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La Jeunesse

La Jeunesse

La jeunesse, syndrome de l’allégresse
Eternellement jeune, mordant comme un loup
Courant après la vie, cet asile de fou
La jeunesse, cette belle vie de détresse
 
Préférant être l’antipode des autres
Aimant l’amour comme l’amitié des jours
Cette fleur bleue qui s’ouvre toujours
Souvent absente, jamais des nôtres
 
Je m’en allais rêver si loin, en Alaska
J’ai d’eternels et folles incertitudes
Je suis tourmenté dans mes habitudes
Dans cette montagne, présente, ici bas
 
J’ai remplacé les fleurs des champs
Flétrie par cette pluie qui ruisselle
Endeuillé par cet orage de cybèle
J’ai perdu, pour rien, tout ce temps
Souvenirs

Souvenirs

Souvenirs lointains, souvenirs puritains
Souvenirs d’amitié , de tendresse
Oh, non je ne t’ai oublié jeunesse
Si il te plait, approches-toi, viens

Que vaut la vie maintenant
Pacotilles et choses ulcéreuses
Et je suis toujours là. Amoureuse
Reviens vite pépite d’avant.

Amitié de jeunesse

Amitié de jeunesse

Amitié de jeunesse, oh toi qui m’a porté bonheur
Amitié des temps certains, unions des êtres
Fou rire, bonheur, sourire, toujours à la bonne heure
Ca s’en va, ça revient, p’tetre

Et ces amitiés sont uniques en leurs temps
Elles virevoltent avec nous, dans la tornade, le vent
Tandis que certains, d’autres s’aiment
C’est notre monde que chacun à son envie mène

Et moi, j’ai vécu des choses extraordinaires,
Que je n’arrive même plus à en trouver mes vers
Et pourtant je m’efforce de croire que c’est vrai
Qu’il n’y aucune autre vérité

Que celle de l’amitié, de la véracité des individus  
Et je ne suis pourtant pas utopiste
Et encore moins je ne crois au christ
Et je pense à ces gens, sans réseau,dans la rue

Ceux-là au besoin de confort
D’un bon compagnon de route
Qui a besoin d’un voyage hors bord
Je voudrais lui offrir au moins une voute…

Blanchie

Blanchie

Sale, blanchie et parfois jaunâtre
Ras le bol de voir cette couleur âcre
Qui empeste ma vie,
Ce n’est même pas l’odeur du rhododendron, l’ami!

Tu as pourri ma jeunesse
Mais tu ne saliras pas ma vieillesse
Plutôt mourir que donner
Un seul minuscule petit billet

Même pas une liasse de monnaie
Et encore moins un seul petit blé
Toi qui as guidé mon enfance
Qui m’a emmené dans l’errance

Plus encore, dans l’innocence
Mais on te manie telle une ignorance
Et je te vois d’un regard abject
Avec ça, finie la fête

Sensible

Sensible

Sensible bien est là mon défaut
Sensible chère amie à vos mots
A votre regard
Maintenant il est trop tard

Jamais, non jamais je ne changerai
Car pour vous j’ai tout fait
Et ce coté attentif
Qui me joue des tours, me permet d’etre actif

Merci de devenir actif
Car j’en ai besoin , c’est maladif
Oh Jeunesse éternelle qui dure
Et ces mots à n’en finir! Quel cure!

Quand j’étais gamin

Quand j’étais gamin

Je me souviens, j’étais gamin et je rêvais
Je me souviens de ce caractère désuet
Et moi je m’imaginais le futur
Tel on respire l’air pur

Les oiseaux dans le ciel m’époustouflaient
Et j’entendais leurs cris, telle une mélodie
Je sentais que je vivais toujours l’été
De tout cela aujourd’hui je ris

Ce vent embrassé,
Fait couler mes larmes
Saccade mon charme
Et ce bonheur, j’hurlais

Tant de ces moments ont disparu
Sous ma mémoire qui joue l’inconnu
Et on vivait, et on se sentait libre
Et je m’emprisonne, pour ne plus vivre

Aujourd’hui, rien sur cette terre
Ne me fait rappeler ces moments de joie
Sauf l’amour, sauf l’amitié, celle qui toujours espère
Celle qui dit , vient avec moi je te crois

Serre moi

Serre moi

Serres moi, et montres ton cœur de velours
Serres moi et baiser de moi tu recevras
Serres moi , et toujours je cours
Serres moi, si fort que tu ne me verras

L’existence de l’union me fait sourire
Tu m’as sacré roi de ton visage
Tu as dessiné les contours du ravage
Et cet intérêt que tu as je vais lire

Semblable euphorie je n’ai vu
Similaire amour je n’ai entendu
Équivalente tendresse jamais reçue
Éternelle jeunesse, nous avons cru