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Author: fabien

Évanouis

Évanouis

Évanouis, dans mes pensées, tout l’été
Je suis cet homme au regard perdu
Dans ces chemins, ce sentier battu
J’ai cherché la sortie, je me suis égaré

J’ai pris une boussole, direction nord
Je me suis retrouvé, sidéré, à l’ouest
Sur ce chemin de ronce, sans ma veste
Blessé, je suis resté hagard, dehors

Pétris d’angoisse, attendant mon sauveur
Si faible physiquement, le moral en berne
Les yeux ouverts, épuisés, plein de cernes
J’ai pleuré, souvent, pendant des heures

L’intensité de ce vide qui s’empare de moi
Remplissant l’esprit de farfelues questions
Dans ce cerveau si absent, si brouillon
Qui appelle à l’aide, il me semble, je crois

Ma bulle

Ma bulle

J’eclate ces mille et une bulles
Dans lesquelles je suis enfermé
Du réveil matinal au tardif couché
Tout explose dans mon esprit ridicule

Je tremble comme une feuille morte
Il n’y a rien derrière mes envies si forte
Ma colère est durable, je suis à bout
J’ai perdu ma douceur, mon marabout

Mon esprit est ailleurs, cotonneux
Je suis sur le nuage du désespoir
Qui s’échappe le soir, chaque fois si tard
Je ne suis ni heureux ni malheureux.

Je m’echarpe avec mes vieux démons
Je suis pétrifié par l’avenir sans raison
J’ai peur, tout va si vite, à présent
Je suis mort, si loin maintenant

La bascule

La bascule

Mes souvenirs, mon histoire, mes folies
L’horloge avance, sans faillir, sans compter
Je brûle, comme une bougie, sans me consumer
J’atteins la dernière marche de ma vie

Au sommet de la gloire, soudain, je bascule
Ce présent, absent, sans espace, sans virgule
Où plus rien ne fait jouir le moindre sens
Où je perds tout, ma passion, mon essence

En escaladant les échelons de ma réussite
J’ai discerné la peur, l’hypocrisie, mon ennui
Je dégringole et me retourne si fort, si vite
Je poursuis cette ombre de la nuit.

Je me retourne, fuyant maintenant le passé
Courant vers un avenir peu clair et incertain
Qui change, chaque jour, à chaque rosée du matin
Animant mon espoir, mes lueurs de l’été

Rêveries

Rêveries

J’escalade chaque seconde la tour de Pise
Je me suis enfui sur ce bateau de Venise
Naviguant jusqu’aux confins de la Seine
Je prends le temps, je conjure mes peines

J’absous maintenant tous nos péchés
Je réagis aux passions du passé
La lumière aux mille couleurs apparait
Le volcan Colorado s’est déchainé

J’aborde ce sentier si périlleux
Trébuchant sur cet arbre mystérieux
Mes palabres deviennent sibyllines
Mes maux cachés dans la bruine

Cette nostalgie, le fruit de ma rêverie
Me dévore, chaque seconde, la vie
Assiège mes pensées du moment
En plein sentiment d’égarement

Petite fée

Petite fée

Petite main petite fée
Celle de ma lueur d’été
Tu arroses notre jardin secret
Celle de notre belle amitié

Ce fut un beau jour de printemps
D’une année où s’échappe le temps
Où tout à démarré par l’élégance
De quelques mots, une simple urgence

La bienveillance dès le premier jour
Où l’insolence de ton verbe, ton humour
Nous a rendu si soudainement le rire
Le plaisir d’aimer, celui de vieillir

Si pétillante, sur cette île au trésor
Où ton cœur nous accompagne dehors
Tu as ma vie, une étincelle, une merveille
Chaque jour à tes côtés, à ton réveil

L’oiseau de la liberté

L’oiseau de la liberté

Tu es partie si loin, si longtemps
Emmené par la tempête, le vent
Sans crier gare, tu m’a laissé
Les années se sont écoulées

L’hirondelle d’été est revenue
Comme au jour ou tu as disparu
Le même rire qui anime le matin
Les memes mots, les mêmes chagrins

Tu es l’oiseau de ma liberté
Un harfang des neiges l’été
Je rêve, je vole c’est incensé
Mon cœur est tant animé

Le silence

Le silence

Ce soleil, si loin, m’éblouis.
Je joins mes deux mains, au paradis.
La solitude m’envahis, dans le noir
Je cherche la lumière du dortoir

Le silence de la nuit qui m’oppresse
Avec cette douleur qui m’agresse
Le sommeil s’absente chaque soir
Le jour se lève, sur une note d’espoir.

