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Disparitions

Disparitions

Disparue, toi, la belle fée des bois
Mon grand corps, tout en émoi
J’ai perdu la bataille des maux
Dans le vide, fait un grand saut

Tous ces poids qui me pèsent
En haut de cette charmante falaise
Me font trébucher dans ce cratère
Dans ce paysage si laid et si austère

La lave du volcan brûle tout mon corps
Mon visage horrifié à tout jamais s’endort
Je suis un homme inerte, dans ces tombeaux
Je vous assassine avec mes mauvais mots

J’ai remporté tous les duels de la vie
Qu’il est temps pour moi d’être parti
Je vous ai chassé de mon insomnie
Pour ne plus entendre vos cris

Les enfants

Les enfants

L’enfant, symbole de cet amour hagard
Je fais ce rêve toujours trop tard
Je chante parfois cette grande peine
Loin, si loin de celle que j’aime

Je suis le capitaine d’un naufrage trivial
J’escalade souvent ta plus belle cathédrale
Je grave ton délicieux prénom dans le marbre
Et te cherche en haut de mon vieil arbre

Tu es le fruit de mes plus grandes passions
Tes yeux m’ont fixé et j’ai reçu ton ovation
Ces rêves quotidiens me peinent et m’attristent
J’écoute l’air mélancolique de ce violoniste

La tendresse se lit sur ton doux visage
J’imagine que tu puisse tourner la page
Je te perdrais, toi et tes légers délices
Tu me condamneras aux plus immenses supplices

Les impasses

Les impasses

Madame,

Dans les impasses j’ai entièrement foncé
A mon passage , je me suis détruit et blessé
Assisté au quotidien de votre force et courage
Vous avez trouvé un homme pas vraiment sage

Par le passé je ne fut vraiment raisonnable
Vous n’avez pas jugé cela et êtes affable
Vous ne pouviez voir combien j’étais perdu
Et l’espoir que vous m’avez maintenant rendu

Mon avenir n’est pour l’instant pas radieux
Mais le quotidien nous rend nécessiteux
Certains besoins et envies ne peuvent être comblés
Car la difficulté de gestion doit être mesuré

Ces mots sont pour ma grande reconnaissance
Envers votre bienveillance et votre endurance
Votre volonté de m’éviter les pires méfaits
De la part d’un certain nombre de créancier

Madame, je rend l’hommage aux heures passés
A élucider cette situation si compliqué
A m’écouter, m’entendre, me défendre
A m’admonester, me secouer, me prendre

Pour un être en qui vous avez relative confiance
Ce qui est ni confortable, ni preuve d’aisance
Je saurais madame, malgré les interdictions
Vous faire mes plus grandes ovations

Permettez de combler le supplice de la lecture
De ce texte, de ces courts mots que je triture
Pour vous encourager à ne jamais baisser les bras
Ne pas me laisser tomber, être encore là.

Ils étaient deux

Ils étaient deux

Ils sont deux dans l’amour la joie
Ils espèrent s’unir un jour pour la vie
Des étincelles se lisent sur leurs visages
Eux qui ne furent jamais très sage

Ils se sont concertés et ont parlés de tout
Ils se sont regardés et se sont de suite aimé
La distance les rapproches un peu chaque matin
Peu à peu ils se donnèrent leurs petites mains

Ils navigueront parfois dans les eaux troubles
Et détiendront dans leurs paumes des caroubles
Parfois subiront la tristesse, le désespoir
Mais garderont un seul mot en tête, l’espoir

Nous qui nous trouvions au bord d’un chemin pentu
Nos vies qui étaient si différentes, parfois ardus
Tout en douceur je me suis approché de tes bras
Qui m’ont accueilli et m’ont permis de faire un pas

J’eu froid, fut angoissé à l’histoire de ne pas comprendre
Si mon visage, mon esprit, mon âme allait un jour t’entendre
Nos doux moment m’ont alors réchauffer et je me suis ouvert
Moi, qui , au départ, n’a vraiment rien pour te plaire

*Caroubles : Clé, passe partout, argot ancien.

Souffrance et Mépris

Souffrance et Mépris

Souffrance et mépris sont mon quotidien
Je suis seul et pourrais ne manquer de rien
j’ai eu un espoir, un sursaut, une joie
En étant employé au service des lois

J’ai eu une naïve idée de mes fonctions
Je n’ai exprimé aucune déception
Aucune colère, ni amertume
Je m’exprime à travers ma plume

Tandis que l’on m’ignore superbement
Je ne suis que malléable apparemment
Usé, fatigué, dégouté par la vie
Sans futur, sans aucune envie

Je subit les brimades des tyrans
Qui jettent leurs mots à coeur et à sang
Qui m’humilie, me critique avec force et rage
Qu’ai je fait? N’étais-je pas sage?

Suis je inutile, bon à rester le larbin?
Est ce la vérité qui a racheté le bien?
Tout m’est indifférent, saleté d’ignorance
Un jour, vous aurez ma vengeance.

Ton absence

Ton absence

Ton absence me porte un grand préjudice
Et je suis prié de ne pas me faire justice
Et ta disparition m’émois petit à petit
Dans ton livre ouvert je ne lit

Tu est aujourd’hui un petit cœur
Qui me rend une très grande chaleur
Qui fait de moi un homme sobre et heureux
A l’égard de ton âme je ne suis peureux

La seul différence d’un véritable amour
C’est la lumière physique de ton jour
Ce n’est que le toucher de ton visage
Qui parfois beaucoup plus sage

Je touche ton coeur et tu pâlit
Et j’ose te dire le manque ressenti
Quand je suis sans ton écrit, ta lecture
Pitié, revient, j’ai besoin de ton air pure.

