Disparitions
Disparue, toi, la belle fée des bois
Mon grand corps, tout en émoi
J’ai perdu la bataille des maux
Dans le vide, fait un grand saut
Tous ces poids qui me pèsent
En haut de cette charmante falaise
Me font trébucher dans ce cratère
Dans ce paysage si laid et si austère
La lave du volcan brûle tout mon corps
Mon visage horrifié à tout jamais s’endort
Je suis un homme inerte, dans ces tombeaux
Je vous assassine avec mes mauvais mots
J’ai remporté tous les duels de la vie
Qu’il est temps pour moi d’être parti
Je vous ai chassé de mon insomnie
Pour ne plus entendre vos cris