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Nuit

Nuit

Il était une nuit où tout était clair
Un jour où tout était sombre
des jours de l’indécence
Moi qui te tends ma main

toi qui n’as pas su la prendre
Mais qui peut encore apprendre
Dans le coeur et dans l’esprit
Que tes pleurs ne sont pas la vie

Et tout ce ciel noir étoilé
S’envole dans l’au-delà
S’amuse moins ici que là-bas
Toi, ma petite rosée

Par dessus la raison
Je ne puis cesser d’aimer
Mon doux chagrin, ma saison
je suis brisé

Pourquoi?

Pourquoi?

Amour envers son prochain, amour envers les tiens
Pourquoi le monde s’entretue au lieu de s’aimer?
Dire que le tournesol a maintenant fané.
Oh petite main du coeur, viens.

Tu me fais virevolter, danser
Et je vis de ton manège
Toi le portrait de l’amour , de l’amitié
Un jour je décollerai de ce siège

On m’a dit tout bas, un jour, souffle!
Souffle cette bougie de bienfaisance,
qui te tend la main, dans cette ignoble France
Qui te délaisse

Cette société où personne ne te regarde
Pourrait te laisser crever sur le bord de la route
Mais si tu pouvais, tu donnerais la clé pour sortir de cette soute
et tu laisserais un droit de garde

Mais la seule question est : Pourquoi?
Pourquoi tant de malheureux orphelins
Qui chaque jour pleurent leur chagrin
Alors qu’il pourraient trouver un refuge. Pourquoi?

Amour silencieux

Amour silencieux

Amour silencieux sur ce nouveau né
Elle le regarde avec passion
Ce petit nourrisson, et ils s’en vont
Dans les étoiles, planer

Sur cette terre qui lui est destinée
Elle le cajole, le console
Chaque seconde elle l’aime
Et lui la rassérène.

Et de tout son coeur elle le protège
tandis qu’il pleure en son absence
Parce qu’il l’aime dans l’ignorance
Et que ses yeux bleus scintillent d’espoir

Jamais il ne la voit d’un regard noir
Mais plutôt avec doux visage
C’est l’image de cet enfant sage
Que tu as fait éclore, mon beau printemps

Indigné

Indigné

Indigné mon amie, de te voir souffrir
Indigné, alors qu’habituellement je te vois rire
Indigné par ces mots, ces cris épouvantés
Tous les mots de ma sphère restent désespérés

Et ils te crient  A l’aide
Reviens vite je ne suis pas loin
Toi qui te souviens
De ce passé, pas si lointain

Tandis qu’ils fuient elle assume
Avec beaucoup de regret, d’amertume
Et je dis viens par là
Te réconforter dans nos bras.

Nous qui t’aimons
Et qui à ton secours viendrons
Comme viennent les pompiers au feu
Toi, qui dans ton désespoir nous alarme

Et nous dit oui, et nous dit non
Ces deux mots en même temps
Deviennent des maux sans signification
Nous sommes là , pourtant

Et le restons, comme depuis des années
Toi qui à brûle-pourpoint pleures
Nous ne comprenons pas que tu aies peur
Nous sommes des gens de coeur

Ces mots pour te dire à quel point nous t’idolâtrons
Et à quel point nous combattrons
Pour ton bonheur de vivre , ta liberté
Avec ceux qui établissent ta vérité

Peurs…

Peurs…

Je suis en pleine peur
Je suis en pleine chaleur
Je ne sens pas ton odeur
Je ne sais si il y a malheur

Soudain monte en moi cette sensation
Ça fait comme une ovation
C’est drôle, bizarre, inqualifiable
Ce n’est plus jouable

Je ressens quelque chose d’incroyable
Quelque chose qui me sert le cœur
Un cri d’horreur
Aïe , ça n’est pas louable

Pourquoi ça me fait ça?
Je suis tordu, un peu dru
Je sais que je suis comme ca.
Et pourtant je n’ai pas bu

Un baiser mérité

Un baiser mérité

Ô toi qui m’illumine,
Ô toi qui t’exprimes,
O toi l’élue du cœur
Ô toi qui fais mon bonheur

Je sais que tu es là
Je sais que tu viendra
Je sais que les jours de flamme
Ne riment pas avec larmes

Battus  nous sommes,
Congrue tu es pour moi
Imperceptible bonheur je reçois
Infaillible amour je te dois

Toutes ces années, passées à s’enfermer
Sont maintenant réunies à jamais
C’est la plus grande part de chaleur
Jamais perçue dans cette profondeur.