Douce et charmante

Douce et charmante

Douce et charmante , jusqu’au dernier cri
Belle et aimante , vous avez toujours souri
Dans la joie et parfois la douleur
Je vous garde dans mon cœur

Toujours folle dans votre âme
Vous êtes éblouissante, madame
Votre regard est empreint d’humanité
Votre générosité n’est au rabais

La toute première fois que vous ai vu
J’en suis tombé totalement dénue
Malgré votre juvénile visage
Vous n’êtes jamais sage

Vos chagrins sont les miens
Vous le savez vraiment bien
Vous avez fait jaillir un amour
Enfoui de la lumière du Jour

Ma vie est axé sur votre bonté
Vous oscillez de velléité
Le soleil apparait à l’improviste
En votre présence la nuit n’existe

 

 

 

 

Accointances nouvelle

Accointances nouvelle

Amitié, Amour, de beaux gages
Et vous n’êtes plus très sage
Vous ne faites votre âge
Et vous tournez une page

En moi tulipes vous ouvrez!
Et vous roses vous aurez!
Et je vous offrirais des hortensias
Et aucun réséda

Semblerait-je recevoir des sentiments?
Semblerait-je avoir de l’accointance?
Mon coeur m’indique l’ignorance
Mon corps tremble dans vos rangs

Seul vous pouvez m’éblouir
Seul vous pouvez me faire rire
Croire en la bonne étoile
Celle qui n’a jamais mis de voile

Tout les jours j’ai votre fraîcheur
Cela m’évite quelques malheurs
M’apporte quelques bonheurs
Et m’en voila rieur

Elle s’appellait romance

Elle s’appellait romance

Elle s’appelle romance
Et je lui doit mon allégeance
Comme une rose ouverte
Qui attend inerte

Parfois au bout d’un moment
La fleur fane, un instant
Et je lui donne courage
Oh, enfant sage

là où l’amour ne suffit plus
Il faut montrer que l’on n’est reclus
Et prendre en main son destin
Petite fée, ce n’est rien

Ta fragilité agrémente mon délice
Et efface quelques vices
Pourvu que je t’idolâtre encore
Pourvu que tu me dévore

Retrouvée

Retrouvée

a ceux que j’aime, et pour ginette

Je t’ai retrouvé toi, tendre personne
Au fond de moi je me sens heureux
Je t’ai emmené en promenade
Et à deux, nous avons fait notre ballade

Avec toi que je revois, je suis dans les nuages
Comme un oiseau qui vole
Comme un ange qui me survole
Comme vous, sage image

Continuez comme ça orange amère
Bientôt vous deviendrez comestible
Et même on prendra goût à vous croquer
Tellement vous êtes aimé.

Et moi poète des temps moderne
J’ai écrit ces quelques mots
Pour ne pas que vous restiez en berne
Venez très chère , pour vous j’ai un lot.

Avenir

Avenir

Avenir incertain, avenir puritain
Je me pose des questions,
Qu’est ce que tu diras, voisin
Quand je te dirai » morts ils sont»

De chagrin car ils sont altérés
De fonctionnalité
Et crois-tu que cette tulipe d’été
A éclos cette année?

Je crains que cette perdrix
Ait perdu tout son plumage
Malheureusement il n’est pas sage
Il n’arrive pas à prendre toutes les images

De moments impénétrables
Magiques, mais qui partent en fumée
Et dire que nombre de ménages se querellent
Oiseau passe au dessus de ces têtes les purifier.

Amour silencieux

Amour silencieux

Amour silencieux sur ce nouveau né
Elle le regarde avec passion
Ce petit nourrisson, et ils s’en vont
Dans les étoiles, planer

Sur cette terre qui lui est destinée
Elle le cajole, le console
Chaque seconde elle l’aime
Et lui la rassérène.

Et de tout son coeur elle le protège
tandis qu’il pleure en son absence
Parce qu’il l’aime dans l’ignorance
Et que ses yeux bleus scintillent d’espoir

Jamais il ne la voit d’un regard noir
Mais plutôt avec doux visage
C’est l’image de cet enfant sage
Que tu as fait éclore, mon beau printemps

Aimer sans comprendre

Aimer sans comprendre

Aimer sans comprendre,
Aimer sans apprendre,
Telle est la vie que j’aime
Telle est la mie qui m’assène

Comprendre sans me vendre
Comprendre son regard
Qui me rend complètement hagard
Oh, reviens, geste tendre

La regarder dans les yeux
Tel on voit au loin un mirage
Ce mirage réel, c’est mon voeu
Cette vie soudaine, qui continue avec l’age

Aimer

Aimer

Aimer avec émotion , c’est un cadeau de la vie
Aimer à celle qui vous sourit
Aimer ce que j’écris
Aimer à en dévorer son cri

Rien n’est plus beau que celui qui vous regarde fixement
Et vous dit qu’il vous aime, qu’il fera tout pour vous
Non, non, je ne suis pas fou
Mais je sais qu’elle ne ment.

Je ne sais comment exprimer ce ressenti
Même les mots et la poésie ne suffisent plus
Mon coeur s’exprime à travers ces écrits
Cela fait des semaines que je ne l’ai vu

Je pleure, je crie, je rage
Autant qu’une tempête qui s’abat
Sur le Sri Lanka
Mais je reste sage..