Ces agressions parfois m’oppriment
J’oublie mes libertés dans l’âbime
Ecrasé par la force des contraintes
Je m’arrache de toute cette étreinte

Celle qui m’accable et m’afflige
Celle que j’oublie, que je néglige
Qui me fait souffrir, chaque heure
Au point où, à chaque instant, je meurs

Le temps des défis

Le temps des défis

Dix annnées se sont si vite consumées
Dans un incroyable désordre, le chaos
Essuyant des revers, derrière les barreaux
La guerre de l’argent était alors déclaré

Comme un oiseau pris au piège du chasseur
Je me débattais chaque nuit pour décoller
Dans mon carcan, perdu, englué comme jamais
Regardant l’horloge du futur à toute heure

Les images de ma vie défilent si vite
Toutes ces nuits où le suicide m’a traversé
Les mises au point de mon esprit ensanglanté
Tout était perdu, même Aphrodite.

Rencontrant la fée, mon fardeau s’est allégé
J’écoute ce si tendre et pasionnant pinson
Qui siffle comme dix merles, en chanson
Mon esprit étourdit se met à somnnoler

Je me retrouve apaisé, prêt aux sacrifices
J’écoute la raison, me laisse cornaquer
Par le guide de l’espoir, mon être aimé
Animé pour toujours, par mes complices

Les passions

Les passions

Vivre sa passion, sans penser à sa raison
Ne rien dire, s’écouter, s’épanouir
Aimer l’autre, comme une obsession
Se laisser aller, et essayer de jouir.

Faire étinceler les bonheurs de l’instant
Rire à gorge déployé, s’émoustiller
Du moindre rien qui anime le moment
De l’amour, de l’amitié, qui est si vrai.

Empêcher les leçons de courtoisie
Interdire les mauvaises espèces
L’oiseau de mauvais augure, votre ennemi
Le corbeau qui vole votre délicatesse

Aimer, pour un jour, aimer, tous les jours
Pour ne jamais avoir de mauvais sentiments
Tel que haïr, détester, jalouser pour toujours
Aimer l’autre, et prendre tout son temps.

Vertige et amour

Vertige et amour

J’ai le vertige de notre amour
Ma main caresse tes belles douceurs
Qui amènent cette vague de bonheur
Du haut de cette falaise du jour

J’effleure ton visage si poli et si lisse
Dans ce tourbillon de sensations
Je fais face aux tempêtes des émotions
Si aiguës qu’elles s’évanouissent

Cette brise fraîche des dunes t’emeus
Tu virevoltes dans ce sable si fin
Admirant la belle rosée du matin
Nos yeux s’enlacent peu à peu.

Ayant quitté chacun nos ports
Nous ne sommes alors qu’à mille lieux
De nous retrouver maintenant à deux
De découvrir ensemble notre trésor.

Rires et solitudes

Rires et solitudes

Je m’envole, prends de l’altitude
Pour combler le besoin de solitude
Réfléchir aux douceurs de l’avenir
Pour respirer et éclater de rire

Je grave la pierre du temps futur
Dans ce flan de montagne si pur
Je lève mon drapeau au sommet
Qui traverse nos âmes échouées

Les nouvelles me minent parfois
Je ne pense plus, j’oublie mon émoi
Quand cette lumière blanche m’eblouit
Mon corps et mon esprit s’évanouissent

Un nouveau monde s’ouvre à présent
Celui du bel espoir et du temps
Je déclenche l’avalanche du bonheur
De la société sans erreur

Le cyclone

Le cyclone

Les merles sifflent sur les lointaines contrées
Distribuant les perles de l’humanité
Admirant tout ces jolis bleuets
Qui se marient si bien dans les prés

La nature s’envole soudainement
L’aura apparaît, si beau et si blanc
Attaché à ce bel arbre tant fleuri
Rien ne me résiste, ni l’orage ni l’ennui

Ce cyclone de mots qui me dévaste
Parlant avec l’esprit enthousiaste
Perdu dans ces nobles pensées
Que j’observe dans ce petit jardinet

