mirages
S’approchant de moi en me criant  » A l’abordage » !
Et sentant le rire étouffé de ces grands enfants
J’eu le malice de leur courir après avec élan

Je n’ai plus le droit à un moindre petit geste
A un faux pas qui pourrait devenir indigeste
J’admire la vivacité tudesque de certains
Que j’exècre pourtant au plus haut point

Les amitiés périlleuses

Les amitiés périlleuses

Amitié d’aujourd’hui, amitié d’autrefois
Moi qui émet l’amour et qui en reçoit
Qui se soumet aux éternels discours
Qui me rendent aveugle et parfois sourds

J’ouï ceux qui comprennent aisément
Certains de mes choix faits aveuglément
Je suis l’être qui somnole et souvent dérange
Celui du temps passé que rien ne change

Je m’en vais tournicoter dans ces tempêtes
Tu me tend ta douce main et me rouspéte
Je survole ton adorable côté burlesque
Tes pensées à mon égard si pittoresques

Je me noie dans ton immense rivière creuse
Petit à petit je m’enfui de manière joyeuse
Las d’entendre encore sonner le clocher
Qui me rappelle ces histoires d’amitiés.

Les enfants

Les enfants

L’enfant, symbole de cet amour hagard
Je fais ce rêve toujours trop tard
Je chante parfois cette grande peine
Loin, si loin de celle que j’aime

Je suis le capitaine d’un naufrage trivial
J’escalade souvent ta plus belle cathédrale
Je grave ton délicieux prénom dans le marbre
Et te cherche en haut de mon vieil arbre

Tu es le fruit de mes plus grandes passions
Tes yeux m’ont fixé et j’ai reçu ton ovation
Ces rêves quotidiens me peinent et m’attristent
J’écoute l’air mélancolique de ce violoniste

La tendresse se lit sur ton doux visage
J’imagine que tu puisse tourner la page
Je te perdrais, toi et tes légers délices
Tu me condamneras aux plus immenses supplices

Les paysages lointains

Les paysages lointains

Je m’évade de cette prison embrumée
Et saute d’une jolie colline abîmée
Je patine dans ces désert brûlants
Et se déchaîne sur moi l’ouragan

Moi qui sautille de joie, qui vagabonde
Je ne changerais pas ce triste monde
Qui détruit tout à son petit profit
Dans vos yeux, votre désespoir, je lis

Je ne veux plus être le simple spectateur
Du temps qui m’est pris comme un voleur
Je veux agir pour le compte d’autrui
Et qu’enfin on me rende mon ami la vie

J’aspire au plus grand des bonheurs
Et tente de faire fondre tout mes malheurs
Ce paysage lointain se rapproche de moi
Je le vois, je le touche avec mes mains

Par Amour du Ciel !

Par Amour du Ciel !

Mon amour, mon Emeline,

Je regarde tes grands yeux tristes
Et pense à ton âme si altruiste
En décrochant cette pluie d’étoile filante
Mais tu t’éloigne et t’absente

Le temps passe et l’amour s’eternise
Sur ton visage caréssée par la brise
Nous nous aimons et parfois resistons
Pour notre bien et notre raison

Je reçoit avec inquiétude ton courroux
Je vois, au loin, naviguer des caribous
Mes larmes n’ont eu que peu d’effets
Sur cette colère que j’ai accepté

Je suis un chevalier d’autre fois
Qui a traversé la rivière du delta
Pour venir a tes pieds te couronner
Te susurrer mes doux mots abîmés

Contrées lointaines

Contrées lointaines

 

J’ai le regard nerveux et fébrile
En caressant ton visage si agile
Tes yeux pétillants d’amitié
Qui sont si souvent jalousés

Je n’ai que faire de ces bruits
De ces légères murmures d’autrui
Mes mots s’embrasent et s’enflamme
Pour dire combien j’aime madame

La tristesse s’est emparée de moi
En pensant que la vie est un choix
Je m’envole vers une contrée lointaine
Où il y a plus d’amour que de haine

Je contemple le creux de ta main
Qui me fait vibrer chaque matin
Je subodore toutes tes pensées
Toi qui ne m’a jamais jugé

Larmes séchées

Larmes séchées

Mes larmes ont tant coulées
Tandis que tu était contre moi
Ton silence m’a mis en émoi
Je n’ai plus rien à donner

Il n’y a plus d’envie ce soir
Sauf à venir sauver ce soldat
Qui a perdu la bataille de la joie
Et pense toujours finir au mitard !

