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Les valises

Les valises

Je vais poser mes valises dans ce coin de désert
Dans ce sable fin et granuleux, près de cette mer
Je chaufferais des gamelles sur un feu de bois
Me moquant éperdument des textes et des lois

Je planterais des clous, dans ces rochers qui s’effritent
J’écaillerais les poissons et les requins à mon rythme
Je chanterais cette mélancolique et fulgurante mélodie
Je crierais à corps perdu durant toutes ces insomnies

J’ai pleuré tout mes désespoirs et plus petits espoirs
Les oisillons sont parti siffler si loin, en ce beau soir
Je tire les leçons de mes engagements si généreux
J’ai serré si fort, tout ces cœurs perdu, et heureux

La tristesse ne m’a plus quitté, ces derniers mois
J’ai le blues de l’âme, un bleu dans mon cœur en émoi
Je suis sans cesse dans une guerre moderne, permanente
Fini les vingt ans, les déceptions de tout ces gens qui mente

Terrorisés

Terrorisés

Cette France qui a peur, chaque heure
Cette France à genoux à chaque malheur
Cette France qui se lève et se réveille
Cette France qui n’avait plus sommeil

Terrorisés par notre liberté bafouée
Quand des grenades ont frappés
Des innocents, comme des animaux
Comme des chiens dans les caniveaux

Nous cherchons la guerre et la trouvons
Elle est à notre porte et nous marchons
La tête levée, les épaules baissée
La où le peuple n’a plus d’amitié

Quand les bombes tomberont sur nos tours
Qu’il y aura des morts-vivants sans retour
Ce ne sera plus la liberté d’expression
Qui sera bafouée, mais toute la nation

Enfants meurtris

Enfants meurtris

L’émotions qui se lit sur vos visages
De voir tant d’obus et de petit saccages
Se trouver sous le feu d’un tir de roquette
Car l’un et l’autre n’entendent les requêtes

Celle d’un peuple désemparé qui n’a rien demandé
Qui ne fait qu’attendre l’espoir en ayant pleuré
Se trouvant enfermé parfois dans de petits goulags
Pour avoir parlé, manifesté, protesté, suivie la vague

Atterré par tant de sang sur les mains d’assassins
Qui détruisent la vie et n’ont aucun destins
Écorché par une guerre a affronter sans merci
Ces enfants joviaux n’ont plus jamais souris

Les larmes des mères ayant tout perdu maintenant
Qui ne savent plus où aller ni dormir présentement
Le combat des pères pour sauver leurs familles
Des bombes, des tirs, des morts, des fusils

Choix

Choix

Les choix de la vie, difficiles à assumer
Qui me font pleurer, ne m’ont pas amusé
Ne me laisse guerre de répis, ni d’amis
Qui comprennent mes difficultés, la vie

Je ne peux être divisé par deux chaque fois
J’essaye de juger les choses et les lois
La distance à des conséquences compliqués
Je ne veux cependant que l’on me fasse chanter

Je ne sais quoi faire, quoi vraiment dire
Et je sais dans votre tristesse, lire
je n’ai rien pour assurer ma petite défense
Encore moins justifier mes absences

Je ne règne pas sur la terre entière
Et à tout le monde, je ne peux plaire
Comme un magicien aux doigts enchantés
Comme la poudre de mes petites fées

je ressent l’amertume et l’angoisse
je voudrais que rien ne vous froisse
La detresse est en moi, salace
J’avoue, je manque quelque peu d’audace

Le nerf de la guerre

Le nerf de la guerre

Trouble et pale à la fois, sans crainte
L’odeur du doux précieux avec plainte
Il nous rend heureux, contribue au bonheur
Peut faire de nous beaucoup de malheur

Mais vaut t’il mieux la richesse aujourd’hui
Ou l’opulence du cœur et de l’esprit?
Je craint pourtant que les plus vêtus
Soit parfois les plus mal-entretenus

Quand le sou détruit toute relation
Je prend le large, sans nation
Je suis l’étoile qui m’a créé
Je naquit à nouveau toute l’année

Je n’écoute plus les décibels
Je reste totalement artificiel
Et la nuit devient le jour
Et je fait alors mon retour.

La guerre

La guerre

Un jour, quelque chose frappa
C’était par le bas
Drôle de combat!

Il s’était dit
Pourquoi n’irais-je pas en Italie?
Un pays de rêve
Mais certaines choses crèvent

Tu t’étais dit
que tout était fini
que tu serais maître
Pas prêtre

La différence entre toi et moi
C’est l’humanité
mais aussi la vanité
drôle de combat!

Pourquoi es-tu si las
Pourquoi chercher la reconquête?
Si ce n’est pour couper des têtes?
drôle de combat!

Heureusement des gens sont comme moi
Pensent tout bas
Mais crient exaspérés
Victoire à la liberté

Nous savons que tu existes
Mais on te résiste
Te revoilà ,
C’est si triste
drôle de combat!