Le bonheur de vivre
Hymne d’amour, quotidien des joies
Loin de la maison, mon corps en émoi
Près de l’escalier, proche de la vérité
Le bonheur de vivre, d’aimer, d’exister
Le froid polaire de ce si rude hiver
Me rappelle turpitudes et mystères
De ces soirées joyeuses d’ivresse
Où chacun apporte ses richesses
Je ris, trompant cet interminable ennui
En attendant ce corps frêle et attendris
Je reçois un don divin, la providence
Veillant ton bonheur, admirant ton absence
Le soupir final s’est vainement dissipé
Soudain, mon verbe, ma voix, s’est animé
Persiflant chaque jour sans crier gare
Vos yeux écarquillés, l’air hagard