Le chemin

Le chemin

Un chemin, sous cet épais brouillard
Un matin, dans la lumière, dans le noir
L’espoir qui m’anime à chaque moment 
Qui me fait perdre mes derniers instants

Les lueurs des belvédères me reflètent
La tempête fait tourner ma girouette
Sous les cumulus, le soleil apparaît
Celui qui ouvre les portes de la liberté

Mon corps lâche et perfide m’abandonne
L’absence de force que j’affectionne
Je suis perdu dans la brume obscure,
Dans les nuages filant à fière allure

Broyant le vide, mon seul espoir
Planté , au carrefour de la vie, le soir
A l’intersection de nouveaux choix
Sans direction, je clignote tout droit

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