Corps endormis
À tout instant, mes muscles endormis
Diffuse la douleur à mon corps sans abris
Échappe à mon contrôle, offense mon quotidien.
Perturbe l’équilibre d’un si facile destin.
Mon âme entière noyée par le chagrin
Brûle sous le geyser éveillé du matin.
Souffrir reste une option, imaginez la sensation
Sans crier gare, hurlant mon émotion
Celle d’un incompris, du plaintif de l’heure
Qui conte, avec larmes tous ses malheurs
Cherchant un soutien perdu dans le foyer
Même un mot, une main, un simple baiser
Celui de l’âme d’autrui qui vous console
Et certaines fois vous amuse, vous cajole
Démontrant l’amour qu’il porte à autrui
Pour retrouver ce bonheur de la vie.