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Enchanté vous avez dit?

Enchanté vous avez dit?

Tournesol d’été, me voila enchanté
Empereur du royaume de la joie
Chantez, chantez cruelles voix
Votre couteau s’enfonce dans ma plaie

Un monde enfantin où rose est la couleur
Manège de la vie où rien ne m’est épargné
Faiblesses, je te suis avec ma véracité
Mon désir est présentement devenue ma peur

L’enfer d’autrui m’a totalement ébranlé
Mais en moi je détient quelques gloires
Malgré l’absence d’initiative, d’espoir
L’être est reconnaissant des grandes amitiés

Enfance que j’ai perdu, le passé, regrets
Je vous aime d’amour terre et ciel
Je dissimule sentiments et sort mon Opinel
Je suis parmi les votre, mais suis-je accepté?

Triste

Triste

Triste sort, d’être la proie
Des hommes, de ses lointaines voix
Difficile d’aimer soi même
Quand on s’auto-rejette

Maman, si tu savais l’amour oublié
Que ton fils ne t’a pas donné
Durant tant de ces années
Maman, maintenant j’y vais

Car tu es attristée de ton sort
Bats toi, tout n’est pas mort
Des étoiles brillent dans tes yeux
Et j’aimerais tellement te voir heureux

Tu n’as pas l’audience nécessaire de tes amis
Ni non plus celle du mari
Celle de tes progénitures non plus
C’est celà que je lis dans ta vue

Viens vers moi que je te rassérène
Ils ne t’en veulent pas mais ne peuvent rien
Pour toi qui es si charmante
Mais tout aussi alarmante

Il n’est pas apte à le concevoir
Et préfère sur sa dignité s’asseoir
Quand il penche pour te voir
Il fuit encore et toujours ton regard

Dans tout ça nous ne sommes responsables
Je suis et elle est pourtant affable
Juste une histoire de mansuétude
Et le soleil ce soir, se couche au sud

Celle qui me fit naître

Celle qui me fit naître

Celle que me fit naître a oublié sa fonction primitive
Elle a fait les choses beaucoup trop hâtives
19 ans de saccages, 19 ans de dégâts
Et je cours loin là-bas

Tu as oublié que ta fonction est d’aimer
Mais c’est aussi celle de t’occuper
De ceux que tu fais chaque jour vivre
Et tes cris ne s’écrivent plus dans les livres

Drôle de choix que d’être sur ces principes
Que tu nies et renies chaque seconde
Et tu es encore dans une autre monde
Et dans ta bulle tu t’abrites

Ce que tu ne sais c’est que nous t’aimons
Mais nous ne pouvons plus te le dire
Et pourtant, ces mots nous les envoyons
Mais tu nous repousses, de ta pensée tu nous vires