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Tag: peur

Liberté surveillée

Liberté surveillée

Mes paupières sont lourdes, mes yeux se ferment
Ce matin blême, je soulève mon corps endormi
Mes mains sont moites, pleinement engourdies
L’esprit se soulève et masques mes cernes

En un éclair, la peur et l’angoisse me traverse
Perdant en assurance, gagnant en volonté
J’appréhende chaque jour cette liberté surveillée
Soudain le tonnerre gronde, il tombe une averse

Je suis sous l’eau, noyé d’un litre de chagrin
Séchant les mauvaises larmes du desespoir
Qui peuvent enfin me permettre d’y croire
Je vois l’avenir se pencher sur moi, pour demain

Les hommes de loi ont fabriqué un homme juste
Prêt à signer les conventions de cette société
Et s’animer d’un petit rien, d’un peu d’humanité
Et prendre le plaisir de cette nouvelle vie qui débute

 

Jeux Interdits

Jeux Interdits

Les braises crépitent autour du feu
Innocents adultes simulant un jeu
Défiant les limites, les codes moraux
L’interdit brûle, c’est le début des maux

L’autorité établie s’est perdue, bafouée
L’humanité si belle est en grave danger
L’inquiétude remplace ma stupéfaction
La tristesse se substitue à l’admiration

Jeux prohibés, perdus dans la dignité.
L’honneur d’un doux enfant, humilié
Tiraillé entre l’honneur et la peur
Nous avons perdu toutes nos valeurs

Découvrant les meilleures calomnies
Nous sommes restés figés, sans bruits
Incapable d’émettre de vives protestation
L’angoisse perdure, ignorant la raison

Les insomnies

Les insomnies

Les insomnies qui reviennent
Qui nous réveillent, qui retiennent
Notre sommeil, au far de la nuit
Je souffle des mots, mes derniers cris

Je caresse ce sentiment d’horreur
Sans jamais ressentir une petite peur
Je cajole cette belle île en mer
Endormi dans les creux de l’enfer

J’ai perdu soudainement ma tête
Dans ce sable et ses alouettes
Les anges sont partis dans la Seine
Dans le brouillard de ce matin blême

Je perd soudainement de ma superbe
Au coin de ce paradis, ce carré d’herbe
Adieu les aurevoirs, adieu les joies
Mon corps tremble, tout en émoi.

Les liens

Les liens

J’ai pleuré des années sans amitié
J’eu la grande chance d’être relevé
Le vie passe, les relations trépassent
Sauf les liens solides qui se dépassent

Le temps n’efface rien aux blessures
Il les atténues et nous rend mûres
Il n’arrose pas une pétale fanée
Mais assure une plantation doré

L’amitié et l’amour sont différents
J’hurle les bonheurs en chantant
Avec ma main fébrile et légère
Qui peut maintenant vous plaire

J’ai fait reculer peur et trahison
Et j’essayai de faire entendre raison
Aux perdus du présent, du passé
Aux autres personnes que j’aimais

Garde moi encore

Garde moi encore

Garde moi, garde moi encore mon petit trésor
Toi que je consume comme une pépite d’or
Nous rassemblés pour vivre un grand espoir
Celui d’un rêve d’antan, d’une chimère d’un soir

J’ai appris à vivre en mon âme et conscience
En ne reniant jamais quelques circonstances
J’ai le désespoir, la peur de ce saut en avant
Dans le miroir brisé je ne voit ni noir ni blanc

J’apprends à aimer et ne jamais détester
Ceux qui partagent mon amour, mon amitié
Je suis parti sous cette brume automnale
Avec un regard sobre, une habitude matinale

J’ai regardé mon avenir un peu trop tard
En pensant qu’il n’y a jamais de hasard
Je suis ce chemin parsemé de nuage
De tempêtes, de brouillards, d’orages

