Les chaînes brisées

Les chaînes brisées

L’émotion m’emporte, j’ai perdu mes belles journées, ma joie.
La peur me traverse comme l’éclair qui frappe ma maison.
Je sursaute, mon âme, mon chagrin deviennent brouillons,
et nous vivons désormais au travers de la justice et la loi.

La cavalerie arrive à quelques minutes : vite, fuyons nous cacher.
Cernés de toutes parts, je lève les mains devant la maréchaussée.
« Arrêtez-moi ! », m’écriai-je, les bras tendus en leur direction.
Je m’arrête devant eux, l’air hagard, haletant, épris de boisson.

Il soufflait un vent mauvais face à eux, je résiste à leurs menottes,
vitupérant mes maux, mon malheur d’amour, mon quotidien.
J’ai perdu mon aura, mes amis, ma famille, mes soutiens ;
mon sommeil diffère toutes les nuits, mon corps s’éteint.

À petit feu, je consume le peu d’énergie en réserve.
Je trébuche une fois, deux fois, je démarre encore.
Mon esprit s’apaise et parfois se met en grève :
je t’aime, ô vie, mon ciel bleu, ma liberté dehors.

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