Sirène
Sirène de joie,tes pas légers sur mon chemin
Chaque vague submerge ton si joli destin
Évitant de recevoir la noyade des opprimées
Nageant dans l’eau de cet océan oppressé
Toujours une ou deux palmes en dehors
Pour éviter de couler ton infini trésor
Pour supporter ces boulets qui t’assomment
Et entendre tes pulsations tel un métronome
Capturée par ces pêcheurs d’un autre temps
Enfermée dans ces filets depuis si longtemps
Martyrisée par l’oubli de famille qui te guettes
Perdue dans ces sentiments que tu regrettes
Assommée par l’étendue de ton désespoir
Tu hisses au fronton un drapeau presque noir
Que je recouvre de ce linge blanc du futur
Tu glisses à chaque fois sur ces jours heureux