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Year: 2008

Les copains

Les copains

Hey!  Les copains vous m’avez oublié ?
Vais-je cette année encore devoir vous rappeler?
Je ne suis pas là pour vous au beau milieu du purin
ni là non plus pour changer votre destin

Si vous vous lassez de moi soyez au moins propres et responsables
Ayez une attitude enviable
Je ne demande rien sinon sincérité
ce qui sur cette terre a cessé d’exister

Et même si je vous parais inintéressant
Je ne suis point méchant
Mais vous jugez sur votre bonne volonté
Vous qui m’assassinez

Mélancolie

Mélancolie

Mélancolie, je te vois pointer le bout de ton nez
en pensant à tout ça, c’est un triste été
toute cette vie où j’ai été bafoué
cette décennie où j’ai essayé de crever

peut être expirerai-je bientôt
ou alors je ferai ma vie en solo
est-ce mieux que d’exprimer sa douleur?
est-ce mieux que d’exprimer son ardeur?

Je ne sais répondre à ces questions
Je ne sais comprendre cette ébullition
celle qui est en moi , qui exprime ma rage
celle que je vis qui fait que je reste sage

Querelles

Querelles

Saches que si tu ne sais que te quereller
c’est qu’au fond tu as perdu le sens du mot aimer
c’est que dans tes favoris tu aimes détester
mais il vaut mieux dans ce cas se séparer

Si dans ce monde il n’y a pas de douceur
si dans ce monde il n’y a pas de couleur
alors la vie que tu mènes est triste
alors vois une autre piste

Si chacun pouvait convenablement s’aimer
alors ce serait pour tous une belle envolée
alors ce serait pour moi une avancée
alors je l’adorerais

Temps

Temps

On dit souvent le temps c’est de l’argent
Et moi je dit le temps rend grand
C’est ce qui nous permet d’avancer
Et devant notre porte de balayer

C’est lui qui rend heureux mais triste aussi
C’est lui qui dit vient je t’attend
Et il est là dans ton lit
Et il défile dans cet atmosphère grandissant

Avançons camarade, et ne reculons point
Trébuchons amis , mais relevons-nous
La pendule qui fait tic-tac soulève notre souvenir lointain
Mais ne trainons plus dans la boue

Effacez moi

Effacez moi

Effacez-moi, je ne vous suis plus utile
Rendez-moi mon arme même si c’est futile
Laissez moi la vie, ignorant que je suis
Plutôt crever répondez-vous en catimini

Pensez à vous , bande d’insensés !
Ne criez pas meute d’arriérés!
Constatez les dégâts !
Et voyez ce qui se passe là-bas!

Vous ne me verrez jamais individualiste
Je ne vous changerai décidement jamais
Et pourtant j’ai beau encore chanter
Et pourtant je suis hors piste

On dit même hors-jeu dans notre monde
Et puis d’abord c’est quoi la vie?
C’est une sorte de profit?
Exploitons-nous et ayons des idées vagabondes

Conditions

Conditions

Dévoué, je pourrais me dire dévoué
Qui sous une pluie battante ne ferait pas feinte?
Qui sous cette tempête violente n’aurais pas crainte?
Et bien je peux le dire, c’est moi et je ne suis éméché

Toujours prêt à satisfaire les moindres désirs
Et voilà le remerciement salutaire qu’on me donne
Et voilà la cordialité, qui, à coup de grêles, assomme
Et là tout de suite je vous vois rire

Alors peut être qu’on m’assomme
Mais pourtant je crois en ma donne
Et eux , toujours me sonnent
Et moi toujours m’abonne

Contactes moi

Contactes moi

Contactes-moi et je t’éclairerai ton chemin
Contactes-moi et je t’ouvrirai ma main
Car rien de pire que les larmes du matin
Rien de mieux qu’un sourire levantin