Emprisonné dans ce corps défaillant
En feu chaque jour tel un volcan
Cette lave brûlante et invisible
En éruption soudaine et imprévisible

Liberté surveillée

Liberté surveillée

Mes paupières sont lourdes, mes yeux se ferment
Ce matin blême, je soulève mon corps endormi
Mes mains sont moites, pleinement engourdies
L’esprit se soulève et masques mes cernes

En un éclair, la peur et l’angoisse me traverse
Perdant en assurance, gagnant en volonté
J’appréhende chaque jour cette liberté surveillée
Soudain le tonnerre gronde, il tombe une averse

Je suis sous l’eau, noyé d’un litre de chagrin
Séchant les mauvaises larmes du desespoir
Qui peuvent enfin me permettre d’y croire
Je vois l’avenir se pencher sur moi, pour demain

Les hommes de loi ont fabriqué un homme juste
Prêt à signer les conventions de cette société
Et s’animer d’un petit rien, d’un peu d’humanité
Et prendre le plaisir de cette nouvelle vie qui débute

 

Diablesse

Diablesse

J’ai lissé ma main sur ton visage
N’oubliant jamais ta belle image
J’ai épousé nos plus jolis désirs
Et animé l’amitié sur l’autel du rire

Je rugis les doux maux d’un lionceau
Te câlinant tendrement à Saint Malo
Mes palabres te sont si rassurantes
Ta voix de diamant est si vibrante.

Ta vague de douceur qui m’assoiffe
Ce vent d’atlantique me décoiffe
Nous nous sommes parfois échappés
Un moment, dans ces fines dunes sablés

La passion se transforme peu à peu
Et l’habitude se relais comme un jeu
Tu scintille comme au premier jour
Nous ne changerons jamais l’amour.

Epuisé

Epuisé

Épuisé, fatigué, contracté
Mon corps lâche et anémié
Souffre dans sa grasse chair
Je n’ai rien pour me plaire

Loisirs perdu, travail absolu
Je suis immensément perdu
L’océan est un boulevard
Que je croise de mon seul regard

L’hiver et le froid me gangrène
Bloque peu à peu tout mes gênes
Le soleil s’est tout les jours caché
Dans ce lointain champs de blé

L’amitié gravit ma montagne
Traverse les routes de champagnes
Perdure dans le temps belle fée
Je t’aime, pieds et poing lié.

Jeux Interdits

Jeux Interdits

Les braises crépitent autour du feu
Innocents adultes simulant un jeu
Défiant les limites, les codes moraux
L’interdit brûle, c’est le début des maux

L’autorité établie s’est perdue, bafouée
L’humanité si belle est en grave danger
L’inquiétude remplace ma stupéfaction
La tristesse se substitue à l’admiration

Jeux prohibés, perdus dans la dignité.
L’honneur d’un doux enfant, humilié
Tiraillé entre l’honneur et la peur
Nous avons perdu toutes nos valeurs

Découvrant les meilleures calomnies
Nous sommes restés figés, sans bruits
Incapable d’émettre de vives protestation
L’angoisse perdure, ignorant la raison

Le chemin

Le chemin

Un chemin, sous cet épais brouillard
Un matin, dans la lumière, dans le noir
L’espoir qui m’anime à chaque moment 
Qui me fait perdre mes derniers instants

Les lueurs des belvédères me reflètent
La tempête fait tourner ma girouette
Sous les cumulus, le soleil apparaît
Celui qui ouvre les portes de la liberté

Mon corps lâche et perfide m’abandonne
L’absence de force que j’affectionne
Je suis perdu dans la brume obscure,
Dans les nuages filant à fière allure

Broyant le vide, mon seul espoir
Planté , au carrefour de la vie, le soir
A l’intersection de nouveaux choix
Sans direction, je clignote tout droit

Faiblesses

Faiblesses

Maladies et carences t’affectent
Les peurs et angoisses t’infectent
Les muscles qui lâchent peu à peu
T’essoufflant comme un malheureux

Ton corps brûlant, manquant d’oxygène
Le sang coulant dans tes veines
Fait battre ton cœur d’artiste perdu
Dans ton physique de vieux détenu

