Les folles amitiés

Les folles amitiés

 

L’amitié qui s’emballe, qui semble si folle
Chacun sa place, Chacun sa vie, Chacun son role
Celle des jours de joies, comme des jours de pluie
Qui tends la main, reçitant à voix haute des litanies

L’amitié, qui aime l’autre, sans jugement ni valeurs
Qui admet les petites fariboles, les grandes erreurs
Et vous épaule, vous guide dans ces boueux marécages
Vous écoute jusqu’à la fin de votre plus grand voyage

L’amitié qui sonne le glas des plus grandes discordes
Qui siffle, comme un pinson, la fin des plus grande hordes
De barbares envahissants le terrain de l’amour aveugle
Qui crient la haine de la vie et qui petit à petit, beugle

L’amitié, loin d’ici, qui nous fait planer d’incertitudes
Qui bouscule la médiocrité et nos mauvaises habitudes
Et joue sur notre solitude, nos plus grandes errances
La flamme s’est soudainement eteinte, irrevocable sentance

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