Et si tu n’oses pas car tu te sens frileux
Ou hostile à me rencontrer
Saches que je t’entends car je ne suis vieux
Saches que tu es un camarade vénéré

Je te susurre quelques mots, sage,
Pour avoir ta faveur
Mais je vois ma pâleur
Atteindre ton beau visage

Si tu te sens encore indécis
C’est que tu ne nous vois pas amis
Hélas c’est la vie
Où alors je ne t’ai pas compris

Corps exotique

Corps exotique

Corps exotique, celui que je ne pique
Corps érotique, où sombre visite
Tu te fends comme crique
Et moi je caresse ta douce musique

Si ta pensée est égale à ton corps
Alors tu seras toujours belle mon trésor
Celle qui à mon esprit vaut de l’or
Celle qui fait que je ne suis pas mort

Ces quelques bribes sont pour nous,
Mais surtout pour ma puissante
Qui croit que n’est pas arrivé le loup
Qu’elle chasserai avec coups

Deshumanisé

Deshumanisé

Je l’ai vu ce matin dans la rue,
Et à ce seul instant j’ai senti ce chagrin
Il m’a touché, et j’ai peut être pu changer son destin
Je regrette que les passants n’aient pas dans ses yeux lu

Par ces temps où la France entière les rejettent
Alors que coule leur tristesse
Alors qu’un toît ferait leur allégresse
Et que pendant ce temps nous faisons la fête

A tel point que le mot déshumanisé n’est pas fort
A tel point que je me demande où est le social
Dans ce pays où ils veulent se tirer une balle
Hélas, il préfèrent la précarité à la mort.

Destitution

Destitution

Ils veulent me destituer mais je les renverserai
Le pouvoir dans la vie est une balance
Balance, celle qui fait que la justice avance
Et toutes pensées je leur ôterai

Ils se croient tout permis
Mais moi je combattrai cette idéologie
Celle que chaque jour je vis
Et je dois avoir tout compris

C’est un travail de titan,
Mais je t’assure ce ne sera pas du vent
Ce sera pour nous, pour toi, pour moi
Et nous serons plus fort que la loi

Ils pensent que nous nous aimons en vain
Mais nous savons que nous avons des liens
Ce n’est pas une gourmandise de la vie
C’est la vérité, celle que chaque jour je crie

Parfois je me demande pourquoi je subsiste
Si aujourd’hui je le fais c’est pour toi
Si aujourd’hui je tempête c’est que j’y crois
J’espère que ce rêve ne sera pas à l’improviste

Le seul pouvoir que nous ayons vraiment maintenant
C’est d’avancer avec le temps
Celui qui est là pour un sacré moment
Et maintenant , restons vivant!

Mise à disposition des poèmes.

Mise à disposition des poèmes.

Bonsoir,
Je reçois des commentaires me demandant si l’on peut  » prendre » les poésies, les adapter en chansons etc….
La réponse est oui. Je souhaite uniquement quelques conditions : Mettez mon nom et prénom ou mon site svp dans vos articles. Laissez votre commentaire pour me dire où est le poème.
Pour les chansons, contactez moi par mail à [email protected] et nous en discuterons
Merci beaucoup à vous tous.

Fabien Sorez

Mise à jour le 18 aout Note publié le 10 juillet

Solitude

Solitude

La solitude, c’est là où il n’y a désormais personne
C’est cette attitude que les humains parfois jalonnent
C’est ce vide intérieur, avec le seul cri du désespoir
C’est ce plein extérieur, qui nous emmène vers la gloire

C’est un manque qui tarit les mortels
C’est ce pincement qui fait peur
Car dans cette société elle veut être belle
Et être reconnu des siens, mais elle se leurre

Cela peut être aussi un choix
Et pour tout avouer c’est le mien, le sien,
Et pourtant nous ne sommes pas des moins-que-rien
C’est un art de vivre, enfin je crois.

