Départ
Départ insensé, départ malheureux
Et nous ne nous préparions pas à te dire adieu
Je ne dors plus, tu sais je crève
Et nous ne verrons plus tes lèvres
Ni ton visage, adage de bonheur
Et tu ne seras pour nous un mirage
Maintenant nous avons peur
Nous ferons tout pour faire barrage
Et notre corps se ride de tristesse
Car ce que tu fais, en tout conscience, nous blesse
Et comme tant d’autres, c’est un avis de tempête
Je refuse de ne te dire que tu es bête
Plutôt mourir que de vivre cela
C’est comme si tu étais partie dans l’au-delà
Et les larmes coulent sur mon humanité
Toi qui pour nous es terre de vérité
Comme ciel où jaillit la volupté
Nous qui voyions des étoiles dans tes yeux
Cela fait un creux
Comme creux de la main et des choses envolés
Dédié à M.H, M.R, A, R.V.