Détresse

Détresse

Détresses ordinaires et peurs continuelles
Je ne fait plus partie de ce rituel
Je tente de sauver parfois du déclin
Sans aucune retenue, ni aucun frein

Je suis pourtant gentillement tourmenté
Par des mots inconsciemment dictés
Qui reflètent la tristesse et le désespoir
La où, au coucher du soleil, je souris, le soir

Sans pouvoir tendre ma main
Qui te dit au revoir jusqu’à demain
Ni te donner mes dernières palabres
Sous ce peuplier, cet arbre

Mon rêve de te réconforter
De te rendre heureuse, toi l’être aimé
Je ne suis qu’un petit écureuil
Qui parfois sait faire son deuil

Handicap

Handicap

Handicap, ce mot si étrange et barbare
Qui frappe parfois quelqu’un au hasard
Qui pourris parfois votre vaine existence
Qui ne vous facilite rien avec aisance

Parfois oppressés par l’incompréhension
De ceux qui n’ont parfois aucune vision
Nous sommes si différents et complémentaires
Notre angle de vue n’est pas mortifère

Nous ouvrons facilement notre grand cœur
Et comprenons aisément toutes vos peurs
Notre sensibilité s’est grandement décuplé
Puisque la vie nous a régulièrement écorché

Ne soyez pas effrayé en nous regardant
Avec votre sourire perfide, nous analysant
Venez chercher l’étoile qui est en nous
Devenez curieux, nous ne sommes des loups

Réalisez ainsi que vous vous êtes trompés
Sur notre cas, vous n’étiez pas initiés
A notre diversité et à notre différence
Vous savez et n’êtes plus dans l’ignorance

DES HAUTS, DES BAS

DES HAUTS, DES BAS

Des hauts, des bas, la vie , par ci, par la
Je prend peur en ton absence, ne t’en va pas
je suis l’égoïste abusé de ta chaleur égarée
Je ne pourrait même pas te faire mon cinéma

Le scénario de notre vie et de la tendresse
Ne font de nous des bourreaux avec une laisse
Je me sent si triste quand tu agit en catimini
J’essaye pourtant de ne t’attrister avant la nuit

J’ai encore rêvé de toi sous ce soleil brûlant
D’effort et d’impatience d’aller de l’avant
Si je savais ou trouver toute l’énergie
Nécessaire pour que je n’ai plus d’insomnie

Je veux m’endormir paisiblement autour de toi
Et peut être un jour ne plus me réveiller, j’aboie
Je crie, je hurle, je vocifère, je t’aime encore!
Donne moi ta main, ton cœur, ton corps, mon trésor.

Abris

Abris

L’abri,le toit, le gîte, le couvert
Je ne l’ai plus, je suis amer
Un triste personnage reculé
Sur cette terre d’arriérée

Je me sent pris au dépourvu
Quand mes rêves dirent salut
Et qu’ils s’entachent d’ennui
Moi, l’enfoiré de cette vie

Fort aimable soit le courage
Et l’envie d’avancer, la rage
Fort aimable soit l’amitié
Je meurt pieds et poings liés

Je suis aussi le maître du destin
Qui s’acharne, Mine de rien
Il n’y a dans la vie de désespoir
sans tenté un instant d’y croire

Il y a juste des chiens qui hurlant
au loup, ont fait de moi l’absent
Je suis votre crainte du jour
vous êtes à ma peur de toujours

Deux Êtres

Deux Êtres

Nous sommes deux êtres différents
Je vous ai remarqué, sans aucun semblant
Vos gestes , votre amitié est entière
Mais j’ai dit un seul mot, faites une prière

Je ne suis pas l’ami de vos rêves
Et je vous connais vous serez brève
J’ai un coeur avec ses idioties,ses failles
J’eusse trop peur que vous vous en alliez

Mon expression retient d’autre sentiment
Je ne puis pas les livrer maintenant
Vous avez fait bondir mon âme
Vous êtes si gentille madame

