Archives de
Month: octobre 2024

Noyades

Noyades

Il vogue sur un bateau qui le fait tant souffrir
Suivant le capitaine de ce péril imminent
Perdu dans ces mensonges où il va périr
La mélancolie me guette à chaque instant

Une goutte pour effacer ta belle agonie
Pour ces moments où guette l’oubli
Ne plus faire face à l’immense réalité
Devenir fou et soudainement délirer

S’égarer sans raison après ce nouveau verre
Devenir blême et perdre toujours l’affaire.
Parler de près, l’humeur et l’haleine fétide
Tenter de ne plus vieillir, d’oublier tes rides

Penser à cacher ton infortune aux yeux d’autrui
Dans le dos d’un entourage à peine surpris
Par le pouvoir qui, tu pense, te protège
Je prie pour toi, mon fils, dans mon diocèse

Éclats de tendresse

Éclats de tendresse

La brume s’empare de ce clair matin.
La tendresse d’une prose, mon unique destin
L’amour, ce soleil soudain et irrésistible
Une main, deux bras, une âme si unique.

L’avenir radieux qui déplaît aux malheureux
Aux tristes alcooliques, aux fées sataniques
J’ai l’âme qui s’affole avec tes farandoles.
Moi le saltimbanque qui me réinvente.

Les chagrins d’autrefois animent notre émoi.
Vitupérant l’adversaire du jour en s’échappant
Les petites tacles quotidiennes qui nous attaquent
Mais dans nos cœurs, réside une force intacte.

L’opposition de nos âmes brûlantes fait sensation.
Toi, mon eau vive, sans qui, je ne saurais survivre
Notre future alliance sonne le glas de nos défiances.
Je vous assure, madame, de notre éternelle flamme.

Passions de nuit

Passions de nuit

Il y a mes nuits, passée minuit
La cloche sonne et je bourdonne
Il y a des jours, où je dis au secours
Un soir, un matin, mes mots sont vains.

Il y a une heure que je conte le bonheur
Et une minute pour que cessent mes luttes
Un instant, où mon amour est insistant
Une seconde, pour que ma lune soit ronde

La passion qui dérive quand tout me prive
Colère si sournoise et je m’embrase
Déception infinie sur mon visage amaigri
Teinté de brumes au-delà de mes dunes

Suis-je si sot que l’on me laisse tel l’idiot ?
Du quartier désiré à la place Saint honoré ?
Suis-je aliéné au point d’être si accablé ?
Que l’on trouve nos maux devant les tribunaux.