Douleurs

Douleurs

Une seconde s’épuise chaque jour
Dans l’antre de la flamme qui me traverse
Cette douleur continue qui me parcoure 
Je passe sous les gouttes de l’averse

En silence, cette si belle souffrance
Qui m’anime du crépuscule au coucher
Je pince ma chair par vengeance
Pour ne plus chaque jour pleurer

J’attendrais encore demain ton retour
Toi l’impercetible mal qui me ronge
Je veux t’oublier tout les jours
Je tente de passer l’éponge

Je m’abreuve de larme de fatigue
Je perds l’espoir dans ma lutte acharné
Le dieu douleur contre moi, se ligue
Les traits malades et tires

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