Oubliez mes piètres mots , je ne suis rien
Je vous écrit aujourd’hui sans espoir aucun
Peur d’entailler notre unique relation
Que cela perde toutes petite émotions

Mais je ne juge pas votre refus ,jamais !
Je le prend comme une force sacrée
Vos formes ne m’intéresse nullement
Plutôt vos envies, votre tempérament

Combats

Combats

Combats de la vie, que de chemins parcourus
Moins de vie, d’amis, la réalité m’a déçu
J’ai distillé l’amour dans une eau profonde
Je voit trouble et désormais vagabonde

Le ciel est tantôt gris , tantôt bleu
Je naviguerais un jour vers les cieux
Les anges seront remplacés par des diables
Je ne verrais plus un seul grain de sable

Noir sont mes cernes chaque nouveau jour
Ce fardeau est triste et parfois lourd
J’assume votre regards, mes différences
Mon cerveau est toujours en errance

L’autruche est parmi vous, écervelés !
Stop! Avec vous j’ai trop joué!
En vérité je ne suis votre fleur
Attention, vous avez maintenant peur!

Abandon

Abandon

Peur de tes bras ma douce ingénue
De tes mots, ton charme, ton odeur
Tes sentiments ont mille valeurs
Je crains de toi n’être plus vu

Mon âme s’abandonne à ton esprit
Mon coeur chevauche ta rivière
La fraternité à présent nous relie
De tes sentiments ma chancelière

Mais peut-être autrui te charmera
Je me noie de chagrin , en vain
Je crois que tu m’abandonnera
Et n’aurais pour pleurer mes mains

A présent j’ai un pied sur l’étrier
Je penche, tombe, me detruit
La vie bascule du mauvais côté
Je ne suis plus! Adieux, tout est permis!

23 ans déjà

23 ans déjà

La grue s’en va
Absente tu es déjà
Ton coeur est pierre
Es-tu encore sur Terre ?

Laisse moi encore t’aimer
Te voir, t’entendre, crier
Mais je crois que je voyage
Je n’ai jamais vu d’autres rivages

Pourquoi tu ne m’aides plus ?
Je suis maintenant reclus.
Ne suis-je vraiment rien ?
Même pas une caresse de chien ?

Le crime n’était pas parfait
Tu fus totalement divorcé
La vie n’est pas un cadeau
Accepte tous mes maux

Ennui, problèmes, fatalité
Sont si souvent en toi criés
Et déchirent ta mauvaise humeur
Je n’ai plus vraiment peur

J’assiste à ta jalousie, ta rancune
De connaître des meilleures fortunes
Accepte les autres grandes détresses
Cela devrait t’interdire de stress

Pourquoi ?

Pourquoi ?

Pourquoi tant de questions ?
Et je tourne en rond
Et je ne suis vagabond
Pourtant c’est si long

Vivifié de l’amitié
Refroidis de l’amour
Cours, cours toujours
Et je me suis retiré

Dans ces instants de bonheur
J’ai parfois peur
J’ai oublié l’heure
En offrant cette fleur

Je suis souvent au piquet
De mes sentiments, risqués
Même en étant limité
Je continue d’être aux aguets.

Et j’aime ce charme d’antan
Qui me procure un certain talent
Cette envie de vivre
Me rend totalement ivre

Révolté de la condescendance
Je n’ai plus aucune essence
Et me voilà totalement rance
Sans aucune avance

Perdu

Perdu

Perdu dans cette brume
Enfoncé dans ce bitume
Ma vie n’est pas une fleur
J’ai plutôt peur

Dans ce brouillard intense
Je vois une porte , un passage
Dommage, c’est un mirage
Et je pense, et je panse

Pour refermer cette douleur
cette amertume, ce chagrin
Qui vient, qui s’achève le matin
Et je crie avec mon cœur

Oh! ombres machiavéliques
Oh ombres anarchiques
oh ombres magiques
Vous êtes artistiques

