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Un jour

Un jour

Un Jour il est venu au monde
Ce jour c’était le notre
Mais aussi chère amie, le votre
Oh une tête tout blonde.

Fruit de la passion
Et de deux êtres en pleine union
Toi qui l’a transporté
moi qui l’a aimé

Malgré les rires et la honte
D’autrui, j’assume
Mon choix, mes actes, sans amertume
Car la vie est un conte

Non de fée mais de magie
Non, je refuse de revenir sur mes choix
Je le fais en tout conscience, de vive voix
La preuve, il me sourit

De temps en temps

De temps en temps

De temps en temps, je viens à toi
Je reste en complet émoi
Devant ton regard tendre, ta complicité
Forgée depuis tant d’années

Je reste sobre, parfois dur
C’est normal car les temps ne sont plus surs
Pendant que nous nous aimons
D’autres se disputeront

Ceux-là sont puritains
Ils n’ont pas le soleil en eux, chaque matin
Et ils ne voient que chagrin
Emmène-moi sur ton chemin

Loin de là

Loin de là

Loin de là, loin de moi
Viens par ici mon extraordinaire
Toi qui fait partie de ma sphère
Je suis loin de ton émoi

Et toutes ces choses roses
Et le lilas sur ta douce figure
Et cet oxygène morose
Contient ton air pur

Ta tendresse regardée
Dans ce ciel d’été
Est comme ma vue
Sur le boulevard ingénu

Je cours, tu me fuies
Je te fuies, tu cours
Et je t’attrape au retour
Allez continue, je rie

Parole d’un ange

Parole d’un ange

Un jour, la parole d’un ange se libéra
Elle me prit, sans redevance, dans ses bras
Et d’une tendresse immense, elle se jeta
Dans mes yeux que voilà

Et elle n’a aucune opprobre de le faire
Tandis que d’autres préféreraient se taire
Toi qui n’a aucune opulence
Mais qui se montre heureuse, sans absence

Et je distingue cette douce figure
Qui m’aime , et qui me rend l’air pur
Et il n’y aucune honte à ton impotence
Cela n’a absolument aucune importance

A mes yeux, à mon âme, à mon corps
Ce n’est que par la volonté que l’on s’aime
Pendant que les autres pensent des choses obscènes
Je n’ai pas peur d’aborder ensemble la mort

C’est la continuité de la vie
Celle qui m’a dit, mon ami :  » Souries »
Et je t’ai parcouru mon trésor
Pour extraire la vie, hors bord

Je ne mire sur personne
D’autre que toi, source de chaleur
Et parfois je me blottis quand j’ai peur
Que tu ne me revois, moi, ton homme

Et même si l’existence est ardue
Je t’assure de toute ma conscience
Que tu ne seras pas perdu
Ni trainé dans l’ignorance

Rêve

Rêve

Rêves intrépides, rêves irréalisables
Vous ne venez plus à moi comme d’antan
Et j’aimerais vous suivre, passivement
Mais j’ai la haine, c’est incroyable

De ne faire que de petites choses minables
Et de laisser faire le temps, doucement
Alors que dans la vie, il faut avancer tranquillement
Regardes moi, non, arrêtes, tu es le diable

Si l’on n’est convaincu de rien
On ne fait que des choses sans aucun lien
Et moi je ne suis que chien
Dans cet univers, qui tourne, va et vient

Cadeau de la vie

Cadeau de la vie

Un cadeau de la vie, cela se garde
Mais pour cela il faut se mettre en alarme
Et pour dire, j’y suis, et tu me regardes
Avec ton air enfantin, qui ne m’affable

Et je t’aime, comme on aime rire
Aimer rire, c’est la vie
Celle qui te dit courage et sourit
Et moi je te serre, comme la lyre

Et je lève les yeux et tu les attrapes
Pour les capturer, belle, douce, charmante
Dame! Si tu savais, arrogante!
Tu ne sais rien, tu vois seulement, et tu catches!

Catches mon esprit, pour me réveiller
Me dire parles moi, je suis aussi là
Pour m’entendre et rester auprès de toi
Hélas je ne suis pas ce que tu as rêvé

Mais elle raconte que ce n’est pas vrai
Je te le dis cher lecteur , ne prends pas peur
De mes mots, ils sont véritables, mais quelle erreur
De ne pas t’écouter, étoile….

Noël

Noël

Noël, le jour de merveille
Noël, et tous s’asseyent
Noël, un grand repas de famille
Noël, moi je ris

Tu n’es pas présent,  à mon esprit
Ce n’est qu’une simple banalité
Qui n’a pas de valeur, de jovialité
Et encore moins de vie

Mais c’est noël
Ce jour censé si merveilleux
Mais qui finalement ne me rend heureux
Noël, qui n’est pas belle

Même avec tout l’or du monde
Je ne souhaite le fêter
Je ne veux m’agiter
A quoi bon? Pas de table ronde…

Ce qui nous grandit

Ce qui nous grandit

Je t’ai capturé tes yeux
Je t’ai touché les cheveux
Et dès que je t’ai vu
J’y ai tout de suite cru

Nous avons parlé orientation
Nous en avons dit tellement long
Mais nous tirons notre épée
Celle qui nous emmène dans l’épopée

Vous avez rigolé
Vous ne l’admettez pas
Vous essayez de mettre des bâtons
Pour voir si ça va tourner rond

Tu ma dit laisses-les!
Tu m’a dit restes gai!
Tu as vu ce désarroi
Tu m’as mis en émoi

Ils se battront
Ils resteront
Ils diront à la terre entière qu’il s’aiment!
Ils le feront valoir avec la plus grande peine!