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Rires et solitudes

Rires et solitudes

Je m’envole, prends de l’altitude
Pour combler le besoin de solitude
Réfléchir aux douceurs de l’avenir
Pour respirer et éclater de rire

Je grave la pierre du temps futur
Dans ce flan de montagne si pur
Je lève mon drapeau au sommet
Qui traverse nos âmes échouées

Les nouvelles me minent parfois
Je ne pense plus, j’oublie mon émoi
Quand cette lumière blanche m’eblouit
Mon corps et mon esprit s’évanouissent

Un nouveau monde s’ouvre à présent
Celui du bel espoir et du temps
Je déclenche l’avalanche du bonheur
De la société sans erreur

Mystères et oublis

Mystères et oublis

J’oublie que je dors seul cette nuit
J’apprécie les mystères et oublis
En aimant mes princesses chahutées
Secouant ces belles plages ensablées

J’ai raté une si belle et jolie vie
Oublié les succès, la gloire et l’ennui
Détruisant ces si petits bouts de chemin
Fuyant cette perche tendue par ta main

Les roses ont fané en voyant cette Chimère
Le ciel s’est noirci et gronde en un seul éclair
Nous sommes plongés dans l’horreur et la dévastation
Perdant au passage rousserolles et jolis hérons

Je fuis les couteaux ignobles des pires barbares
Me cache à l’abri dans cette église, hagard
Attendant d’être sauvé par des féroces soldats
Se battant à la baïonnette, près de nous, ici bas

Le manège

Le manège

Je n’oublie rien, je n’oublie plus
Je retourne dans mon monde reclu
Je suis couché à terre, sanguinolent
A cause des coups de massues violents

Toutes ces palabres, parfois, me désarme
Mes sourires fondent en grosses larmes
Mon corps se dilue dans l’acide
Ma silhouette et mon être restent placides

J’ai rêvé d’un monde bien trop rose
Où la vie peut être souvent mise en pause
Je n’ai ni le monopole du coeur ni de la raison
Et ne retourne que rarement mon blason

L’expérience évite les grands pièges
Des tourbillons, des petits manèges
Mon courage s’évanouit peu à peu
Je ne supporte plus ces milieux

Silence, on tourne!

Silence, on tourne!

Silence, on tourne et retourne encore
Silence, je cherche toujours de l’or
Silence, je pleure en votre absence
Silence, j’aime votre persévérance
Vous êtes mes jambes, je suis vos mains
Je n’oublie votre chagrin, chaque matin
L’étoile qui surgit de votre grande bonté
M’a permis de vous adorer, vous aimer

Je me suis senti si seul sans vos doux mots
Pour partir il est vraiment trop tôt
Muni de votre présence fondamentale
Vous êtes comme une carte, vitale!

Je hais quand vous ne pensez pas à moi
Quand vos mots durs dicte votre loi
Mais vous aimer c’est entendre vos cris
D’alerte et de ne rester sans avoir réagit

 

 

Solitude

Solitude

Solitude d’antan , solitude d’avant
Un requin sur mon ilot blanc
Mon visage est maintenant fermé
Je ne fait plus vraiment l’unanimité

Comme un poisson pris dans un filet
Je ne voit plus de grande sincérité
Je parle au vent qui me souffle
Qu’il a pris un sacré coup de moufle

J’oublie les vertus du de la vie, du rire
Et vous continuez peu à peu de me salir
Égoïstes, pleins de préjugés idiots
Je relève la tête et ne dit mot

Je ressent une vrai et grande amertume
Pas une fausse et petite solitude
La vie est faite avec un accordéon
Le début du renouveau n’est plus très long

Vague(s)

Vague(s)

Caresse océanique, caresse du vent
Caresse du temps, de celui qui vient et qui revient
De celui qui oublie, les gens à qui l’on tient
De celui qui ne croit pas aux mots violents

De quel droit se permet cette vague de me guider?
Des droits de la plus grande amitié
Et même en étant mutilé
Des fonctions les plus appréciées

On peut avoir un caractère, être intelligent
Mais, parfois, il y a le contraire
Ceux qui sont nés contre le vent
c’est comme de l’herbe pas assez verte

Cela n’arrive pas à pousser dans les champs
Pourtant d’autres, préfèrent arracher les mauvaises herbes
Avant qu’elles ne grandissent dans un indéfini temps
Continues sur ton chemin..

Oubli

Oubli

On oublie souvent l’etre qu’on aime
On oublie souvent le bonheur qu’il amène
On oublie souvent la chaleur qu’il dégage
On oublie souvent son visage

Je te vois , tu me caches, je te cache, tu me vois
Ça y est je deviens fou de toi
Ça y est tu es toujours là
C’est toi, je n’entends plus que ta voix.

Toi et moi ce n’est plus banal
Toi et moi c’est normal
Toi et moi depuis quatre mois
Je t’aime et mille baisers de moi tu reçois.

Ce poème est pour toi
Nous sommes de connivence sur beaucoup de points
Merci à toi
Notre destinée n’est plus très loin.