Le dessein
Le coup de crayon sous ce ciel si triste
Le plaisir de lire ce visage mélancolique.
Qui cherche, balbutie, s’émoustille parfois
Pour cacher ses peines, ses déceptions ses joies
Cette gomme efface certaines fois le passé
Afin d’écrire l’heureux futur de notre amitié
Pour faire jouir ce cœur servile qui saigne
Et garder la tendresse que l’on blasphème
Mes sentiments rejetés, l’opprobre m’envahit
Relégué dans le caniveau, la tristesse me saisit
Je m’approche de toi, de cette beauté si frêle
Et t’enlace maintenant de mon affection naturelle
Egaré, implorant le ciel de vouloir me pardonner
D’aimer si fort, sans retenue, je suis désarçonné
Je frissonne, la peur me submerge au quotidien
Ma raison s’échappe maintenant chaque matin