La faiblesse s’empare de ton âme
Tu expie sans retenir tes larmes
Ton râle qui s’exprime en stéréo
Je n’entend plus ce son mono

Tu rejoins le paradis de la guérison
Où se trouve une et mille saisons
Les étoiles ont déjà tout exaucés
Tes vœux de repos, pour l’éternité

Tristesse en fête

Tristesse en fête

Aujourd’hui, j’ai perdu ma dignité,
Une fête triste et déshonorante
Honni, rabaissé le regard fuyant, 
Sali, déshonoré, bientôt jugé

Mon armée de soldats part en guerre
En recherche de travail sur terre
Au prix d’une déprime joyeuse
Pour rendre les minutes heureuses

Le soleil remplacé par la pluie
file souvent un drôle d’ennui
A l’aube, mes mots en flammes
Sont transmis par télégramme

Mes maux codés, indésirables
Les meilleurs, les indéchiffrables
Ceux qui m’ont un jour assassiné
Je ne rêve plus, j’ai décroché.

Les libertés

Les libertés

Liberté et bonheur associé
Émancipation de la société
Moi, le prisonnier fort pendu 
Celui qui vivais en marge, reclu

Je souffle en pensant à l’avenir
Celui, serein, qui viens de s’ouvrir
Mes larmes transformées en joies
Faces aux hommes forts de lois

J’ai traversé un long désert aride
Durant des années parfois insipides
J’ai découvert la sécheresse et l’abîme
Avant de grimper en haut des cimes

J’ai souvent perdu et parfois gagné
J’ai été le héros de ma liberté
J’ai achevé ma période d’indignité
Je l’espère, à présent, pour l’éternité

Un profond abîme

Un profond abîme

Fratries éloignées par l’orgueil
Assis, maintenant dans nos fauteuils
Toutes ces larmes que j’expédie 
Avec mon honneur qui expie

Perdu dans un profond abîme
Avec ces regrets qui m’animent
Un hiver s’est mis entre nous
Les moutons ont été pris par les loups

Nos cristallins ont été broyés
Nos mains, si saines, si abimées
Une tristesse abyssalle s’empare de moi
Éloignés par ce chemin de croix

Tu as tout réussi, en rien de temps
Prenant la revanche sur cette de vie de sang
L’abcès est vif mais d’un seul côté
Vidés par mes multiples méfaits

Douleurs

Douleurs

Une seconde s’épuise chaque jour
Dans l’antre de la flamme qui me traverse
Cette douleur continue qui me parcoure 
Je passe sous les gouttes de l’averse

En silence, cette si belle souffrance
Qui m’anime du crépuscule au coucher
Je pince ma chair par vengeance
Pour ne plus chaque jour pleurer

J’attendrais encore demain ton retour
Toi l’impercetible mal qui me ronge
Je veux t’oublier tout les jours
Je tente de passer l’éponge

Je m’abreuve de larme de fatigue
Je perds l’espoir dans ma lutte acharné
Le dieu douleur contre moi, se ligue
Les traits malades et tires

Abus d’imbus

Abus d’imbus

Accro, accro des réseaux
De ce besoin de beauté, de reflet
Accro, accro de toutes ces photos
Par lesquelles nous devons exister

Les images si belles qui se construisent
Sur l’amitié virtuelle et inexistante
Les ravages si vilain qui nous détruisent
Le mirage de cette vie si latente

Cette société du paraître qui nous consume
Ma voix qui me raisonne et me pardonne
De la tristesse et de l’amertume
L’église de la vie qui aujourd’hui m’a somme

Une étoile est passé au-dessus de moi
Effleurant ma quiétude dans la tempête
J’ai filé un vœux cher et tendre à la fois
Celui d’une horloge qui s’arrête.

