Les désirs
Je mange les mots de la vie
En chantant de petites litanies
Ma folie s’est perdue en chemin
Un jour, une semaine, un matin
Je me suis envolé dans ce paradis
Sur le nuage cotonneux d’un lundi
Pour éviter les creux de l’enfer
D’où je suis vite revenu, hier.
Mes bulles de joies s’envolent
En écoutant ces discours frivoles
Ces envolées belles et lyriques
Ces homélies, brèves et sympathiques
M’enfonçant dans l’ivresse d’un soir
Conservant parfois de rares espoirs
je geins, pensant à mon avenir
Qui se dessine, sans mes désirs