Aux portes du pouvoir

Aux portes du pouvoir

Ce petit pouvoir si sournois et vivace
La vivacité tudesque qui nous agace
Les mots couverts d’humour qui blessent
Cette  éminence grise qui vous rabaisse

Pressant le pas près de la porte, sans crier gare
Il épie parfois vos mains qui souvent s’égarent
Avec cet oeil de lynx qui vous étouffe de silence
Et vous fait penser que son désir est une urgence

Il fredonne le refrain de cet insupportable bonheur
Et tourne à toute heure cette poignée du malheur
Il règne d’une main de maître sur son territoire
Bientôt seul aux portes d’un soudain pouvoir

Clavardant à l’abris de tous les regards
Il déblatére quelques mots l’air hagard
Sous cet air insolent et ignare il vitupère
Il accouche de jolies phrases, quel mystère !

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