Puis il y’a ces tout petits sursauts
Le destin que personne n’a prévu
Qui m’enferme dans ce monde reclu
Pour que je soigne mes légers maux

Je court sans jamais apprendre
Mes yeux vont se fermer à jamais
Comme certains êtres décédés
Qui aux aussi ont tenté de comprendre

Le manque

Le manque

Des êtres qui souvent vous manque
Qui font des tours comme des saltimbanques
J’ai ris comme j’ai parfois pleuré
Du décès de certaines relation d’amitié

Mes yeux ont été brûlés à l’acide
Mes caresses n’ont plus été placides
Mes proses dissoutes par la chaux
Si bien que ma pensée dépasse mes mots

J’ai aveuglement aimé sans vouloir détruire
J’ai arraché tes envies, tes derniers désirs
Pour mon cœur déchiré par ton soudain départ
Nous nous sommes regardés d’un air hagard

Je me suis effondré comme un gibier abattu
En plein bois, par surprise, sans piège tendu
J’ai saigné en me laissant mourir peu à peu
En invoquant pour la dernière fois les dieux

Un temps passé

Un temps passé

Le temps passe comme une menace
Je vocifère puis je me lasse
On torpille parfois mes projets
Et aussi ceux que j’ai aimé

La vie, les ennuis, sont sans fin
Pour moi qui suis un grand crétin
Qui rugit parfois comme un lion
Quand je ressent une manipulation

J’efface ces douloureux souvenirs
Qui me font imaginer souvent le pire
Je suis faible comme le poussin
Qui vient d’éclore ce matin

Mon cœur a été maintes fois brisé
Par des espérances, des amitiés
Mais il y a la rose de l’espoir
Qui me dit encore d’écrire ce soir

Les cœurs fendus

Les cœurs fendus

J’eus dans le passé l’âme fendue
Par des personnes mal entretenues
Qui n’ont vus que leurs petits égos
Qui ont proférés de perfides mots

J’ai renforcé ma carapace de fer
Pour ne plus jamais revivre l’enfer
Je ne cherche plus vraiment à comprendre
Comment j’ai pu tenter de me rendre

J’ai absous tout leurs mauvais pêchés
Puis-je m’empêcher, moi aussi, d’y penser?
Je suis le seul juge de ma paisible existence
Qui n’est pas animé d’un désir de vengeance

J’ai le pouvoir d’aimer, parfois de pardonner
De comprendre l’autre, cet être intéressé
Par l’amitié, l’amour, la joie, la colère
Je plonge dans l’au-delà de cette terre

Les hommes

Les hommes

Deux hommes inconnus se sont rencontrés
Ils se sont parlés et parfois regardé
Il n’y eu de jalousie entre eux deux
Quand leurs yeux ont croisés ce ciel bleu

Les amitiés naissent de points communs
Mais aussi de divergences qui vont loin
Il y a aussi parfois d’étendus brouillards
Qui donnent à chacun de grands cafards

Je visionne, au loin, cette main tendue
Qui me demande aussi d’où je suis venu
Qui m’épaule chaque jour tel un majordome
Qui m’écrit et parfois aussi m’assomme

J’idolâtre nos perfides et longues discussion
Qui nous empêche, parfois, de tourner en rond
Je me suis perché en haut de cet arbrisseau
Pour observer les émeutes de nos rivaux

Les solitaires

Les solitaires

Il était cinq heures du soir
Et revoilà quelques idées noires
Qui vagabondent dans mon esprit
Triste, sans espoir, sans amis

J’ai vu une si jolie fleur déprimée
Qui peinait parfois à être arrosée
Être mise de côté, sans amour
Mais s’ouvrait un peu plus chaque jour

Et finissait par ne plus rien redouter
Ne se sentais finalement pas si détesté
Ce fut une explosion de ses petites colères
Qu’elle noya comme un poisson dans la mer

Je ne l’eu cru capable de se faire du souci
Par ce que pensait d’elle chaque jour autrui
La voyant forte face aux constantes menaces
Que représente certains jugements salaces