Perdue de vue

Perdue de vue

Perdue de vue, éloigné par la vie
Je regrette l’absence de mon amie
Disparue, j’ai oublié ta douce voix
Tes paroles qui me mettent en émoi

Tes mots qui m’abreuvent et m’apaisent
Pour que jamais, je ne me taise
Ceux la, s’imprègnent dans mes tympans
Font frisonner mon âme de conquérant

Je suis troublé par cette affliction
Affecté par ton immense déception
Mon ire intérieur m’empêche de geindre
Je n’ai plus le droit de me plaindre

Je suis féru de toi, à chaque minute
Même les jours des grandes disputes
Je te demande amnistie de mes erreurs
Pour surfer à nouveau sur ton bonheur

les mots et les maux

les mots et les maux

Le silence de ces maux qui me pèsent
Ces mots que j’observe et me perdent
Je n’entends plus ces palabres fleuris
J’ai perdu mon verbe au goût d’anis

Je vois maintenant un joyeux trou noir
Je me noie dans le bruit du désespoir
Faisant couler les flotteurs de ce très gros bateau
Regardant chavirer au loin ce joli paquebot

Je n’oublie pas cette plage abandonnée
Où s’échouent coquillages et crustacés
J’ai la rage au cœur et au corps
Je suis toujours là, dans l’effort.

Mon orage intérieur a soudainement éclaté
La pluie s’est transformée en torrent d’été
Accroché aux branches, j’ai résisté
Je suis tombé, englouti sous la marée

Le desert

Le desert

La traversée de ce désert
Fait de sable si fin et si chaud
Sur la route, je conte mes maux
Je jette une bouteille à la mer

Je lis maintenant cette détresse
Dans vos yeux pleurant la tristesse
Dans votre corps rongé par la faim
L’amitié qui m’anime est si vain

Face à votre souffrance de la vie
Face au rocher échoué sur la plage
Je vous envoie une nouvelle image
Celle d’un humain et aussi d’un ami

Vos yeux qui scintillent de bonheur
Ces jours où disparais la peur
Cette vie fait de rouge et de noir
Où n’étais plus permis le mot espoir

Les douceurs

Les douceurs

Toi, qui croit toujours en moi
Ma si belle amie, que j’ai croisée
Ce jour tant enneigé de février
Cette amitié de malheurs et de joie.

Je traverse les épreuves de douleurs
En écoutant ton corps et ton cœur
Quand je suis ce roi qui ne va plus
Vous êtes une reine cachée dans ce talus

Nos solitudes transformés en forces
Nos faiblesses gravés dans l’écorce
Nos maux parfois incompris
Il ne reste que l’amour d’un ami.

Ces insaisissables mots qui font du bien
Ces attentions, les paroles du quotidien
Cette main tendue par la vie
Qui vous font croire que tout n’est pas fini.

Mon amour, mon amour

Mon amour, mon amour

Mon amour, mon amour de toujours
Mon amour, mon amour de tout les jours
Ma princesse, ma fée, mes mains liées
Mon idole, ma déesse, au verbe animé

Je t’aime comme une hirondelle
Chantant les louanges de cybele
J’ai dessiné ce soir ton visage d’ange
Dans ce sable mouvant où rien ne change

Je meurt d’amour en te voyant
Tu m’offres la vie en me regardant
J’enterre souvent mon armature
Quand tu me raconte tes aventures

Mon visage s’anime d’une nouvelle joie
Quand tu m’encercle à chaque fois
Je chante comme un pinson du matin
Quand tu me siffle la bas au loin

Bécassine

Bécassine

Je suis ce rêveur, ce bel idéaliste
Au point de rosée, j’ouvre une fleur
Aux mille et unes magnifiques couleurs
La joie s’empare de mon air triste

J’effleure, si haut,dans la montagne
Ce chalet bleu ciel que je regagne
Cherchant un restant d’oxygène
Dans cet air pollué et obscène

Imaginant ces prairies joyeuses
Traversées par des bécassines heureuses
Tenant alors le diamant de la vie
Dans leurs becs à présent si affaiblis

J’ouvre le monde des possibles
Et referme les vérités impossibles
J’ai arrêté les calomnies qui font souffrir
Je ne pouvais plus vraiment en rire

Mes rêves

Mes rêves

Je rêve du monde de demain
Inaccessible et si lointain
Ce monde ambitieux et impossible
Ces fantasmes sont si terribles

Mes espoirs sont des roses fanées
Qui périssent si souvent pendant l’été
Je suis un enfant toujours aussi perdu
Au milieu d’un champs de mine en vue

Je me suis jeté dans la marre
Pour effacer mes cauchemars
Et revenir en dignité, arme au poing
Combatif comme au premier matin

J’ai parfois perdu tout espoir
Face aux douleurs subies chaque soir
Chaque jour je souffre à mon tour
L’arc en ciel de l’amitié vole à mon secours