A l’attention des lecteurs

A l’attention des lecteurs

D’abord un grand merci de me rendre visite. Merci aux 565 commentaires, et aux plus de 15000 visiteurs depuis le 02 mai dernier.

Cependant , je tiens à rappeler une règle de principe de français sur mon blog de poésie. J’aime beaucoup vos commentaires mais à partir d’aujourd’hui je vous demanderais de bien vouloir écrire en français. Pas en abrégé, pas en sms( Attention j’ai dit SMS et abrégé, les fautes involontaires je les corrige!).Je passe mon temps à éditer pour que cela soit lisible aux autres lecteurs.Vous êtes sur un blog pas sur votre portable!
Je respecte mes lecteurs et  commentateurs, je pense que vous saurez me respecter ou respecter ma poésie en écrivant français.
En statistique prés de 1/4 des commentaires en écriture SMS, abrégé, incompréhensible parfois… Alors..

Merci de votre attention!

Note réactualisé.Date officielle de mise en circulation de l’article :12/07

F.Sorez

Préjugé

Préjugé

Dans ce monde frénétique
Je ne vis pas que des choses magiques
Et même parfois je suis allergique
à ceux qui sont des mauvais types

Parfois à l’esprit me viennent des pensées,
Tel qu’écourter la vie
Tout cela à cause de cette minorité
Qui n’a décidément rien compris

Même si je parais si transparent face à la souffrance
Il faut regarder plus profond pour voir clair
Mais de toute façon commencera à se rependre l’ignorance
Là où mes oreilles sentent d’abord passer l’air

J’ai décidé de mettre ce poème en 3 strophes,ceci est expérimental. À vous de me dire si c’est bien

Une vie

Une vie

Une vie de front ,
Une vie de grace,
Cette vie tenace,
Nous la montons

Quand le mot qualité,
Rime avec sincérité,
Quand le mot sécurité
Vole au secours de la sérénité

C’est tout l’art,
Qu’ont deux jeunes veinards,
De s’aimer, se détester,
Se repousser,s’attirer

Et eux il combattront les préjugés,
Ceux qui depuis longtemps leur sont destinés,
Et eux ils connaîtront l’idylle naissante
De la vie à soixante.

Epris avec raison

Epris avec raison

Epris de toi, je ne cours plus
C’est ce regard flambant neuf
Qui connaîtra mes craintes entendues
Ma griserie ingénue

J’ai une ingouvernable sensation de mépris
Pour ceux qui n’ont pas compris
Que deux êtres peuvent s’aimer
Sans obligatoirement se quereller

C’est comme une irrepressible envie
De dire à cet univers
Que l’amour est différent de la guerre
Que chaque saison de nous c’est la vie

Pour certains les mots bonheur et respire
Deviennent irritant, compromettant
A tel point que la vie devient lente
Et que le jour et la nuit s’aspirent

J’ai la fantastique raison de penser
Sur cette terre que d’autres vies ont poussé
Mais que la notre est ravivée
Et c’est celle de l’éternité

Nation

Nation

Pendant que tout les humains crèvent
Un seul homme à la tête du pouvoir
Des millions d’hommes ont la possibilité de le voir
Tout les français maintenant se lèvent

Nation, où tout doit se diriger
Nation, où je vais me faufiler
Nation, où des délogés payent
Nation,où tout s’essaye

Après plus d’un an où nous avons roulé
Roulé sur les rails de la précarité
Dans cette France qui ne mérite pas notre dignité
Sur cette terre où l’on doit la vérité

La vérité c’est parfois celle qui blesse
Celle qui doit remuer le couteau dans la plaie
Celle qui doit nous avouer ce qu’il s’est passé
Celle qui dit pour toujours je te laisse