Ombre

Ombre

Ombre de la lumière , oh toi qui assombrit mes jours
Et parfois alors que la gaieté est en moi,
Tu fais en sorte de ne pas me rasséréner, être en bois
De marbre, tu restes impassible et insensible à la douleur que je subis

Et pourtant , habituellement, tu dénonces la misère
Celle qui provient de cette haute atmosphère
Et moi à corps et à cris, je hurle ma douleur
Celle qui à tous mes confidents fait peur

Mais il reste, dans les ténèbres de la dignité
Quelques personnes bienveillante à mon égard
Qui, se reconnaissent, dans la plus grande intimité
Ai-je l’air d’un faiblard?

Cela dépend répondrais les moineau
Oui répondrais les corbeaux
Non crieraient les couleuvre
Celles qui en cas de besoin, se mettent à l’œuvre

Manque

Manque

Un manque, des manques, d’autres choses
des arbres, des fruits,des oranges
Qui tombent comme tombe l’amitié
Dans les cas les plus désespérés.

Et ces mots tu comprendras
Et ces larmes tu les sècheras
Et ce sourire tu l’animeras
L’orange descend peu à  peu de ce bras

Et moi, pensant, triste, inquiet
Comment vais-je être mangé?
Qu’est ce que l’humanité?
Une perle rare et dorée?

Je demande à ceux qui veulent l’entendre
Qu’est ce que l’amour, l’amitié des peuples et des gens?
Et peut être il faut exister de temps en temps!
Moi qui bien souvent ait du me vendre

Non pour moi, mais pour les autres
Car en manque de bonheur, deci-delà.
Continues sur la colline de marquer ton pas
Homme des cavernes oublié comme un apôtre

Et maintenant viennent en moi des larmes intérieures.
Les apparences extérieures sont difficiles à sauvegarder
Que tu sois,  rose ou reseda, continues de m’aimer
Serres-moi, j’ai froid, j’ai peur.

Injustice

Injustice

Injustice etatique,
là ou la loi est réuni entre trois mains
là où la vie vous prive d’un examen
Pire que privation de droit civique

La cause d’une personne
Repose sur la décisions de plusieurs
d’un comité qui ne compte ses heures
Je suis palot, tremblant de peur.

Indigné

Indigné

Indigné mon amie, de te voir souffrir
Indigné, alors qu’habituellement je te vois rire
Indigné par ces mots, ces cris épouvantés
Tous les mots de ma sphère restent désespérés

Et ils te crient  A l’aide
Reviens vite je ne suis pas loin
Toi qui te souviens
De ce passé, pas si lointain

Tandis qu’ils fuient elle assume
Avec beaucoup de regret, d’amertume
Et je dis viens par là
Te réconforter dans nos bras.

Nous qui t’aimons
Et qui à ton secours viendrons
Comme viennent les pompiers au feu
Toi, qui dans ton désespoir nous alarme

Et nous dit oui, et nous dit non
Ces deux mots en même temps
Deviennent des maux sans signification
Nous sommes là , pourtant

Et le restons, comme depuis des années
Toi qui à brûle-pourpoint pleures
Nous ne comprenons pas que tu aies peur
Nous sommes des gens de coeur

Ces mots pour te dire à quel point nous t’idolâtrons
Et à quel point nous combattrons
Pour ton bonheur de vivre , ta liberté
Avec ceux qui établissent ta vérité

Parole d’un ange

Parole d’un ange

Un jour, la parole d’un ange se libéra
Elle me prit, sans redevance, dans ses bras
Et d’une tendresse immense, elle se jeta
Dans mes yeux que voilà

Et elle n’a aucune opprobre de le faire
Tandis que d’autres préféreraient se taire
Toi qui n’a aucune opulence
Mais qui se montre heureuse, sans absence

