La justice
La justice des hommes, de l’argent
Qui nous salit, nous met à cran
S’acharne sur nous, petits citoyens
Qui sommes broyés, devenu rien
Sauf un repère à fric, pourri
Soudainement je n’ai plus ris
La colère, l’amertume, la tristesse
Ont remplacé la joie, allégresse
Et je regrette mon présent, mon passé
Car les ennuis se sont maintenant retourné
Vers un père qui s’était absenté
Et présentement se retrouvé acculé
Je n’ai plus que mes yeux pour le déplorer
D’avoir failli à mon devoir, rembourser
Je ne voulais pas de cette vie, malmené
Mais d’un père heureux et aimé
A la place j’ai empiré la situation
Et je ressent une forme de détestation
Il à tout donné, je n’ai rien oublié
Il n’est arrivé que ce que je méritais
Je ressent un vide, sans soutien
Je n’arrive plus à comprendre rien
Je suis dans un futur brouillé
Par les flammes de mon grand passé
Tandis que je coule, je me noie encore
Personne n’a trouvé l’astuce, le trésor
Je n’arrive plus à assumer mes erreurs
J’ai une vie, aigris, de grande pâleurs