Merci

Merci

Merci , merci à tous pour vos mots très touchants, vos commentaires mis sur mon site et sur vos sites.
Je voulais aussi remercier Stéphanie Alexis, qui à mis , un de mes poèmes en chanson ( C’est exactement le poème souffrance que vous trouverez Ici)
Bonne écoute!
Afin de ne pas surcharger le serveur, la musique se fera en téléchargement seulement. Merci de votre compréhensions(19/8)
Version 1.0( Chanté+ Musique Simple)
Telechargez le ici
Version 2.0 (Uniquement chanté)
Telechargez le ici

Avenir

Avenir

Avenir, où je vois le pire
Avenir, Je te vois rire
Avenir et le terme frémir
Avenir, je vais te lire

Tu m’enfermes à jamais
Dans le paradis de la beauté
Dans l’enfer de la peur
Dans le désespoir et la terreur

Il me manque une clé pour ouvrir le coffre
Celle qui renferme une certaine offre
Celle qui transporte ce sourire vagabond
Celle qui te voit dans ton âme la plus profonde

Éternelle flamme tu transportes
Éternelle arrivage je t’apporte
Éternelle Bataille nous ferons
Éternelle Trouvaille nous serons

Sortie d’un recueil et version electronique

Sortie d’un recueil et version electronique

Bonjour, Bonjour à tous
Un message pour vous informer qu’un recueil aux édition « TheBookEdition » devrait sortir cet été, avec toutes les poésies. Je vous invite d’ores et déjà à inscrire votre nom et prénom si vous le souhaitez.
Le prix est d’environ 7€. Je ne fais pas de bénéfice là dessus , c’est le prix d’édition.
Sinon, pour ceux qui ne souhaitent pas acquérir la version papier ( Et c’est leur droit!) vous pouvez telecharger la version 1.2 du fichier pdf en cliquant en dessous :

Mes poesies.com PDF Blog!(1.2)

Bien à vous.

Fabien Sorez

Futur

Futur

J’imagine le futur
J’imagine la vie dure
J’imagine l’air pur
J’imagine notre cure

Nous célébrerons notre union
Ils verront notre passion
Mais aussi notre poupon
Et nous rions

Nous formerons notre tribu
Celle que seul dieu à vu
Au pays des oiseaux  je m’envolerai
Le bonheur je crierai

Le chiffre quatre est ton code préféré
Mais il y a aussi deux
Car à deux on fait les choses que l’on veut
Rien de plus beau que deux êtres qui les aimaient

Amour dévolu

Amour dévolu

Amour dévolu
Amour absolu
Amour qui évolue
Amour qui l’eût cru

Je t’ai trouvé
Je t’ai rencontré
Nous nous sommes initiés
Et nous avons disposé

Disposé de cette flamme commune
Notre dessein est maintenant tracé
Nos idées sont à présent à la une
A la une de nos cœurs rassemblés

Je pense enfin trouver la beauté
Qui est en moi, qui est en toi,
C’est notre choix
Mais il n’est pas respecté

Je m’éreinterai pour toi
Je transpercerai le monde
Tu est mon cerveau, ma voix
Non! Je n’ai pas d’idées vagabondes

Tolérance, ignorance, absence, croyance
Sont les mots de ma réflexion
Sont les gravats de ma différence
Sont les termes de ma finale ovation

Pleurs

Pleurs

Je n’arrive plus à contenir cette émotion
Émotion mélangé de joie et de tristesse
Ô toi que le souffle ardent du vent caresse
Ô toi et moi comme ce sera long

J’ai le cœur qui bat à la chamade
Tu m’a conté ta ballade
Tu m’a emmené vers ta rade
C’était une grande charade

Celle que l’on conte tout les jours
Celle qui voit l’amour
Aujourd’hui je pleure
Je ne nie pas que j’en ai plein le cœur

Me voici livré à toi
Tu me laisses sans voix
Tu restes mon roi
Celui qui sait ce qu’il y a en moi

Le blog devient MesPoesies.com

Le blog devient MesPoesies.com

Bonsoir à tous,
Aprés un moment de reflexion et au vu du nombre de visite, et autres choses personnel j’ai décidé de changer.
A partir du 7 juillet ,l’ancien nom de domaine deviendra www.mespoesies.com , les redirections se font automatiquement il n’y a rien à faire. Je vous souhaite une excellente continuation à toutes et à tous.