Et je distingue cette douce figure
Qui m’aime , et qui me rend l’air pur
Et il n’y aucune honte à ton impotence
Cela n’a absolument aucune importance

A mes yeux, à mon âme, à mon corps
Ce n’est que par la volonté que l’on s’aime
Pendant que les autres pensent des choses obscènes
Je n’ai pas peur d’aborder ensemble la mort

C’est la continuité de la vie
Celle qui m’a dit, mon ami :  » Souries »
Et je t’ai parcouru mon trésor
Pour extraire la vie, hors bord

Je ne mire sur personne
D’autre que toi, source de chaleur
Et parfois je me blottis quand j’ai peur
Que tu ne me revois, moi, ton homme

Et même si l’existence est ardue
Je t’assure de toute ma conscience
Que tu ne seras pas perdu
Ni trainé dans l’ignorance

Cadeau de la vie

Cadeau de la vie

Un cadeau de la vie, cela se garde
Mais pour cela il faut se mettre en alarme
Et pour dire, j’y suis, et tu me regardes
Avec ton air enfantin, qui ne m’affable

Et je t’aime, comme on aime rire
Aimer rire, c’est la vie
Celle qui te dit courage et sourit
Et moi je te serre, comme la lyre

Et je lève les yeux et tu les attrapes
Pour les capturer, belle, douce, charmante
Dame! Si tu savais, arrogante!
Tu ne sais rien, tu vois seulement, et tu catches!

Catches mon esprit, pour me réveiller
Me dire parles moi, je suis aussi là
Pour m’entendre et rester auprès de toi
Hélas je ne suis pas ce que tu as rêvé

Mais elle raconte que ce n’est pas vrai
Je te le dis cher lecteur , ne prends pas peur
De mes mots, ils sont véritables, mais quelle erreur
De ne pas t’écouter, étoile….

Père

Père

Père, indigne de son nom
Père qui ne voit son rejeton
Père, arrêtes ça ne sent pas bon
Tu as grillé toutes les cartouches, le charbon

Mon ami, tu ne peux te rattraper maintenant
Si tu avais su jouer avec le temps
Tu aurais pu me faire renaître de mes cendres
Mais pas d’amour ni d’amitié tu sais revendre

Déçu par une telle attitude
De rejet de son propre géniteur
Ne continues pas , tu me fais peur
Reviens comme tu étais, père.

Avenir

Avenir

Avenir, où je vois le pire
Avenir, Je te vois rire
Avenir et le terme frémir
Avenir, je vais te lire

Tu m’enfermes à jamais
Dans le paradis de la beauté
Dans l’enfer de la peur
Dans le désespoir et la terreur

Il me manque une clé pour ouvrir le coffre
Celle qui renferme une certaine offre
Celle qui transporte ce sourire vagabond
Celle qui te voit dans ton âme la plus profonde

Éternelle flamme tu transportes
Éternelle arrivage je t’apporte
Éternelle Bataille nous ferons
Éternelle Trouvaille nous serons

Peurs…

Peurs…

Je suis en pleine peur
Je suis en pleine chaleur
Je ne sens pas ton odeur
Je ne sais si il y a malheur

Soudain monte en moi cette sensation
Ça fait comme une ovation
C’est drôle, bizarre, inqualifiable
Ce n’est plus jouable

Je ressens quelque chose d’incroyable
Quelque chose qui me sert le cœur
Un cri d’horreur
Aïe , ça n’est pas louable

Pourquoi ça me fait ça?
Je suis tordu, un peu dru
Je sais que je suis comme ca.
Et pourtant je n’ai pas bu

Petite vie…

Petite vie…

Petite vie,
Qui me sourit
Me fait frémir
Me fait agir

Petite vie
Qui rend grand
Qui rend l’argent
Longues décennies

Petite vie
Tremblant de peur
Dans la douleur
Long cri

Petite vie
Mais grande Avancée
C’est ta destinée
Longue insomnie