Aimer

Aimer

Aimer avec émotion , c’est un cadeau de la vie
Aimer à celle qui vous sourit
Aimer ce que j’écris
Aimer à en dévorer son cri

Rien n’est plus beau que celui qui vous regarde fixement
Et vous dit qu’il vous aime, qu’il fera tout pour vous
Non, non, je ne suis pas fou
Mais je sais qu’elle ne ment.

Je ne sais comment exprimer ce ressenti
Même les mots et la poésie ne suffisent plus
Mon coeur s’exprime à travers ces écrits
Cela fait des semaines que je ne l’ai vu

Je pleure, je crie, je rage
Autant qu’une tempête qui s’abat
Sur le Sri Lanka
Mais je reste sage..

Confiance

Confiance


Confiance est un mot mesuré
Avance! est mon terme préféré
Innocence un propos modéré
Vengeance est le thème accordé

Ces mots paraissent si sournois
La fourberie atteint le bas monde
La Tricherie un moment on y croit
Votre sagesse n’est pas très longue

Comment être sur du serment de quelqu’un
Si à chaque premier faquin
On donne l’amitié et toute ses vertuosités
Pour continuer d’espérer.

Les mots et gestes font des dégâts
Bas peuple, tirez les conclusions
Je m’éloigne de la bas
Mais attention, ils ont leurs bâtons

Souffrance

Souffrance


Je n’arrive même pas à exprimer cette souffrance
Celle qui dure depuis des décennies
Mais il n’est pas question que je fasse silence
Quoi qu’il se passe, je continuerai avec la vie

J’aimerai l’abréger
J’aimerai la vendre
J’aimerai la pendre
J’aimerai le lui voler

Tout ces mots sont des mots qui viennent du cœur
Parce que en ce moment, je crois que j’ai peur
Vous n’avez pas vu ma pâleur
Non , non je ne suis pas un voleur

Exaspéré je suis, mais bientôt je serais libre
Libre mais dans un monde encadré
Dans cette société qui est régulé
Mais régulé par des règles ou l’on peut vivre.

Visite

Visite


Visite mon esprit
Comme j’explore ta tendresse
Visite ma vie
Comme j’explore ta jeunesse

A chaque fois que je regarde ton sourire
Je fond, comme coule la glace en pleine chaleur
C’est ta chaleur que je visite et qui fait que je pleure
Mais sache que chaque jour tu me fais rire

Y’en a d’autre, mais non, le pétale que j’aime est là
A chaque fois que mes yeux le lui disent elle comprend
Elle sait ce que je ressens, et toute son âme elle me vend
Rêve , rêve mais ne restes pas là-bas.

La clé du bonheur n’est pas loin,
Elle est aussi proche que mes voisins
Je me suis perdu en toi
Et c’est là que j’y crois.

Raison

Raison

Non. Je n’ai pas raison de penser cela
Et pourtant je le souffle tout bas
Comme souffle un vent coureur
Sur la plaine de ton coeur

La plaine de ton coeur est comme ton âme
Elle est ouverte mais pas comme toutes les dames
Ouverte et on peut encore creuser de l’amour
On peut encore regarder au plus profond de ton jour

Ô toi qui viens quand je suis triste
Ô toi qui chaque jour me fais vivre
Je suis quelqu’un car dans mon coeur tu habites
Toi qui m’aime , je lis en toi comme on lit dans un livre

C’est fini , tu a encerclé et pris les clés du trésor
Tu trouves toujours quelque chose caché dans mon dehors
Tu vois je te l’ai dit je suis à toi
Je me dévouerai pour ta belle voix.